La situation au Nord-Mali est en train de diviser les pays de la région, mais également les puissances mondiales. La situation au Nord-Mali est en train de diviser les pays de la région, mais également les puissances mondiales. "Oui pour une intervention armée", insistent certains, "non" pensent d'autres. L'intervention militaire étrangère au Nord-Mali est devenue une question de souveraineté pour certaines capitales, alors que d'autres disent qu'il est trop tôt pour parler de cela. Pour expliquer mieux les différends entre de nombreux pays, autour de la question d'une éventuelle intervention militaire au Mali, nous vous proposons la chronologie des derniers évènements avec, bien entendu, ce qui est escompté dans les prochains jours. Tout d'abord, il faut revenir en arrière, plus exactement au 26 août passé. Date où les évènements ont pris un sérieux virage dans le dossier malien. Ainsi, le 26 août dernier, la France, par la voie de son président, François Hollande avait insisté auprès de l'Onu afin que son conseil de sécurité accepte la demande française appelant à une intervention militaire au Mali. Cette position française a été appuyée par certains pays d'Afrique de Nord, mais aussi par des capitales africaines. Nous parlons, ici, du Maroc, de la Mauritanie et récemment du Sénégal qui, par la voie de son ex-président, Abdou Diouf, a appelé, hier, sur la chaîne française TV5, l'intervention militaire au Mali pour déloger les terroristes d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Ce n'est pas étonnant puisqu'on connaît depuis la nuit des temps, la position sénégalaise appuyant, toujours, la France. Mieux, le Président français, Hollande, sera à Dakar le 12 octobre prochain pour participer au Sommet des chefs d'Etat de la francophonie. Un Sommet qui, par lequel, l'ex-président sénégalais, Abdou Diouf, a trouvé une belle occasion pour affirmer l'appui de son pays à l'intervention militaire française au Mali. Dakar, Rabat ou encore Nouakchott ont soutenu, tour à tour, la position française concernant le dossier malien. Pour la Mauritanie (alliée du Maroc du dossier Sahraouie), le choix militaire est irrévocable et la France est le premier « maillon fort » pour commanditer une intervention militaire au Mali, c'est ce qu'a déclaré son ministre des Affaires étrangères, Hamadi Ould Hamadi, lors de son discours devant l'assemblée de l'Onu. Face à lui, le Maroc, vieux partenaire de la France, lui aussi, soutient sans relâche Paris. Des intérêts communs entre Rabat et Paris sont à l'origine de ce soutien marocain à la France, notamment la position française face au dossier sahraoui, dont Paris défend la proposition marocaine qui consiste en l'autodétermination au peuple sahraoui. En guise de cette position française, le Maroc du Mohamed VI, rend, à son tour, un « cadeau » à Paris, en le soutenant dans sa probable intervention militaire au Mali. Washington s'aligne sur Alger Face au « clan » français, un autre « clan » se dit hostile à une intervention militaire étrangère au nord du Mali pour combattre le terrorisme. Il s'agit des pays de l'Algérie, les Etats-Unis, le Nigeria et l'Afrique du Sud. L'Algérie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a présenté les « ingrédients » ayant émané à la situation au Nord-du Mali, tout en présentant les clefs pour sortir de cette crise. Alger préfère les solutions politiques et diplomatiques pour arriver à « éteindre » la crise malienne. Sans ces deux voies, la situation au Mali risque de devenir une poudrière pour l'ensemble de la sous-région du Sahel. La position algérienne a été vivement soutenue par les Etats-Unis. La preuve, le commandant de l'Africom, Carter Ham, a été clair et net sur la question malienne en déclarant à partir d'Alger, « La situation au Mali ne peut être que politique et diplomatique ». Un homme militaire parlant de la politique, Carter Ham a voulu porter un message clair aux Français et à leurs alliés, cela à partir d'Alger, lequel consistait au refus des Américains et Algériens pour une intervention étrangère dans la région. Cet alignement américain sur la position d'Alger est venu dans son timing, voire au lendemain du discours du président français devant l'Onu. Tout comme les Américains, les Nigérians souffrant, aussi, du terrorisme salafiste, ont choisi Alger pour appuyer la solution proposée par l'Algérie. Le Nigeria, deuxième force économique en Afrique, a toujours été un partenaire incontournable pour Alger, elle vient de confirmer, à travers le dossier malien, son appui à la position algérienne. Enfin, l'Afrique du Sud, le partenaire solide de l'Algérie, a déclaré sa position incontestable face à la crise malienne. C'est à partir du Prétoria, capitale d'Afrique du Sud, que le Président sud-africain, Jacob Zuma, a déclaré le refus de son pays d'une intervention militaire étrangère au Mali. "Oui pour une intervention armée", insistent certains, "non" pensent d'autres. L'intervention militaire étrangère au Nord-Mali est devenue une question de souveraineté pour certaines capitales, alors que d'autres disent qu'il est trop tôt pour parler de cela. Pour expliquer mieux les différends entre de nombreux pays, autour de la question d'une éventuelle intervention militaire au Mali, nous vous proposons la chronologie des derniers évènements avec, bien entendu, ce qui est escompté dans les prochains jours. Tout d'abord, il faut revenir en arrière, plus exactement au 26 août passé. Date où les évènements ont pris un sérieux virage dans le dossier malien. Ainsi, le 26 août dernier, la France, par la voie de son président, François Hollande avait insisté auprès de l'Onu afin que son conseil de sécurité accepte la demande française appelant à une intervention militaire au Mali. Cette position française a été appuyée par certains pays d'Afrique de Nord, mais aussi par des capitales africaines. Nous parlons, ici, du Maroc, de la Mauritanie et récemment du Sénégal qui, par la voie de son ex-président, Abdou Diouf, a appelé, hier, sur la chaîne française TV5, l'intervention militaire au Mali pour déloger les terroristes d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Ce n'est pas étonnant puisqu'on connaît depuis la nuit des temps, la position sénégalaise appuyant, toujours, la France. Mieux, le Président français, Hollande, sera à Dakar le 12 octobre prochain pour participer au Sommet des chefs d'Etat de la francophonie. Un Sommet qui, par lequel, l'ex-président sénégalais, Abdou Diouf, a trouvé une belle occasion pour affirmer l'appui de son pays à l'intervention militaire française au Mali. Dakar, Rabat ou encore Nouakchott ont soutenu, tour à tour, la position française concernant le dossier malien. Pour la Mauritanie (alliée du Maroc du dossier Sahraouie), le choix militaire est irrévocable et la France est le premier « maillon fort » pour commanditer une intervention militaire au Mali, c'est ce qu'a déclaré son ministre des Affaires étrangères, Hamadi Ould Hamadi, lors de son discours devant l'assemblée de l'Onu. Face à lui, le Maroc, vieux partenaire de la France, lui aussi, soutient sans relâche Paris. Des intérêts communs entre Rabat et Paris sont à l'origine de ce soutien marocain à la France, notamment la position française face au dossier sahraoui, dont Paris défend la proposition marocaine qui consiste en l'autodétermination au peuple sahraoui. En guise de cette position française, le Maroc du Mohamed VI, rend, à son tour, un « cadeau » à Paris, en le soutenant dans sa probable intervention militaire au Mali. Washington s'aligne sur Alger Face au « clan » français, un autre « clan » se dit hostile à une intervention militaire étrangère au nord du Mali pour combattre le terrorisme. Il s'agit des pays de l'Algérie, les Etats-Unis, le Nigeria et l'Afrique du Sud. L'Algérie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a présenté les « ingrédients » ayant émané à la situation au Nord-du Mali, tout en présentant les clefs pour sortir de cette crise. Alger préfère les solutions politiques et diplomatiques pour arriver à « éteindre » la crise malienne. Sans ces deux voies, la situation au Mali risque de devenir une poudrière pour l'ensemble de la sous-région du Sahel. La position algérienne a été vivement soutenue par les Etats-Unis. La preuve, le commandant de l'Africom, Carter Ham, a été clair et net sur la question malienne en déclarant à partir d'Alger, « La situation au Mali ne peut être que politique et diplomatique ». Un homme militaire parlant de la politique, Carter Ham a voulu porter un message clair aux Français et à leurs alliés, cela à partir d'Alger, lequel consistait au refus des Américains et Algériens pour une intervention étrangère dans la région. Cet alignement américain sur la position d'Alger est venu dans son timing, voire au lendemain du discours du président français devant l'Onu. Tout comme les Américains, les Nigérians souffrant, aussi, du terrorisme salafiste, ont choisi Alger pour appuyer la solution proposée par l'Algérie. Le Nigeria, deuxième force économique en Afrique, a toujours été un partenaire incontournable pour Alger, elle vient de confirmer, à travers le dossier malien, son appui à la position algérienne. Enfin, l'Afrique du Sud, le partenaire solide de l'Algérie, a déclaré sa position incontestable face à la crise malienne. C'est à partir du Prétoria, capitale d'Afrique du Sud, que le Président sud-africain, Jacob Zuma, a déclaré le refus de son pays d'une intervention militaire étrangère au Mali.