La Réunion internationale des Nations unies à l'appui du processus de paix israélo-palestinien a appelé mardi les Israéliens et les Palestiniens à une reprise sans délai et sans conditions des négociations, a indiqué l'ONU dans un communiqué. La Réunion internationale des Nations unies à l'appui du processus de paix israélo-palestinien a appelé mardi les Israéliens et les Palestiniens à une reprise sans délai et sans conditions des négociations, a indiqué l'ONU dans un communiqué. Convoquée à l'initiative du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, cette réunion de deux jours, tenue à Bruxelles, a pour but de contribuer aux efforts internationaux en faveur de la paix en examinant le rôle que peut jouer l'Europe pour relancer le processus de négociations et en vue d'une solution prévoyant deux Etats. Le président de ce Comité, M. Abdou Salam Diallo, a noté que cette réunion se tient à un moment où l'Autorité palestinienne, en réponse à l'enlisement des négociations avec Israël, a entrepris une vaste campagne pour obtenir la plus large reconnaissance possible de l'Etat palestinien, tandis qu'Israël poursuit unilatéralement sa politique ''du fait accompli'' sur le terrain. Il a souligné que l'Union européenne, en tant que membre essentiel du Quatuor, doit davantage faire entendre sa voix sur la question de la Palestine. Le Comité, a-t-il poursuivi, estime que les négociations devraient aboutir à la création d'un Etat de Palestine souverain qui vivrait dans la paix et la sécurité aux côtés de l'Etat d'Israël sur la base des frontières de 1967, avec El-Qods-Est comme capitale, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et à l'Initiative de paix arabe. Dans un message lu par le Coordonnateur spécial adjoint des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Maxwell Gaylard, le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-Moon, a exprimé sa grande inquiétude face à l'absence de progrès dans le processus de paix israélo-palestinien et ce, à moins de trois mois de l'échéance fixée en septembre prochain pour la réalisation d'un accord sur la question du statut permanent et pour l'achèvement du plan de deux ans de l'Autorité palestinienne pour l'édification de l'Etat palestinien. Soulignant l'importance de principes fondamentaux concernant les frontières et les dispositions de sécurité, ainsi que les idées exprimées par le président américain Barack Obama lors de son discours du 19 mai, M. Ban Ki-moon a appelé les parties à une reprise sans retard et sans conditions des négociations. Il a également exprimé l'espoir que le Quatuor puisse contribuer à cette dynamique lors d'une prochaine réunion au niveau des chefs de délégation. Dans son message, le Secrétaire général de l'ONU a estimé que la communauté internationale doit contribuer aux efforts menés pour ramener les parties à la table des négociations et en insistant qu'il n'y a pas de temps à perdre.Pour sa part, M. Michel Goffin, représentant du gouvernement belge, a observé que la situation économique et sociale de la population de Ghaza, ainsi que la liberté de mouvement en Cisjordanie, territoire occupé, demeuraient préoccupantes. De son côté, M. John Gatt-Rutter, représentant adjoint de l'Union européenne pour la Cisjordanie et la bande de Ghaza, a fait remarquer que les attentes vis-à-vis de l'Union européenne étaient nombreuses et il a rappelé que le cœur de la politique européenne au Moyen-Orient est la création d'un Etat palestinien et la fin du conflit israélo-palestinien. Présente à cette rencontre, Mme Leila Chahid, Déléguée générale de la Palestine auprès de l'Union européenne, a souligné que ''les Palestiniens négocient depuis 20 ans, d'abord sur une base multilatérale puis bilatérale, frappant à toutes les portes''. Pour elle, ''il ne peut y avoir de négociations sans date limite tandis que la situation sur le terrain se détériore avec la poursuite de la construction de nouvelles colonies de peuplement''. Saluant l'aide de l'Union européenne, Mme Chahid a rappelé que les Palestiniens avaient développé un plan d'action qui avait permis de créer sous occupation des institutions reconnues par le FMI et la Banque mondiale. Mme Chahid a assuré qu'en septembre prochain, la démarche de la Palestine auprès de l'ONU ne sera pas unilatérale mais qu'il s'agit de l'exercice du droit inaliénable de tout peuple à être reconnu, et ce, sur la base des frontières de 1967. Convoquée à l'initiative du Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, cette réunion de deux jours, tenue à Bruxelles, a pour but de contribuer aux efforts internationaux en faveur de la paix en examinant le rôle que peut jouer l'Europe pour relancer le processus de négociations et en vue d'une solution prévoyant deux Etats. Le président de ce Comité, M. Abdou Salam Diallo, a noté que cette réunion se tient à un moment où l'Autorité palestinienne, en réponse à l'enlisement des négociations avec Israël, a entrepris une vaste campagne pour obtenir la plus large reconnaissance possible de l'Etat palestinien, tandis qu'Israël poursuit unilatéralement sa politique ''du fait accompli'' sur le terrain. Il a souligné que l'Union européenne, en tant que membre essentiel du Quatuor, doit davantage faire entendre sa voix sur la question de la Palestine. Le Comité, a-t-il poursuivi, estime que les négociations devraient aboutir à la création d'un Etat de Palestine souverain qui vivrait dans la paix et la sécurité aux côtés de l'Etat d'Israël sur la base des frontières de 1967, avec El-Qods-Est comme capitale, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité et à l'Initiative de paix arabe. Dans un message lu par le Coordonnateur spécial adjoint des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, M. Maxwell Gaylard, le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-Moon, a exprimé sa grande inquiétude face à l'absence de progrès dans le processus de paix israélo-palestinien et ce, à moins de trois mois de l'échéance fixée en septembre prochain pour la réalisation d'un accord sur la question du statut permanent et pour l'achèvement du plan de deux ans de l'Autorité palestinienne pour l'édification de l'Etat palestinien. Soulignant l'importance de principes fondamentaux concernant les frontières et les dispositions de sécurité, ainsi que les idées exprimées par le président américain Barack Obama lors de son discours du 19 mai, M. Ban Ki-moon a appelé les parties à une reprise sans retard et sans conditions des négociations. Il a également exprimé l'espoir que le Quatuor puisse contribuer à cette dynamique lors d'une prochaine réunion au niveau des chefs de délégation. Dans son message, le Secrétaire général de l'ONU a estimé que la communauté internationale doit contribuer aux efforts menés pour ramener les parties à la table des négociations et en insistant qu'il n'y a pas de temps à perdre.Pour sa part, M. Michel Goffin, représentant du gouvernement belge, a observé que la situation économique et sociale de la population de Ghaza, ainsi que la liberté de mouvement en Cisjordanie, territoire occupé, demeuraient préoccupantes. De son côté, M. John Gatt-Rutter, représentant adjoint de l'Union européenne pour la Cisjordanie et la bande de Ghaza, a fait remarquer que les attentes vis-à-vis de l'Union européenne étaient nombreuses et il a rappelé que le cœur de la politique européenne au Moyen-Orient est la création d'un Etat palestinien et la fin du conflit israélo-palestinien. Présente à cette rencontre, Mme Leila Chahid, Déléguée générale de la Palestine auprès de l'Union européenne, a souligné que ''les Palestiniens négocient depuis 20 ans, d'abord sur une base multilatérale puis bilatérale, frappant à toutes les portes''. Pour elle, ''il ne peut y avoir de négociations sans date limite tandis que la situation sur le terrain se détériore avec la poursuite de la construction de nouvelles colonies de peuplement''. Saluant l'aide de l'Union européenne, Mme Chahid a rappelé que les Palestiniens avaient développé un plan d'action qui avait permis de créer sous occupation des institutions reconnues par le FMI et la Banque mondiale. Mme Chahid a assuré qu'en septembre prochain, la démarche de la Palestine auprès de l'ONU ne sera pas unilatérale mais qu'il s'agit de l'exercice du droit inaliénable de tout peuple à être reconnu, et ce, sur la base des frontières de 1967.