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Débat sur les luttes révolutionnaires à travers le cinéma et l'image
17e Salon international du livre d'Alger 2012
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 09 - 2012

Les cinéastes et journalistes algériens et étrangers ont animé une rencontre-débat sur les luttes révolutionnaires à travers le cinéma et l'image, samedi à Alger. Ils ont mis en exergue la relation entre les genres cinématographiques dans le traitement des thèmes révolutionnaires, anciens ou contemporains.
Les cinéastes et journalistes algériens et étrangers ont animé une rencontre-débat sur les luttes révolutionnaires à travers le cinéma et l'image, samedi à Alger. Ils ont mis en exergue la relation entre les genres cinématographiques dans le traitement des thèmes révolutionnaires, anciens ou contemporains.
Des critiques de cinéma et réalisateurs ont tenté lors de cette rencontre, organisée dans le cadre du 17e Salon international du livre d'Alger (Sila), de décortiquer le rapport entre fictions, documentaires et reportages journalistiques qui portent autour des luttes révolutionnaires.
Ils étaient unanimes à dire qu'il était impossible de séparer le documentaire et la fiction, même si le traitement du sujet diffère d'un style à un autre, car le cinéma, ont-t-il fait rappelé, est un moyen pour aborder l'actualité, en ayant recours, parfois, à de l'imaginaire.
Le réalisateur Tewfik Belloufa a affirmé dans ce sens que "le cinéma a atteint un stade de maturité qui lui permet d'affirmer des choses sur les conflits" qu'ont connus certains pays par le passé et que d'autres vivent actuellement.
Il a qualifié d'"illusion" la séparation du documentaire de la fiction, tout en précisant que la vision, l'interprétation et la perception des faits est certes différente, mais pour lui, le message transmis au spectateur reste le même.
Selon lui, le cinéma avec tous ses styles, documentaires, courts et longs métrages se distinguait uniquement du journalisme (reportages, enquêtes, magazines, etc.). Pour le réalisateur Saïd Ould Khelifa, il est impossible de parler d'une "opposition" entre le film documentaire à la fiction même s'il est nécessaire, a-t-il dit, de mettre un "parallèle" entre ces deux styles cinématographiques.
Pour sa part, le journaliste iraquien Rachid Arfan, a axé son intervention sur le cinéma iraquien durant la période 1946-2003, et après la chute du régime de Saddam Hussein.
Il a fait savoir qu'il n'y avait pas de barrières entre le documentaire et la fiction, tout en relevant qu'un "faux débat" a toujours existé dans des pays arabes sur les concepts des films au détriment du contenu. Il a ajouté qu'actuellement la production cinématographique en Iraq est dominée par la quantité plus que la qualité et que la vie politique représentait le sujet dominant dans ces productions. La 17e édition du Salon international du livre d'Alger (Sila), qui se tient depuis jeudi au Plais des Expositions, se poursuivra jusqu'au 29 septembre
Rencontre autour
de la cession des droits
et de la coéditions
L'achat des droits et la coédition est une nécessité afin de pouvoir offrir aux lecteurs algériens un large choix de produits littéraires de qualité et à un moindre coûts, a estimé samedi à Alger Yacine Hannachi, éditeur et libraire.
Lors d'une rencontre, organisée dans le cadre du programme du 17e Salon international du livre d'Alger (Sila), la "problématique de l'achat des droits et de la coédition" a été débattue en présence de Samy Bencheikh, directeur général de l'Office national des droits d'auteurs et droits voisins (Onda), Fatma El-Boudi, représentante de Dar El-Aïn (Egypte) et Yacine Hannachi des éditions Média plus.
Après une présentation, par Samy Bencheikh, du champs d'action de l'Onda et des mécanismes juridiques en matière de protection des auteurs, l'éditeur Yacine Hannachi a soulevé la problématique de la réédition d'œuvres d'auteurs algériens édités à l'étranger.
Considérant que les prix de ventes des livres sont "diminués au moins de moitié si ils sont édités localement", l'éditeur et libraire a soulevé la problématique de l'importation de ces œuvres qui constituent pour lui le principal handicap devant la cession des droits. En prenant l'exemple du roman de Kateb Yacine Nedjma, édité en France et qui est toujours importé en Algérie, Yacine Hannachi a expliqué que tant que l'exportation est florissante, les éditeurs refuseront de céder les droits et le prix de vente du livre restera toujours aussi élevé.
Pour sa part, Fatma El-Boudi a soulevé la problématique de la propriété intellectuelle et de l'exploitation illégale des œuvres dans le monde arabe en évoquant la création par l'Association arabe des éditeurs d'une liste noire d'exploitants.
Saluant la politique d'aide à la publication du ministère algérien de la Culture, Yacine Hannachi a proposé la création d'"un fonds d'aide à la cession de droit" afin de diminuer les importations d'une part et prix de vente des livres, d'autre part.
La ministre française déléguée à la Francophonie, Mme Yamina Benguigui avait déclaré lors de sa récente visite de travail à Alger vouloir "réfléchir à mettre en place des solutions techniques et financières pour permettre aux éditeurs français de céder les droits sur des auteurs algériens francophones afin que leurs œuvres puissent être éditées en Algérie". Des solutions qui permettraient aux lecteurs algériens de retrouver leur patrimoine à des prix plus abordables. .
Des critiques de cinéma et réalisateurs ont tenté lors de cette rencontre, organisée dans le cadre du 17e Salon international du livre d'Alger (Sila), de décortiquer le rapport entre fictions, documentaires et reportages journalistiques qui portent autour des luttes révolutionnaires.
Ils étaient unanimes à dire qu'il était impossible de séparer le documentaire et la fiction, même si le traitement du sujet diffère d'un style à un autre, car le cinéma, ont-t-il fait rappelé, est un moyen pour aborder l'actualité, en ayant recours, parfois, à de l'imaginaire.
Le réalisateur Tewfik Belloufa a affirmé dans ce sens que "le cinéma a atteint un stade de maturité qui lui permet d'affirmer des choses sur les conflits" qu'ont connus certains pays par le passé et que d'autres vivent actuellement.
Il a qualifié d'"illusion" la séparation du documentaire de la fiction, tout en précisant que la vision, l'interprétation et la perception des faits est certes différente, mais pour lui, le message transmis au spectateur reste le même.
Selon lui, le cinéma avec tous ses styles, documentaires, courts et longs métrages se distinguait uniquement du journalisme (reportages, enquêtes, magazines, etc.). Pour le réalisateur Saïd Ould Khelifa, il est impossible de parler d'une "opposition" entre le film documentaire à la fiction même s'il est nécessaire, a-t-il dit, de mettre un "parallèle" entre ces deux styles cinématographiques.
Pour sa part, le journaliste iraquien Rachid Arfan, a axé son intervention sur le cinéma iraquien durant la période 1946-2003, et après la chute du régime de Saddam Hussein.
Il a fait savoir qu'il n'y avait pas de barrières entre le documentaire et la fiction, tout en relevant qu'un "faux débat" a toujours existé dans des pays arabes sur les concepts des films au détriment du contenu. Il a ajouté qu'actuellement la production cinématographique en Iraq est dominée par la quantité plus que la qualité et que la vie politique représentait le sujet dominant dans ces productions. La 17e édition du Salon international du livre d'Alger (Sila), qui se tient depuis jeudi au Plais des Expositions, se poursuivra jusqu'au 29 septembre
Rencontre autour
de la cession des droits
et de la coéditions
L'achat des droits et la coédition est une nécessité afin de pouvoir offrir aux lecteurs algériens un large choix de produits littéraires de qualité et à un moindre coûts, a estimé samedi à Alger Yacine Hannachi, éditeur et libraire.
Lors d'une rencontre, organisée dans le cadre du programme du 17e Salon international du livre d'Alger (Sila), la "problématique de l'achat des droits et de la coédition" a été débattue en présence de Samy Bencheikh, directeur général de l'Office national des droits d'auteurs et droits voisins (Onda), Fatma El-Boudi, représentante de Dar El-Aïn (Egypte) et Yacine Hannachi des éditions Média plus.
Après une présentation, par Samy Bencheikh, du champs d'action de l'Onda et des mécanismes juridiques en matière de protection des auteurs, l'éditeur Yacine Hannachi a soulevé la problématique de la réédition d'œuvres d'auteurs algériens édités à l'étranger.
Considérant que les prix de ventes des livres sont "diminués au moins de moitié si ils sont édités localement", l'éditeur et libraire a soulevé la problématique de l'importation de ces œuvres qui constituent pour lui le principal handicap devant la cession des droits. En prenant l'exemple du roman de Kateb Yacine Nedjma, édité en France et qui est toujours importé en Algérie, Yacine Hannachi a expliqué que tant que l'exportation est florissante, les éditeurs refuseront de céder les droits et le prix de vente du livre restera toujours aussi élevé.
Pour sa part, Fatma El-Boudi a soulevé la problématique de la propriété intellectuelle et de l'exploitation illégale des œuvres dans le monde arabe en évoquant la création par l'Association arabe des éditeurs d'une liste noire d'exploitants.
Saluant la politique d'aide à la publication du ministère algérien de la Culture, Yacine Hannachi a proposé la création d'"un fonds d'aide à la cession de droit" afin de diminuer les importations d'une part et prix de vente des livres, d'autre part.
La ministre française déléguée à la Francophonie, Mme Yamina Benguigui avait déclaré lors de sa récente visite de travail à Alger vouloir "réfléchir à mettre en place des solutions techniques et financières pour permettre aux éditeurs français de céder les droits sur des auteurs algériens francophones afin que leurs œuvres puissent être éditées en Algérie". Des solutions qui permettraient aux lecteurs algériens de retrouver leur patrimoine à des prix plus abordables. .


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