Les technologies de l'information et de la communication (TIC) doivent et peuvent être au cœur du développement économique et humain dans le bassin méditerranéen, à condition qu'une politique régionale soit menée, visant la création d'un espace numérique commun, un espace «.med». Les technologies de l'information et de la communication (TIC) doivent et peuvent être au cœur du développement économique et humain dans le bassin méditerranéen, à condition qu'une politique régionale soit menée, visant la création d'un espace numérique commun, un espace «.med». Voici la principale conclusion de la conférence organisée par Ipemed et Bader Young Entrepreneurs Program, en partenariat avec l'ESA et le ministère des Télécommunications libanais, et du rapport Vers un espace .med. La confiance dans la société numérique méditerranéenne, publié par Ipemed. Pour réaliser cette Méditerranée numérique, plusieurs propositions sont avancées : la création de plate-formes numériques de coopération Nord-Sud et Sud-Sud (Cloud computing d'intérêt général), une stratégie industrielle forte en vue de soutenir la production des contenus et des services liés aux tic, et un fonds d'investissement Medtic. «Les TIC ne doivent plus être conçues comme un secteur d'investissement potentiel mais comme étant au cœur de la mutation en cours du système productif, c'est un enjeu stratégique», a rappelé Pierre Musso au cours de la conférence. Les pays de la région, notamment ceux du Sud, doivent faire le choix de l'innovation (donc de l'éducation et de la formation) comme facteur clé de croissance et passer d'une logique de main-d'œuvre à une logique de cerveau d'œuvre. Cela va de pair avec la mise en place d'un soutien renforcé des jeunes ingénieurs, afin d'encourager les incubateurs et les start-up et, surtout, le développement d'une stratégie active des contenus (logiciels et programmes) et des services liés aux TIC. Les pays du sud de la Méditerranée sont des grands consommateurs, voire des sur-consommateurs, notamment d'Internet. L'enjeu est d'encourager la production de contenus, d'exploiter les compétences existantes – et elles sont nombreuses – et ainsi créer de l'emploi, de la valeur-ajoutée et limiter la fuite des cerveaux vers les Etats-Unis. Dans ce sens, l'exemple d'EuraTechnologies (2) est très illustratif, avec 2 600 emplois créés entre 2008 et 2010. Voici la principale conclusion de la conférence organisée par Ipemed et Bader Young Entrepreneurs Program, en partenariat avec l'ESA et le ministère des Télécommunications libanais, et du rapport Vers un espace .med. La confiance dans la société numérique méditerranéenne, publié par Ipemed. Pour réaliser cette Méditerranée numérique, plusieurs propositions sont avancées : la création de plate-formes numériques de coopération Nord-Sud et Sud-Sud (Cloud computing d'intérêt général), une stratégie industrielle forte en vue de soutenir la production des contenus et des services liés aux tic, et un fonds d'investissement Medtic. «Les TIC ne doivent plus être conçues comme un secteur d'investissement potentiel mais comme étant au cœur de la mutation en cours du système productif, c'est un enjeu stratégique», a rappelé Pierre Musso au cours de la conférence. Les pays de la région, notamment ceux du Sud, doivent faire le choix de l'innovation (donc de l'éducation et de la formation) comme facteur clé de croissance et passer d'une logique de main-d'œuvre à une logique de cerveau d'œuvre. Cela va de pair avec la mise en place d'un soutien renforcé des jeunes ingénieurs, afin d'encourager les incubateurs et les start-up et, surtout, le développement d'une stratégie active des contenus (logiciels et programmes) et des services liés aux TIC. Les pays du sud de la Méditerranée sont des grands consommateurs, voire des sur-consommateurs, notamment d'Internet. L'enjeu est d'encourager la production de contenus, d'exploiter les compétences existantes – et elles sont nombreuses – et ainsi créer de l'emploi, de la valeur-ajoutée et limiter la fuite des cerveaux vers les Etats-Unis. Dans ce sens, l'exemple d'EuraTechnologies (2) est très illustratif, avec 2 600 emplois créés entre 2008 et 2010.