Le Mouvement sudiste, un groupe qui réclame l'autonomie du sud du Yémen, a annoncé mercredi, à l'issue d'un congrès, son boycott du dialogue national, proposé par le gouvernement pour la mi-novembre. Dans un communiqué, publié au terme de trois jours de congrès à Aden, principale ville du Sud, le mouvement déclare "refuser de participer à la conférence du dialogue national". Le dialogue national est prévu dans le cadre de l'accord sur une transition politique au Yémen après le départ de l'ex-président Ali Abdallah Saleh, contraint de quitter le pouvoir en février dernier sous la pression de la rue. Ce dialogue, censé élaborer une nouvelle Constitution et préparer des élections à la fin de la transition en février 2014, sera "convoqué à la mi-novembre et se poursuivra pendant six mois", avait déclaré fin septembre le président Abd Rabbo Mansour Hadi. Les autonomistes sudistes et les Zaïdites chiites, en rébellion dans le nord depuis 2004 contre le pouvoir central de Sanaa, sont invités au dialogue. "Personne ne sera exclu du dialogue, qui sera ouvert à l'examen de toutes les questions concernant l'avenir du Yémen, en toute transparence et sans ligne rouge", avait assuré le président Hadi. Le Mouvement sudiste, un groupe qui réclame l'autonomie du sud du Yémen, a annoncé mercredi, à l'issue d'un congrès, son boycott du dialogue national, proposé par le gouvernement pour la mi-novembre. Dans un communiqué, publié au terme de trois jours de congrès à Aden, principale ville du Sud, le mouvement déclare "refuser de participer à la conférence du dialogue national". Le dialogue national est prévu dans le cadre de l'accord sur une transition politique au Yémen après le départ de l'ex-président Ali Abdallah Saleh, contraint de quitter le pouvoir en février dernier sous la pression de la rue. Ce dialogue, censé élaborer une nouvelle Constitution et préparer des élections à la fin de la transition en février 2014, sera "convoqué à la mi-novembre et se poursuivra pendant six mois", avait déclaré fin septembre le président Abd Rabbo Mansour Hadi. Les autonomistes sudistes et les Zaïdites chiites, en rébellion dans le nord depuis 2004 contre le pouvoir central de Sanaa, sont invités au dialogue. "Personne ne sera exclu du dialogue, qui sera ouvert à l'examen de toutes les questions concernant l'avenir du Yémen, en toute transparence et sans ligne rouge", avait assuré le président Hadi.