paralysée par des grèves Quelques centaines de personnes ont manifesté, lundi à Sidi Bouzid, et des enseignants ont observé une grève, pour dénoncer l'arrestation de manifestants la semaine dernière dans cette région, a rapporté l'agence de presse TAP. La grogne a également gagné la région limitrophe de Kasserine, dans le Centre-ouest, où une grève générale paralysait la localité de Laâyoune (22.000 habitants) pour protester contre l'exclusion et le chômage qui atteint le taux de 50%, selon des correspondants de presse. A Sidi Bouzid, les protestataires ont défilé dans le centre-ville avant de se rassembler face au siège du gouvernorat (préfecture), réclamant, notamment, la démission du gouverneur, d'après la TAP. Par ailleurs, une grande partie des enseignants du secondaire ont refusé de travailler lundi, un collègue faisant partie des manifestants dont ils réclament la libération. Douze personnes avaient été arrêtées mercredi après plusieurs jours de protestations contre le chômage et la précarité, et de nouvelles interpellations s'étaient produites le lendemain. Sidi Bouzid a été le berceau de la révolte qui a renversé l'ancien président Zine El-Abidine Ben Ali en janvier 2011. La région accuse l'actuel gouvernement dominé par le parti Ennahda d'ignorer les revendications populaires, en particulier la création d'emplois. paralysée par des grèves Quelques centaines de personnes ont manifesté, lundi à Sidi Bouzid, et des enseignants ont observé une grève, pour dénoncer l'arrestation de manifestants la semaine dernière dans cette région, a rapporté l'agence de presse TAP. La grogne a également gagné la région limitrophe de Kasserine, dans le Centre-ouest, où une grève générale paralysait la localité de Laâyoune (22.000 habitants) pour protester contre l'exclusion et le chômage qui atteint le taux de 50%, selon des correspondants de presse. A Sidi Bouzid, les protestataires ont défilé dans le centre-ville avant de se rassembler face au siège du gouvernorat (préfecture), réclamant, notamment, la démission du gouverneur, d'après la TAP. Par ailleurs, une grande partie des enseignants du secondaire ont refusé de travailler lundi, un collègue faisant partie des manifestants dont ils réclament la libération. Douze personnes avaient été arrêtées mercredi après plusieurs jours de protestations contre le chômage et la précarité, et de nouvelles interpellations s'étaient produites le lendemain. Sidi Bouzid a été le berceau de la révolte qui a renversé l'ancien président Zine El-Abidine Ben Ali en janvier 2011. La région accuse l'actuel gouvernement dominé par le parti Ennahda d'ignorer les revendications populaires, en particulier la création d'emplois.