Les élections locales du 29 novembre prochain approchent à grands pas. Et au fur et à mesure que se profile à l'horizon la date de ce scrutin, on en sait un peu plus sur la position des uns et des autres. Ainsi, si des partis ont d'ores et déjà annoncé leur participation d'autres ont, en revanche, adopté une position contraire, comme c'est le cas du Front de la justice et du développement (FJD) que préside Abdallah Djaballah. Les élections locales du 29 novembre prochain approchent à grands pas. Et au fur et à mesure que se profile à l'horizon la date de ce scrutin, on en sait un peu plus sur la position des uns et des autres. Ainsi, si des partis ont d'ores et déjà annoncé leur participation d'autres ont, en revanche, adopté une position contraire, comme c'est le cas du Front de la justice et du développement (FJD) que préside Abdallah Djaballah. Ce dernier a, pour rappel, déjà annoncé officiellement sa non participation au rendez-vous du 29 novembre. Il n'est pas exclu que d'autres partis de la même tendance lui emboîtent le pas. Le nouveau parti de Djaballah semble en effet, en optant pour la position du boycott des élections locales, donné le la. Car il est fort possible que le Front du changement (FC) en fasse de même. Selon les dernières déclarations de ses responsables, le parti de Abdelmadjid Menasra s'achemine, en effet, vers l'adoption d'une position similaire à celle du FJD . En vérité, la position semble avoir déjà été prise et il ne reste plus que l'annonce officielle qui interviendra, probablement, lors de la prochaine session du conseil national du parti . Une session qui aura lieu à la fin du mois en cours. En plus de ces deux partis la tendance au boycott semble prendre le dessus au sein d'autres formations politiques islamistes, comme le laissent clairement augurer les dernières sorties médiatiques de leurs responsables. C'est le cas pour les mouvements El Islah et Enahda, même s'ils font durer le suspense. Seul le discours du Mouvement de la société la paix (MSP) semble, à tout le moins jusqu'à présent, pencher pour la participation. Mais pourquoi donc cette inclinaison des islamistes vers le boycott ? Officiellement ces appréhensions des islamistes envers le prochain scrutin sont dues, comme cela a été indiqué, au manque de conditions pour la tenue d'élections transparentes. « Les conditions politiques et juridiques qu'exigent des élections libres et intègres ne sont pas encore réunies », a souligné Abdallah Djaballah il y a juste quelques jours lors d'une conférence de presse, ajoutant que « le monopole de l'Etat concernant l'organisation des élections, le rejet de toute initiative appelant à confier l'organisation à une instance nationale indépendante et la non satisfaction des revendications de l'opposition figurent également parmi les raisons de cette décision ». C'est pratiquement pour les mêmes raisons avancées par Djaballah que le parti de Abdelmadjid Menasra, le FC, est lui aussi sur le point d'annoncer sa position de boycott du prochain scrutin. En somme, pour ces deux partis, le pouvoir est resté fermé au changement puisque il a refusé d'introduire des changements comme le demande la classe politique. Pour les mouvements El Islah et Enahda la situation semble quelque peu différente, et ce, même s'ils partagent les mêmes aprehensions que le FJD et le FC. En effet, la position de ces deux partis dépend d'abord de celle que prendra le MSP, notamment s'agissant de la reconduction ou non de l'alliance de l'Algérie verte pour les élections locales. Ces trois partis ont, pour rappel, constitué une alliance dénommée l'Alliance de l'Algérie verte lors des législatives du 10 mai dernier, dont la locomotive a été, faut- il le préciser, le MSP. Mais le parti de Bouguerra Soltani ne semble pas chaud pour la reconduction de ce triumvirat aux élections locales. Cette alliance a été fortement critiquée par la base du parti qui considère qu'elle est à l'origine du résultat réalisé aux législatives. L'Alliance a obtenu juste 52 sièges, ce qui est loin des espérances. Ainsi, si le MSP décide de faire cavalier seul il est fort probable que les mouvements El Islah et Enahda boycottent les locales de peur, à l'évidence, de subir une autre déconfiture électorale. En vérité, c'est la crainte de l'échec qui est à l'origine du boycott des élections. Lors des législatives, le FJD et le FC ont subi un échec ? Le FJD a obtenu 8 sièges et le FC 4 sièges seulement à l'APN. Par conséquent ces deux partis et même l'alliance verte ont rué dans les brancards accusant le pouvoir d'avoir fraudé. Ce dernier a, pour rappel, déjà annoncé officiellement sa non participation au rendez-vous du 29 novembre. Il n'est pas exclu que d'autres partis de la même tendance lui emboîtent le pas. Le nouveau parti de Djaballah semble en effet, en optant pour la position du boycott des élections locales, donné le la. Car il est fort possible que le Front du changement (FC) en fasse de même. Selon les dernières déclarations de ses responsables, le parti de Abdelmadjid Menasra s'achemine, en effet, vers l'adoption d'une position similaire à celle du FJD . En vérité, la position semble avoir déjà été prise et il ne reste plus que l'annonce officielle qui interviendra, probablement, lors de la prochaine session du conseil national du parti . Une session qui aura lieu à la fin du mois en cours. En plus de ces deux partis la tendance au boycott semble prendre le dessus au sein d'autres formations politiques islamistes, comme le laissent clairement augurer les dernières sorties médiatiques de leurs responsables. C'est le cas pour les mouvements El Islah et Enahda, même s'ils font durer le suspense. Seul le discours du Mouvement de la société la paix (MSP) semble, à tout le moins jusqu'à présent, pencher pour la participation. Mais pourquoi donc cette inclinaison des islamistes vers le boycott ? Officiellement ces appréhensions des islamistes envers le prochain scrutin sont dues, comme cela a été indiqué, au manque de conditions pour la tenue d'élections transparentes. « Les conditions politiques et juridiques qu'exigent des élections libres et intègres ne sont pas encore réunies », a souligné Abdallah Djaballah il y a juste quelques jours lors d'une conférence de presse, ajoutant que « le monopole de l'Etat concernant l'organisation des élections, le rejet de toute initiative appelant à confier l'organisation à une instance nationale indépendante et la non satisfaction des revendications de l'opposition figurent également parmi les raisons de cette décision ». C'est pratiquement pour les mêmes raisons avancées par Djaballah que le parti de Abdelmadjid Menasra, le FC, est lui aussi sur le point d'annoncer sa position de boycott du prochain scrutin. En somme, pour ces deux partis, le pouvoir est resté fermé au changement puisque il a refusé d'introduire des changements comme le demande la classe politique. Pour les mouvements El Islah et Enahda la situation semble quelque peu différente, et ce, même s'ils partagent les mêmes aprehensions que le FJD et le FC. En effet, la position de ces deux partis dépend d'abord de celle que prendra le MSP, notamment s'agissant de la reconduction ou non de l'alliance de l'Algérie verte pour les élections locales. Ces trois partis ont, pour rappel, constitué une alliance dénommée l'Alliance de l'Algérie verte lors des législatives du 10 mai dernier, dont la locomotive a été, faut- il le préciser, le MSP. Mais le parti de Bouguerra Soltani ne semble pas chaud pour la reconduction de ce triumvirat aux élections locales. Cette alliance a été fortement critiquée par la base du parti qui considère qu'elle est à l'origine du résultat réalisé aux législatives. L'Alliance a obtenu juste 52 sièges, ce qui est loin des espérances. Ainsi, si le MSP décide de faire cavalier seul il est fort probable que les mouvements El Islah et Enahda boycottent les locales de peur, à l'évidence, de subir une autre déconfiture électorale. En vérité, c'est la crainte de l'échec qui est à l'origine du boycott des élections. Lors des législatives, le FJD et le FC ont subi un échec ? Le FJD a obtenu 8 sièges et le FC 4 sièges seulement à l'APN. Par conséquent ces deux partis et même l'alliance verte ont rué dans les brancards accusant le pouvoir d'avoir fraudé.