Le président de la Banque centrale européenne estime que son nouveau programme de rachat de dette des Etats de la zone euro avait déjà des «effets positifs», avec un retour de la confiance des investisseurs. «Les gestionnaires de fonds ramènent leur argent en Europe», assure M. Draghi dans le quotidien Süddeutsche Zeitung. Preuve que le programme d'achat de titres de dette a déjà un impact positif. Alors que des voix très critiques se sont élevées en Allemagne contre ce programme qui, selon certains, s'apparente à financer les déficits budgétaires —ce qui est interdit à la BCE— et pourrait créer de l'inflation, M. Draghi s'est voulu rassurant. «Nous contrôlons les risques», a-t-il dit, jugeant que «ne rien faire aurait été plus risqué». «Les marchés financiers doivent prendre conscience que l'euro est irréversible», a-t-il encore ajouté, répétant les propos tenus la semaine dernière au moment de l'annonce de ce nouveau programme, baptisé «Outright monetary transactions» (OMT) qui prévoit que la BCE rachète de manière illimitée de la dette des Etats en difficulté qui auront fait une demande d'aide officielle à leurs partenaires européens. Quant aux critiques émanant de la Banque centrale allemande concernant l'OMT, M. Draghi a jugé «qu'il serait bien que nous puissions toujours travailler de concert avec la Bundesbank mais pour le moment nous avons des vues différentes sur la manière de surmonter la crise». Dans le même entretien, M. Draghi s'est dit disposé à expliquer la politique de l'institution devant les députés allemands du Bundestag. «Si le Parlement m'invitait, je répondrais volontiers à cette invitation», a ajouté M. Draghi. Le président du Bundestag, Norbert Lammert, a, dans un communiqué, remercié Mario Draghi pour cette proposition. Il a ajouté qu'il allait chercher à parvenir aussitôt que possible «à un accord sur un format approprié à un discours de M. Draghi, avec les députés intéressés». Dans un point presse régulier, le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, avait, pour sa part, souligné que c'était au Parlement allemand d'inviter le président de la BCE à s'exprimer en son sein et que le gouvernement avait lui des «contacts suffisants et fréquents» avec la BCE. Le président de la Banque centrale européenne estime que son nouveau programme de rachat de dette des Etats de la zone euro avait déjà des «effets positifs», avec un retour de la confiance des investisseurs. «Les gestionnaires de fonds ramènent leur argent en Europe», assure M. Draghi dans le quotidien Süddeutsche Zeitung. Preuve que le programme d'achat de titres de dette a déjà un impact positif. Alors que des voix très critiques se sont élevées en Allemagne contre ce programme qui, selon certains, s'apparente à financer les déficits budgétaires —ce qui est interdit à la BCE— et pourrait créer de l'inflation, M. Draghi s'est voulu rassurant. «Nous contrôlons les risques», a-t-il dit, jugeant que «ne rien faire aurait été plus risqué». «Les marchés financiers doivent prendre conscience que l'euro est irréversible», a-t-il encore ajouté, répétant les propos tenus la semaine dernière au moment de l'annonce de ce nouveau programme, baptisé «Outright monetary transactions» (OMT) qui prévoit que la BCE rachète de manière illimitée de la dette des Etats en difficulté qui auront fait une demande d'aide officielle à leurs partenaires européens. Quant aux critiques émanant de la Banque centrale allemande concernant l'OMT, M. Draghi a jugé «qu'il serait bien que nous puissions toujours travailler de concert avec la Bundesbank mais pour le moment nous avons des vues différentes sur la manière de surmonter la crise». Dans le même entretien, M. Draghi s'est dit disposé à expliquer la politique de l'institution devant les députés allemands du Bundestag. «Si le Parlement m'invitait, je répondrais volontiers à cette invitation», a ajouté M. Draghi. Le président du Bundestag, Norbert Lammert, a, dans un communiqué, remercié Mario Draghi pour cette proposition. Il a ajouté qu'il allait chercher à parvenir aussitôt que possible «à un accord sur un format approprié à un discours de M. Draghi, avec les députés intéressés». Dans un point presse régulier, le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, avait, pour sa part, souligné que c'était au Parlement allemand d'inviter le président de la BCE à s'exprimer en son sein et que le gouvernement avait lui des «contacts suffisants et fréquents» avec la BCE.