L'agriculture, l'industrie, le commerce de détail et l'hôtellerie peuvent générer des millions de postes d'emploi en Afrique. C'est ce qui ressort d'un rapport émis par McKinsey Global Institute (MGI) qui estime que les pays africains ont le potentiel pour générer 72 millions d'emplois bien rémunérés, principalement dans les secteurs où le continent dispose d'un fort avantage comparatif, à savoir l'agriculture, l'industrie, le commerce de détail et l'hôtellerie. Des conditions sont néanmoins nécessaires d'après MGI : l'adoption par les pouvoirs publics de stratégie économique inclusive, intensive en main d'œuvre, et la levée des entraves à la croissance du secteur privé. L'agriculture, l'industrie, le commerce de détail et l'hôtellerie peuvent générer des millions de postes d'emploi en Afrique. C'est ce qui ressort d'un rapport émis par McKinsey Global Institute (MGI) qui estime que les pays africains ont le potentiel pour générer 72 millions d'emplois bien rémunérés, principalement dans les secteurs où le continent dispose d'un fort avantage comparatif, à savoir l'agriculture, l'industrie, le commerce de détail et l'hôtellerie. Des conditions sont néanmoins nécessaires d'après MGI : l'adoption par les pouvoirs publics de stratégie économique inclusive, intensive en main d'œuvre, et la levée des entraves à la croissance du secteur privé. Ces recommandations se basent sur une série d'analyses, d'interviews de 1300 dirigeants d'entreprises dans 5 pays (Afrique du Sud, Egypte, Kenya, Nigeria, Sénégal) et de benchmark international avec des pays comme le Brésil, la Thaïlande et la Corée du Sud. Parmi les principaux freins au développement d'un secteur privé puissant et générateur d'emploi figurent en premier lieu les incertitudes sur l'évolution du cadre macro économique, puis les risques liés à l'instabilité politique. Les difficultés d'accès au financement et le manque d'infrastructures viennent en 3e et 4e position. La question de l'adéquation de la formation et des compétences aux besoins des entreprises est aussi citée comme un facteur bloquant. « Se concentrer sur la croissance du produit intérieur brut à elle seule ne suffira pas à transformer fondamentalement la structure de l'emploi en Afrique ou à assurer une croissance inclusive et de plus larges opportunités pour les populations africaines. Pour permettre à la croissance de créer des emplois, les dirigeants africains devraient se concentrer sur les réformes de l'environnement des affaires dans les secteurs intensifs en main d'œuvre » conseillent les auteurs du rapport. Pour l'agriculture, MGI soutient que le secteur, qui peut créer 8 millions d'emplois stables sur les tendances actuelles, pourrait en générer 6 millions de plus d'ici à 2020 si le continent accélère le développement de ce secteur. Cette hausse proviendrait de l'expansion de l'agriculture commerciale et le développement des cultures à forte valeur ajoutée comme les cultures horticoles et les biocarburants. Dans le secteur manufacturier, 15 millions d'emplois pourraient être créés, au lieu de la prévision actuelle de 7 millions, si les pays font levier sur leurs avantages comparatifs et entreprennent des reformes pour réduire les coûts logistiques ainsi que les procédures administratives. Les agro-industries, l'industrie textile, la maroquinerie et les produits issus du bois sont recommandés. Dans le commerce de détail et l'hôtellerie, secteurs qui pourraient créer 9 millions d'emplois d'ici à 2020, 5 millions d'emplois supplémentaires pourraient être générés si les pays lèvent des obstacles à la modernisation du secteur et à la facilité de transport et de déplacement. En dehors de ces secteurs clés, MGI prévoit aussi une croissance de l'emploi dans les secteurs de la construction, du transport des services gouvernementaux et sociaux. En 2020 la population active de l'Afrique sera de 500 millions avec un supplémentent de 122 millions de personnes susceptibles de travailler. Ces recommandations se basent sur une série d'analyses, d'interviews de 1300 dirigeants d'entreprises dans 5 pays (Afrique du Sud, Egypte, Kenya, Nigeria, Sénégal) et de benchmark international avec des pays comme le Brésil, la Thaïlande et la Corée du Sud. Parmi les principaux freins au développement d'un secteur privé puissant et générateur d'emploi figurent en premier lieu les incertitudes sur l'évolution du cadre macro économique, puis les risques liés à l'instabilité politique. Les difficultés d'accès au financement et le manque d'infrastructures viennent en 3e et 4e position. La question de l'adéquation de la formation et des compétences aux besoins des entreprises est aussi citée comme un facteur bloquant. « Se concentrer sur la croissance du produit intérieur brut à elle seule ne suffira pas à transformer fondamentalement la structure de l'emploi en Afrique ou à assurer une croissance inclusive et de plus larges opportunités pour les populations africaines. Pour permettre à la croissance de créer des emplois, les dirigeants africains devraient se concentrer sur les réformes de l'environnement des affaires dans les secteurs intensifs en main d'œuvre » conseillent les auteurs du rapport. Pour l'agriculture, MGI soutient que le secteur, qui peut créer 8 millions d'emplois stables sur les tendances actuelles, pourrait en générer 6 millions de plus d'ici à 2020 si le continent accélère le développement de ce secteur. Cette hausse proviendrait de l'expansion de l'agriculture commerciale et le développement des cultures à forte valeur ajoutée comme les cultures horticoles et les biocarburants. Dans le secteur manufacturier, 15 millions d'emplois pourraient être créés, au lieu de la prévision actuelle de 7 millions, si les pays font levier sur leurs avantages comparatifs et entreprennent des reformes pour réduire les coûts logistiques ainsi que les procédures administratives. Les agro-industries, l'industrie textile, la maroquinerie et les produits issus du bois sont recommandés. Dans le commerce de détail et l'hôtellerie, secteurs qui pourraient créer 9 millions d'emplois d'ici à 2020, 5 millions d'emplois supplémentaires pourraient être générés si les pays lèvent des obstacles à la modernisation du secteur et à la facilité de transport et de déplacement. En dehors de ces secteurs clés, MGI prévoit aussi une croissance de l'emploi dans les secteurs de la construction, du transport des services gouvernementaux et sociaux. En 2020 la population active de l'Afrique sera de 500 millions avec un supplémentent de 122 millions de personnes susceptibles de travailler.