Hamlaoui Akkouchi, secrétaire général d'El Islah, a défendu hier à Alger devant un parterre de journalistes la mémoire du président Chadli Bendjedid. Venus au siège national assister à une conférence de presse portant sur la participation de son parti aux élections locales prévues le 29 novembre prochain, les gens des médias ont dû assister à un hommage singulier à ce chef d'Etat. Mieux Akkouchi oppose Chadli à l'ensemble des responsables. «Chadli était quelqu'un, entre la démission et sa conscience, il a préféré sa conscience, c'était un homme intègre » et de s'interroger « qui aujourd'hui est capable de démissionner de son poste ? ». Selon lui « c'est Bendjedid qui a impulsé une dynamique nouvelle à la question palestinienne en posant les jalons de l'Etat palestinien à Alger». Et d'ajouter «il était démocrate invétéré, ne croyez pas les ragots qui disent que Chadli était analphabète, mais cet homme a fait beaucoup de choses, il est impossible que ce soit là l'œuvre d'un ignorant, autrefois je discutais avec Abdelkader Hadjar (du FLN) qui disait aimer la langue arabe, il m'a posé la question si je savais quel est le chef d'Etat qui a œuvré le plus pour développer la langue arabe, j'ai pensé évidemment à Boumediene, mais en lui donnant cette réponse, il me fit comprendre que c'était Chadli et personne d'autre». Ceci dit, le SG d'El Islah évoquant l'affaire du ressortissant algérien exécuté en Irak a fustigé les autorités algériennes qui selon lui « ne protègent pas leurs citoyens». Le chef islamiste a usé d'une pirouette sémantique pour faire le parallèle entre le parcours de cet Algérien identifié comme djihadiste ayant rejoint l'Irak pour appuyer les groupes islamistes et celui de Frantz Fanon, Che Guevarra et Pierre Chaulet. Akkouchi qualifie le pouvoir algérien de «dictatorial», dénonçant par là même les enlèvements, les arrestations arbitraires et la torture sans donner plus de précision, mis à part le fait de citer le cas du militant des droits de l'Homme, Yacine Zaïd. Selon lui les autorités doivent recourir à la pédagogie et non à l'emprisonnement. Il leur conseille, sans se soucier de se contredire, de «ramener des oulémas (docteurs de la foi) qui vont éduquer nos jeunes au lieu de les jeter en prison». Au chapitre des élections, El Islah a décidé d'y aller avec ses partenaires de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV). L'AAV présentera ses candidats dans 47 APW, ce qui équivaut à une couverture de 98 %. Pour ce qui est des municipalités, l'AAV investira 712 APC sur les 1.541 que compte l'Algérie, soit une couverture de 46 %. Les candidats, a expliqué Akkouchi, ont été autorisés à postuler selon les réalités locales, soit individuellement, soit au nom de l'AAV, soit au nom de deux partis. Hamlaoui Akkouchi, secrétaire général d'El Islah, a défendu hier à Alger devant un parterre de journalistes la mémoire du président Chadli Bendjedid. Venus au siège national assister à une conférence de presse portant sur la participation de son parti aux élections locales prévues le 29 novembre prochain, les gens des médias ont dû assister à un hommage singulier à ce chef d'Etat. Mieux Akkouchi oppose Chadli à l'ensemble des responsables. «Chadli était quelqu'un, entre la démission et sa conscience, il a préféré sa conscience, c'était un homme intègre » et de s'interroger « qui aujourd'hui est capable de démissionner de son poste ? ». Selon lui « c'est Bendjedid qui a impulsé une dynamique nouvelle à la question palestinienne en posant les jalons de l'Etat palestinien à Alger». Et d'ajouter «il était démocrate invétéré, ne croyez pas les ragots qui disent que Chadli était analphabète, mais cet homme a fait beaucoup de choses, il est impossible que ce soit là l'œuvre d'un ignorant, autrefois je discutais avec Abdelkader Hadjar (du FLN) qui disait aimer la langue arabe, il m'a posé la question si je savais quel est le chef d'Etat qui a œuvré le plus pour développer la langue arabe, j'ai pensé évidemment à Boumediene, mais en lui donnant cette réponse, il me fit comprendre que c'était Chadli et personne d'autre». Ceci dit, le SG d'El Islah évoquant l'affaire du ressortissant algérien exécuté en Irak a fustigé les autorités algériennes qui selon lui « ne protègent pas leurs citoyens». Le chef islamiste a usé d'une pirouette sémantique pour faire le parallèle entre le parcours de cet Algérien identifié comme djihadiste ayant rejoint l'Irak pour appuyer les groupes islamistes et celui de Frantz Fanon, Che Guevarra et Pierre Chaulet. Akkouchi qualifie le pouvoir algérien de «dictatorial», dénonçant par là même les enlèvements, les arrestations arbitraires et la torture sans donner plus de précision, mis à part le fait de citer le cas du militant des droits de l'Homme, Yacine Zaïd. Selon lui les autorités doivent recourir à la pédagogie et non à l'emprisonnement. Il leur conseille, sans se soucier de se contredire, de «ramener des oulémas (docteurs de la foi) qui vont éduquer nos jeunes au lieu de les jeter en prison». Au chapitre des élections, El Islah a décidé d'y aller avec ses partenaires de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV). L'AAV présentera ses candidats dans 47 APW, ce qui équivaut à une couverture de 98 %. Pour ce qui est des municipalités, l'AAV investira 712 APC sur les 1.541 que compte l'Algérie, soit une couverture de 46 %. Les candidats, a expliqué Akkouchi, ont été autorisés à postuler selon les réalités locales, soit individuellement, soit au nom de l'AAV, soit au nom de deux partis.