La formation du nouveau gouvernement, avec Abdelmalek Sellal au poste de Premier ministre, a consacré une fois de plus la présence en force des deux principaux partis sur la scène nationale, à savoir le FLN et le RND. La composition du nouveau gouvernement a aussi confirmé le départ définitif du MSP de la coalition gouvernementale et a révélé la dissidence de Mustapha Benbada qui a, en gardant son portefeuille ministériel, signé son départ de la formation que dirige, Bouguerra Soltani . Mais au contraire du MSP, de nouvelles formations politiques ont rejoint la coalition gouvernementale. Il s'agit ainsi du Mouvement populaire algérien (MPA), du Tajamou'a Amal El Djazair (TAJ) du Parti pour la liberté et la justice (PLJ) et de l'Alliance nationale républicaine (ANR). C'est donc sans surprise que le FLN et le RND se sont taillés la part du lion au sein de la nouvelle équipe gouvernementale même si, au passage, leurs premiers responsables n'y figurent plus. En effet ni Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND qui a été «débarqué» de ses fonctions de Premier ministre, ni Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, ne sont membres de l'Exécutif. Tous deux ont été sacrifiés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui ne leur a pas renouvelé sa confiance. Ce qui n'a pas manqué de surprendre les analystes et observateurs qui n'ont pas prévu ce scénario. Ahmed Ouyahia était pourtant donné pour restant au sein de la nouvelle équipe. Idem pour Abdelaziz Belkhadem qui constitue, à coup sûr, la plus grande surprise de ce changement gouvernemental. Selon des sources proches du FLN, Belkhadem, qui aurait soutenu que le Président allait lui confier le poste de Premier ministre en remplacement de Ahmed Ouyahia ,a fait montre de sa surprise devant des membres du bureau politique réunis avant-hier au siège du parti. Selon certaines lectures, Belkhadem a perdu la face vis-a-vis de ses détracteurs au sein du parti, ce d'autant que des ministres qui lui sont hostiles, à l'exemple de Mahmoud Khedri, ont préservé leur place au sein de l'Exécutif. Cela dit, le FLN s'est taillé la part du lion au sein du gouvernement. En effet, pas moins de huit ministres sont issus de ses rangs. Il s'agit de Amar Tou, Rachid Harraoubia, Rachid Benaïssa, Tayeb Louh, Abdelkader Messahel, Abdelaziz Ziari, Moussa Benhamadi et Mahmoud Khedri. Ceci est tout a fait logique au vu du score réalisé par le FLN aux législatives du 10 mai où il a remporté 208 sièges, loin devant le RND qui n'en a obtenu que 61. En plus de ces deux partis, de petites formations politiques, dont certaines sont nouvelles sur la scène nationale, sont représentées au sein du gouvernement. C'est ainsi que le Mouvement populaire algérien (MPA) , qui a remporté 6 sièges lors des dernières élections législatives, a fait son entrée au gouvernement. Toutefois, son président, Amara Benyounes, nommé au poste de ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville, a fait lui son retour puisqu'il a déjà siégé dans le gouvernement lorsqu'il était au RCD. L'Alliance nationale républicaine (ANR) est l'autre formation politique qui a fait son entrée dans l'Exécutif. Son premier responsable, Belkacem Sahli, s'est vu ainsi attribuer le poste de secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger. Pour rappel Sahli, qui a conduit la liste de l'ANR dans la wilaya de Sétif aux dernières législatives, a réussi à obtenir 3 sièges à l' APN. Amar Ghoul est revenu à son poste de ministre des Travaux publics mais pour représenter son nouveau parti TAJ et non son ancien parti, le MSP qu'il a quitté avec d'autres cadres. Le Parti pour la liberté et la justice (PLJ) est le dernier parti à faire son entrée. Son président, Mohand Oussaïd Belaid, a été nommé ministre de la Communication. La formation du nouveau gouvernement, avec Abdelmalek Sellal au poste de Premier ministre, a consacré une fois de plus la présence en force des deux principaux partis sur la scène nationale, à savoir le FLN et le RND. La composition du nouveau gouvernement a aussi confirmé le départ définitif du MSP de la coalition gouvernementale et a révélé la dissidence de Mustapha Benbada qui a, en gardant son portefeuille ministériel, signé son départ de la formation que dirige, Bouguerra Soltani . Mais au contraire du MSP, de nouvelles formations politiques ont rejoint la coalition gouvernementale. Il s'agit ainsi du Mouvement populaire algérien (MPA), du Tajamou'a Amal El Djazair (TAJ) du Parti pour la liberté et la justice (PLJ) et de l'Alliance nationale républicaine (ANR). C'est donc sans surprise que le FLN et le RND se sont taillés la part du lion au sein de la nouvelle équipe gouvernementale même si, au passage, leurs premiers responsables n'y figurent plus. En effet ni Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND qui a été «débarqué» de ses fonctions de Premier ministre, ni Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, ne sont membres de l'Exécutif. Tous deux ont été sacrifiés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui ne leur a pas renouvelé sa confiance. Ce qui n'a pas manqué de surprendre les analystes et observateurs qui n'ont pas prévu ce scénario. Ahmed Ouyahia était pourtant donné pour restant au sein de la nouvelle équipe. Idem pour Abdelaziz Belkhadem qui constitue, à coup sûr, la plus grande surprise de ce changement gouvernemental. Selon des sources proches du FLN, Belkhadem, qui aurait soutenu que le Président allait lui confier le poste de Premier ministre en remplacement de Ahmed Ouyahia ,a fait montre de sa surprise devant des membres du bureau politique réunis avant-hier au siège du parti. Selon certaines lectures, Belkhadem a perdu la face vis-a-vis de ses détracteurs au sein du parti, ce d'autant que des ministres qui lui sont hostiles, à l'exemple de Mahmoud Khedri, ont préservé leur place au sein de l'Exécutif. Cela dit, le FLN s'est taillé la part du lion au sein du gouvernement. En effet, pas moins de huit ministres sont issus de ses rangs. Il s'agit de Amar Tou, Rachid Harraoubia, Rachid Benaïssa, Tayeb Louh, Abdelkader Messahel, Abdelaziz Ziari, Moussa Benhamadi et Mahmoud Khedri. Ceci est tout a fait logique au vu du score réalisé par le FLN aux législatives du 10 mai où il a remporté 208 sièges, loin devant le RND qui n'en a obtenu que 61. En plus de ces deux partis, de petites formations politiques, dont certaines sont nouvelles sur la scène nationale, sont représentées au sein du gouvernement. C'est ainsi que le Mouvement populaire algérien (MPA) , qui a remporté 6 sièges lors des dernières élections législatives, a fait son entrée au gouvernement. Toutefois, son président, Amara Benyounes, nommé au poste de ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et de la Ville, a fait lui son retour puisqu'il a déjà siégé dans le gouvernement lorsqu'il était au RCD. L'Alliance nationale républicaine (ANR) est l'autre formation politique qui a fait son entrée dans l'Exécutif. Son premier responsable, Belkacem Sahli, s'est vu ainsi attribuer le poste de secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger. Pour rappel Sahli, qui a conduit la liste de l'ANR dans la wilaya de Sétif aux dernières législatives, a réussi à obtenir 3 sièges à l' APN. Amar Ghoul est revenu à son poste de ministre des Travaux publics mais pour représenter son nouveau parti TAJ et non son ancien parti, le MSP qu'il a quitté avec d'autres cadres. Le Parti pour la liberté et la justice (PLJ) est le dernier parti à faire son entrée. Son président, Mohand Oussaïd Belaid, a été nommé ministre de la Communication.