L'Algérie pourrait recourir à des importations d'appoint de pomme de terre pour faire face à une éventuelle rupture des stocks et à la spéculation sur le prix de ce tubercule sur les marchés, a indiqué dimanche le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa. L'Algérie pourrait recourir à des importations d'appoint de pomme de terre pour faire face à une éventuelle rupture des stocks et à la spéculation sur le prix de ce tubercule sur les marchés, a indiqué dimanche le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa. "Si cela est nécessaire, et afin d'éviter toute spéculation ne serait-il pas utile d'autoriser une importation" de pomme de terre, a déclaré M. Benaïssa à la radio nationale. "La décision sera prise en fonction de l'évolution (de la situation) et avec les professionnels de la filière pour éviter toute spéculation", a ajouté M. Benaissa, qui a été reconduit à la tête du département de l'agriculture. ''Une éventuelle autorisation d'importation sera conjoncturelle, servant à casser la spéculation et dont les quantités seront limitées et soumises à un contrôle de qualité", a-t-il précisé. Plus précis, il a indiqué que ces importations d'appoint ne doivent pas dépasser les 2% de la production actuelle, qui avoisine les 4 millions de tonnes par an et sera confiée à des importateurs reconnus à l'opposé de 2007, où le ministère de l'Agriculture avait recouru à un appel d'offre pour accorder des autorisations d'importation de ce tubercule. Les importations de 2007 avaient inondé le marché par une pomme de terre de mauvaise qualité, rappelle-t-on. Mais rien "n'est encore tranché" , affirme le ministre qui indique que "toutes les dispositions sont prises" au niveau du conseil interprofessionnel de la filière de la pomme de terre pour une telle éventualité. "Nous devons être vigilants, nous devons protéger la production nationale et ne pas la remettre en cause mais nous devons également éviter toute spéculation", a-t-il toutefois relevé. Le ministre a expliqué que la flambée des prix de la pomme de terre constatée ces derniers jours sur les marchés est due à un retard de la production et non pas à la baisse de production. La plantation de ce tubercule, prévue pour fin juillet, a été retardée en raison de la canicule et du manque de main-d'oeuvre. La récolte qui devrait avoir lieu début novembre risque de connaître un retard de trois semaines, selon M. Benaïssa. Actuellement, les marchés sont approvisionnés par les productions tardives de Tiaret et des zones d'Aflou et de Sedrata. M. Benaïssa a démenti par ailleurs toute baisse des stocks en assurant que les réserves prévues pour la période de soudure s'étalant entre fin octobre et novembre sont disponibles. L'option de l'importation est une anticipation pour faire face au retard de la production et à la spéculation qui risque d'en résulter, a tenu à expliquer M. Benaïssa. La baisse des stocks "c'est de la spéculation, les stocks sont là, ils étaient prévus pour la période de soudure mais le fait qu'il y ai un retard d'entrée de la récolte fait que nous devons être vigilants pour ne pas laisser la place aux spéculateurs", a-t-il dit. Sur le prix de la pomme de terre qui sera éventuellement importée, le ministre a indiqué que les opérateurs consultés sur cette opération se sont engagés à le fixer "au prix coûtant", souhaitant qu'ils tiennent leur engagement. Pour le prix de la pomme de terre en général, M. Benaïssa a indiqué que son département allait agir pour le préserver dans une fourchette de 35 -55 DA le kg. Produit de large consommation, la pomme de terre est devenue incontournable dans l'assiette des Algériens. La consommation annuelle moyenne est de 106 kg par habitant, selon des chiffres fournis par le ministre. Ses prix élevés frôlant les 70 DA/kg dans plusieurs marchés grèvent lourdement les budgets des ménages, notamment ceux à faibles revenus. "Si cela est nécessaire, et afin d'éviter toute spéculation ne serait-il pas utile d'autoriser une importation" de pomme de terre, a déclaré M. Benaïssa à la radio nationale. "La décision sera prise en fonction de l'évolution (de la situation) et avec les professionnels de la filière pour éviter toute spéculation", a ajouté M. Benaissa, qui a été reconduit à la tête du département de l'agriculture. ''Une éventuelle autorisation d'importation sera conjoncturelle, servant à casser la spéculation et dont les quantités seront limitées et soumises à un contrôle de qualité", a-t-il précisé. Plus précis, il a indiqué que ces importations d'appoint ne doivent pas dépasser les 2% de la production actuelle, qui avoisine les 4 millions de tonnes par an et sera confiée à des importateurs reconnus à l'opposé de 2007, où le ministère de l'Agriculture avait recouru à un appel d'offre pour accorder des autorisations d'importation de ce tubercule. Les importations de 2007 avaient inondé le marché par une pomme de terre de mauvaise qualité, rappelle-t-on. Mais rien "n'est encore tranché" , affirme le ministre qui indique que "toutes les dispositions sont prises" au niveau du conseil interprofessionnel de la filière de la pomme de terre pour une telle éventualité. "Nous devons être vigilants, nous devons protéger la production nationale et ne pas la remettre en cause mais nous devons également éviter toute spéculation", a-t-il toutefois relevé. Le ministre a expliqué que la flambée des prix de la pomme de terre constatée ces derniers jours sur les marchés est due à un retard de la production et non pas à la baisse de production. La plantation de ce tubercule, prévue pour fin juillet, a été retardée en raison de la canicule et du manque de main-d'oeuvre. La récolte qui devrait avoir lieu début novembre risque de connaître un retard de trois semaines, selon M. Benaïssa. Actuellement, les marchés sont approvisionnés par les productions tardives de Tiaret et des zones d'Aflou et de Sedrata. M. Benaïssa a démenti par ailleurs toute baisse des stocks en assurant que les réserves prévues pour la période de soudure s'étalant entre fin octobre et novembre sont disponibles. L'option de l'importation est une anticipation pour faire face au retard de la production et à la spéculation qui risque d'en résulter, a tenu à expliquer M. Benaïssa. La baisse des stocks "c'est de la spéculation, les stocks sont là, ils étaient prévus pour la période de soudure mais le fait qu'il y ai un retard d'entrée de la récolte fait que nous devons être vigilants pour ne pas laisser la place aux spéculateurs", a-t-il dit. Sur le prix de la pomme de terre qui sera éventuellement importée, le ministre a indiqué que les opérateurs consultés sur cette opération se sont engagés à le fixer "au prix coûtant", souhaitant qu'ils tiennent leur engagement. Pour le prix de la pomme de terre en général, M. Benaïssa a indiqué que son département allait agir pour le préserver dans une fourchette de 35 -55 DA le kg. Produit de large consommation, la pomme de terre est devenue incontournable dans l'assiette des Algériens. La consommation annuelle moyenne est de 106 kg par habitant, selon des chiffres fournis par le ministre. Ses prix élevés frôlant les 70 DA/kg dans plusieurs marchés grèvent lourdement les budgets des ménages, notamment ceux à faibles revenus.