Le litige qui oppose les souscripteurs aux dirigeants de la formule location/vente (AADL) fera partie, sans aucun doute, des dossiers épineux sur lesquels devra se pencher en toute urgence le nouveau ministre de l'Habitat. Bien que censé aider au dénouement de la crise du logement, dans le cadre de l'éradication des habitats précaires et l'extension du parc du logement, ce programme, lancé depuis maintenant 12 ans, pose toujours problème.Les souscripteurs ont renoué, hier, avec les mouvements de protestations. Ils étaient très nombreux à manifester leur colère à côté de la direction générale de l'AADL sise à Saïd Hamdine à Alger. Accompagnés de leurs enfants et des proches, ces souscripteurs ont tenté, cette fois-ci, de se rapprocher d'avantage du ministère de l'Habitat et soumettre leurs revendications au nouveau premier responsable du secteur. Toutefois, la marche qu'ils avaient prévue en direction du siège a, aussitôt, été dissuadée par le dispositif de sécurité mobilisé, depuis les premières heures de la matinée d'hier, aux abords du ministère sis au centre-ville de la capitale.N'ayant pas été servis jusqu'à nos jours, des milliers de demandeurs de logements, au niveau du Centre notamment, font, de plus en plus, pression sur les dirigeants de l'Agence de l'amélioration et du développement du logement (AADL), pour bénéficier des unités d'habitations qu'ils attendent depuis 2000 et 2001. Le retard enregistré en matière de réalisation du programme en question, la mauvaise gestion de l'opération de distribution, et le favoritisme. C'est, pour l'essentiel, ce que reprochent les contestataires à cette agence. Celle-ci, et malgré les appels répétés et insistants des inscrits mécontents, est restée muette. Aucune explication n'a été fournie aux manifestants jusqu'à présent. L'AADL s'est, toute fois, contentée de l'assistance des dispositifs de sécurité pour prévenir tout dérapage pouvant émaner de la colère des manifestant. «Aucune réponse ne nous a été accordée», signalera une manifestante qui se dit scandalisée par la non réaction des responsables. « On a beau hausser le ton, l'AADL n'entends même pas nos cris », a-t-elle ajouté. Il est à rappeler que l'AADL a été créée en 1991 par le décret numéro 91-148 du 12 mai 1991 en la forme d'un Etablissement public à caractère industriel et commercial sous la tutelle du ministère de l'Habitat. Dotée de la personnalité morale et de l'autonomie financière, l'AADL a été chargée, en premier lieu, d'assurer une mission de service public, de la promotion et le développement du marché foncier et immobilier, de la résorption de l'habitat précaire, de la rénovation et la restauration des tissus anciens et de la prise en charge des logements sociaux participatifs (LSP). En 2001, l'AADL a été chargée de l'exécution d'un programme d'habitat sous forme de location-vente à l'endroit des citoyens ayant un revenu moyen. Cette mission semble se heurter à des obstacles qui rendent la tâche plus difficile. Enfin, il faut dire que l'annonce de l'avènement d'u nouveau ministre à la tête de ce secteur vital a suscité l'intérêt des manifestants qui espèrent trouver une écoute à leur problème et, ainsi, la solution espérée. Le litige qui oppose les souscripteurs aux dirigeants de la formule location/vente (AADL) fera partie, sans aucun doute, des dossiers épineux sur lesquels devra se pencher en toute urgence le nouveau ministre de l'Habitat. Bien que censé aider au dénouement de la crise du logement, dans le cadre de l'éradication des habitats précaires et l'extension du parc du logement, ce programme, lancé depuis maintenant 12 ans, pose toujours problème.Les souscripteurs ont renoué, hier, avec les mouvements de protestations. Ils étaient très nombreux à manifester leur colère à côté de la direction générale de l'AADL sise à Saïd Hamdine à Alger. Accompagnés de leurs enfants et des proches, ces souscripteurs ont tenté, cette fois-ci, de se rapprocher d'avantage du ministère de l'Habitat et soumettre leurs revendications au nouveau premier responsable du secteur. Toutefois, la marche qu'ils avaient prévue en direction du siège a, aussitôt, été dissuadée par le dispositif de sécurité mobilisé, depuis les premières heures de la matinée d'hier, aux abords du ministère sis au centre-ville de la capitale.N'ayant pas été servis jusqu'à nos jours, des milliers de demandeurs de logements, au niveau du Centre notamment, font, de plus en plus, pression sur les dirigeants de l'Agence de l'amélioration et du développement du logement (AADL), pour bénéficier des unités d'habitations qu'ils attendent depuis 2000 et 2001. Le retard enregistré en matière de réalisation du programme en question, la mauvaise gestion de l'opération de distribution, et le favoritisme. C'est, pour l'essentiel, ce que reprochent les contestataires à cette agence. Celle-ci, et malgré les appels répétés et insistants des inscrits mécontents, est restée muette. Aucune explication n'a été fournie aux manifestants jusqu'à présent. L'AADL s'est, toute fois, contentée de l'assistance des dispositifs de sécurité pour prévenir tout dérapage pouvant émaner de la colère des manifestant. «Aucune réponse ne nous a été accordée», signalera une manifestante qui se dit scandalisée par la non réaction des responsables. « On a beau hausser le ton, l'AADL n'entends même pas nos cris », a-t-elle ajouté. Il est à rappeler que l'AADL a été créée en 1991 par le décret numéro 91-148 du 12 mai 1991 en la forme d'un Etablissement public à caractère industriel et commercial sous la tutelle du ministère de l'Habitat. Dotée de la personnalité morale et de l'autonomie financière, l'AADL a été chargée, en premier lieu, d'assurer une mission de service public, de la promotion et le développement du marché foncier et immobilier, de la résorption de l'habitat précaire, de la rénovation et la restauration des tissus anciens et de la prise en charge des logements sociaux participatifs (LSP). En 2001, l'AADL a été chargée de l'exécution d'un programme d'habitat sous forme de location-vente à l'endroit des citoyens ayant un revenu moyen. Cette mission semble se heurter à des obstacles qui rendent la tâche plus difficile. Enfin, il faut dire que l'annonce de l'avènement d'u nouveau ministre à la tête de ce secteur vital a suscité l'intérêt des manifestants qui espèrent trouver une écoute à leur problème et, ainsi, la solution espérée.