Le Conseil de sécurité a procédé lundi à son examen périodique de la situation au Moyen-Orient en faisant le point sur la crise syrienne et le conflit israélo-palestinien. Le Conseil de sécurité a procédé lundi à son examen périodique de la situation au Moyen-Orient en faisant le point sur la crise syrienne et le conflit israélo-palestinien. Venu présenter un nouvel état de la situation dans cette région devant le Conseil, le secrétaire général adjoint de l'Onu aux affaires politiques, Jeffrey Feltman, a souligné que la situation en Syrie, après 20 mois de crise, a atteint désormais de nouveaux sommets de brutalité et de violence, le bilan invérifiable des victimes ayant été estimé à 30.000 morts. ‘‘Les prédictions selon lesquelles le conflit pourrait déborder des frontières sont en train de se vérifier'', a-t-il constaté, ainsi que l'illustre la récente escalade à la frontière syro-turque. ‘‘La priorité de l'Onu demeure en faveur d'une solution politique et c'est ce que tente le Représentant spécial conjoint des Nations unies et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi'', a-t-il rappelé. Malgré l'insécurité et les défis que cela représente, les Nations unies continuent d'accroître la fourniture d'aide, selon M. Feltman. Alors que l'hiver approche, l'insuffisance des fonds disponibles devient un sujet de préoccupation, a-t-il alerté, précisant que le plan humanitaire qui a été fixé à 348 millions de dollars n'est couvert qu'à hauteur de 40%. Abordant la question palestinienne, M. Feltman s'est inquiété du décalage observé entre, d'un côté, les déclarations d'intention affichées par Israël et l'Autorité palestinienne en faveur d'une paix négociée, et de l'autre, ‘‘une réalité de terrain autrement plus inquiétante''. Estimant que l'impasse diplomatique se poursuit, il a regretté l'absence d'initiatives concrètes en direction d'un renouveau du dialogue sur les principales questions à résoudre. Outre la situation financière sévère que traverse l'Autorité palestinienne, le Secrétaire général adjoint s'est dit préoccupé par les questions de sécurité en Cisjordanie où les activités de colonisation se poursuivent. Présent à cette séance, l'Observateur permanent de la Palestine, Riyad Mansour, a déploré que le mépris manifeste d'Israël pour le droit international empêche toujours une reprise des pourparlers de paix et fragilise la viabilité d'un Etat palestinien. Il a aussi déploré qu'Israël poursuive sa politique expansionniste dans les territoires occupés palestiniens, notamment à El Qods-Est, affirmant que cette politique vise à remettre en question les frontières d'avant 1967, sur lesquelles est fondée la solution de deux Etats. Rappelant qu'El Qods-Est fait partie intégrante du territoire palestinien, M. Mansour a souhaité attirer l'attention du Conseil de sécurité sur les attaques croissantes perpétrées par des colons israéliens contre des lieux saints chrétiens et musulmans, notamment celles qui ont été perpétrées à proximité de la mosquée Al-Aqsa. Pour sa part, la représentante des Etats-Unis, Susan Rice, a déploré que la situation en Syrie ne faisait que s'aggraver. Assurant le Représentant spécial conjoint pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, du soutien des Etats-Unis, elle a indiqué que la transition en Syrie, qu'elle a jugée inévitable, avait d'ores et déjà commencé. La guerre d'Assad ‘‘est un défi pour tous les pays voisins de la Syrie, en particulier pour le Liban'', a poursuivi Mme Rice, qui a critiqué l'appui du Hezbollah libanais au président Assad. Concernant le conflit israélo-palestinien, Mme Rice a plaidé pour une reprise des pourparlers de paix, sans conditions préalables, en indiquant que les démarches unilatérales relatives au statut de la Palestine au sein des Nations Unies ‘‘ne contribuaient qu'à mettre en péril le processus de paix''. Par ailleurs, elle a appelé Israël à mettre fin aux attaques des colons israéliens, notamment celles qui ont conduit au vandalisme de lieux saints. De son côté, le Représentant de la Chine, M. Li Baodong, a souligne que son pays était préoccupé par la situation en Syrie, tout en insistant sur la nécessité que toute solution doive se baser sur la Charte des Nations unies. ‘‘La chine est opposée à toute initiative en faveur d'un changement imposé de régime'', a-t-il insisté, soulignant l'urgence de mettre un terme à toutes les incitations au recours à une solution militaire et a appelé la communauté internationale à appuyer les efforts du Représentant spécial conjoint, Lakhdar Brahimi. Pour la question palestinienne, il a rappelé que le Quartet pour le Moyen-Orient avait fixé la fin de l'année comme date pour parvenir à un accord, tout en soutenant que le Conseil de sécurité doive jouer un rôle plus grand, tout en soulignant le droit des Palestiniens à édifier un Etat, sur la base des frontières de 1967. Venu présenter un nouvel état de la situation dans cette région devant le Conseil, le secrétaire général adjoint de l'Onu aux affaires politiques, Jeffrey Feltman, a souligné que la situation en Syrie, après 20 mois de crise, a atteint désormais de nouveaux sommets de brutalité et de violence, le bilan invérifiable des victimes ayant été estimé à 30.000 morts. ‘‘Les prédictions selon lesquelles le conflit pourrait déborder des frontières sont en train de se vérifier'', a-t-il constaté, ainsi que l'illustre la récente escalade à la frontière syro-turque. ‘‘La priorité de l'Onu demeure en faveur d'une solution politique et c'est ce que tente le Représentant spécial conjoint des Nations unies et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi'', a-t-il rappelé. Malgré l'insécurité et les défis que cela représente, les Nations unies continuent d'accroître la fourniture d'aide, selon M. Feltman. Alors que l'hiver approche, l'insuffisance des fonds disponibles devient un sujet de préoccupation, a-t-il alerté, précisant que le plan humanitaire qui a été fixé à 348 millions de dollars n'est couvert qu'à hauteur de 40%. Abordant la question palestinienne, M. Feltman s'est inquiété du décalage observé entre, d'un côté, les déclarations d'intention affichées par Israël et l'Autorité palestinienne en faveur d'une paix négociée, et de l'autre, ‘‘une réalité de terrain autrement plus inquiétante''. Estimant que l'impasse diplomatique se poursuit, il a regretté l'absence d'initiatives concrètes en direction d'un renouveau du dialogue sur les principales questions à résoudre. Outre la situation financière sévère que traverse l'Autorité palestinienne, le Secrétaire général adjoint s'est dit préoccupé par les questions de sécurité en Cisjordanie où les activités de colonisation se poursuivent. Présent à cette séance, l'Observateur permanent de la Palestine, Riyad Mansour, a déploré que le mépris manifeste d'Israël pour le droit international empêche toujours une reprise des pourparlers de paix et fragilise la viabilité d'un Etat palestinien. Il a aussi déploré qu'Israël poursuive sa politique expansionniste dans les territoires occupés palestiniens, notamment à El Qods-Est, affirmant que cette politique vise à remettre en question les frontières d'avant 1967, sur lesquelles est fondée la solution de deux Etats. Rappelant qu'El Qods-Est fait partie intégrante du territoire palestinien, M. Mansour a souhaité attirer l'attention du Conseil de sécurité sur les attaques croissantes perpétrées par des colons israéliens contre des lieux saints chrétiens et musulmans, notamment celles qui ont été perpétrées à proximité de la mosquée Al-Aqsa. Pour sa part, la représentante des Etats-Unis, Susan Rice, a déploré que la situation en Syrie ne faisait que s'aggraver. Assurant le Représentant spécial conjoint pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, du soutien des Etats-Unis, elle a indiqué que la transition en Syrie, qu'elle a jugée inévitable, avait d'ores et déjà commencé. La guerre d'Assad ‘‘est un défi pour tous les pays voisins de la Syrie, en particulier pour le Liban'', a poursuivi Mme Rice, qui a critiqué l'appui du Hezbollah libanais au président Assad. Concernant le conflit israélo-palestinien, Mme Rice a plaidé pour une reprise des pourparlers de paix, sans conditions préalables, en indiquant que les démarches unilatérales relatives au statut de la Palestine au sein des Nations Unies ‘‘ne contribuaient qu'à mettre en péril le processus de paix''. Par ailleurs, elle a appelé Israël à mettre fin aux attaques des colons israéliens, notamment celles qui ont conduit au vandalisme de lieux saints. De son côté, le Représentant de la Chine, M. Li Baodong, a souligne que son pays était préoccupé par la situation en Syrie, tout en insistant sur la nécessité que toute solution doive se baser sur la Charte des Nations unies. ‘‘La chine est opposée à toute initiative en faveur d'un changement imposé de régime'', a-t-il insisté, soulignant l'urgence de mettre un terme à toutes les incitations au recours à une solution militaire et a appelé la communauté internationale à appuyer les efforts du Représentant spécial conjoint, Lakhdar Brahimi. Pour la question palestinienne, il a rappelé que le Quartet pour le Moyen-Orient avait fixé la fin de l'année comme date pour parvenir à un accord, tout en soutenant que le Conseil de sécurité doive jouer un rôle plus grand, tout en soulignant le droit des Palestiniens à édifier un Etat, sur la base des frontières de 1967.