Les terroristes d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) semblent décidés à faire de ses otages un "bouclier humain" en cas d'intervention militaire étrangère dans les mois à venir au Nord-Mali. C'est une réalité à ne pas négliger dans la mesure où treize nouveaux ressortissants étrangers, marins et humanitaires, viennent d'être enlevés par les islamistes armés. Les terroristes d'Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) semblent décidés à faire de ses otages un "bouclier humain" en cas d'intervention militaire étrangère dans les mois à venir au Nord-Mali. C'est une réalité à ne pas négliger dans la mesure où treize nouveaux ressortissants étrangers, marins et humanitaires, viennent d'être enlevés par les islamistes armés. Cela outre les treize otages détenus depuis des mois dans le Nord-Mali, parmi eux, quatre diplomates algériens et six otages français. Les terroristes d'Aqmi ont enlevé, encore une fois, treize autres otages, dont six humanitaires et sept marins. Le 14 octobre passé, des terroristes au nombre indéterminé se sont présentés au domicile appartenant à un Nigérien, dans les périmètres de la capitale Niamey. Les terroristes, qui parlaient arabe, tamasheq et haoussa, selon des témoins, ont enlevé des humanitaires d'origine nigérienne et tchadienne, au nombre de cinq ainsi que le propriétaire de la demeure. Quelques jours après, le 17 octobre dernier, un autre enlèvement perpétré par la même organisation criminelle, à savoir Aqmi, a eu lieu au Delta Niger, au Nigeria. Au total sept membres d'un équipage d'un paquebot français "Société Bourbonne" sont enlevés par des hommes fortement armés. Ici, six Russes et un ressortissant estonien, des marins de métier, ont été emmenés par les terroristes vers une destination inconnue, mais ce qui est sûr, le futur lieu où les sept marins seront transférés sera le Nord-Mali. Ainsi, en l'espace de quatre jours, treize ressortissants étrangers sont, donc, enlevés par les terroristes. Ajouter à ce nombre treize autres otages toujours détenus par au Sahel. Le Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) détient, depuis le 5 avril dernier, quatre otages algériens des diplomates, parmi eux le consul Boualem Sias. Alors qu'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) détient, depuis septembre 2010, neuf otages occidentaux, enlevés au Niger, plus exactement dans la région d'Agadez, parmi lesquels quatre Français. D'autres rapts ne sont pas à écarter La situation dans la sous-région du Sahel se dégrade de jour en jour. C'est le chaos au Nord-Mali. Au Niger, la panique des enlèvements a repris. En Mauritanie on craint le pire, surtout après les tirs nourris contre le Président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz. En Algérie les frontières ont été renforcés de crainte d'attentats suicides des groupes terroristes. Alors qu'au Nigeria on parle déjà d'un grand soutien apporté par le groupe terroriste "Boko Haram" à Aqmi et au Mujao en cas d'intervention militaire étrangère. Avec tous ces ingrédients la marmite risque d'exploser à tout moment au Sahel. Mais en attendant cette explosion, Aqmi est en train de gagner du temps, en opérant des enlèvements un peu partout dans la région du Sahel jusqu'au Delta Niger. Une tactique qui peut générer des conséquences graves se caractérisant par des pertes humaines, notamment parmi les otages et la population locale. De leur côté, les pays d'Afrique de l'Ouest, regroupés au sein de la Cédéao, ont décidé d'entamer une action militaire de grande envergure afin de libérer le Nord-Mali des mains des terroristes. Sur ce plan, le Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré (ancien négociateur des prises d'otages avec Aqmi) a décidé de mobiliser quelque 1.000 soldats sur les frontières burkina-maliennes, pour empêcher d'éventuelles infiltrations des terroristes armés. E Aqmi, de son côté, a apporté un vaste changement au Sahel, en désignant son nouveau numéro 2 qui n'est autre que Yahia Abou Hammam, remplaçant de Abou Alqama, tué en août dernier, dans des conditions douteuses. Cette nouvelle nomination a pour but de redonner du punch et de la confiance aux troupes terroristes, apparemment avec un moral bas suite aux revers subis ces derniers temps, particulièrement après la capture à Ghardaïa de Necib Tayeb par les forces spéciales de l'ANP, Pour rappel Necib Tayeb est le chef de la commission juridique d'Aqmi. Cela outre les treize otages détenus depuis des mois dans le Nord-Mali, parmi eux, quatre diplomates algériens et six otages français. Les terroristes d'Aqmi ont enlevé, encore une fois, treize autres otages, dont six humanitaires et sept marins. Le 14 octobre passé, des terroristes au nombre indéterminé se sont présentés au domicile appartenant à un Nigérien, dans les périmètres de la capitale Niamey. Les terroristes, qui parlaient arabe, tamasheq et haoussa, selon des témoins, ont enlevé des humanitaires d'origine nigérienne et tchadienne, au nombre de cinq ainsi que le propriétaire de la demeure. Quelques jours après, le 17 octobre dernier, un autre enlèvement perpétré par la même organisation criminelle, à savoir Aqmi, a eu lieu au Delta Niger, au Nigeria. Au total sept membres d'un équipage d'un paquebot français "Société Bourbonne" sont enlevés par des hommes fortement armés. Ici, six Russes et un ressortissant estonien, des marins de métier, ont été emmenés par les terroristes vers une destination inconnue, mais ce qui est sûr, le futur lieu où les sept marins seront transférés sera le Nord-Mali. Ainsi, en l'espace de quatre jours, treize ressortissants étrangers sont, donc, enlevés par les terroristes. Ajouter à ce nombre treize autres otages toujours détenus par au Sahel. Le Mouvement pour l'Unicité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) détient, depuis le 5 avril dernier, quatre otages algériens des diplomates, parmi eux le consul Boualem Sias. Alors qu'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) détient, depuis septembre 2010, neuf otages occidentaux, enlevés au Niger, plus exactement dans la région d'Agadez, parmi lesquels quatre Français. D'autres rapts ne sont pas à écarter La situation dans la sous-région du Sahel se dégrade de jour en jour. C'est le chaos au Nord-Mali. Au Niger, la panique des enlèvements a repris. En Mauritanie on craint le pire, surtout après les tirs nourris contre le Président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz. En Algérie les frontières ont été renforcés de crainte d'attentats suicides des groupes terroristes. Alors qu'au Nigeria on parle déjà d'un grand soutien apporté par le groupe terroriste "Boko Haram" à Aqmi et au Mujao en cas d'intervention militaire étrangère. Avec tous ces ingrédients la marmite risque d'exploser à tout moment au Sahel. Mais en attendant cette explosion, Aqmi est en train de gagner du temps, en opérant des enlèvements un peu partout dans la région du Sahel jusqu'au Delta Niger. Une tactique qui peut générer des conséquences graves se caractérisant par des pertes humaines, notamment parmi les otages et la population locale. De leur côté, les pays d'Afrique de l'Ouest, regroupés au sein de la Cédéao, ont décidé d'entamer une action militaire de grande envergure afin de libérer le Nord-Mali des mains des terroristes. Sur ce plan, le Président du Burkina Faso, Blaise Compaoré (ancien négociateur des prises d'otages avec Aqmi) a décidé de mobiliser quelque 1.000 soldats sur les frontières burkina-maliennes, pour empêcher d'éventuelles infiltrations des terroristes armés. E Aqmi, de son côté, a apporté un vaste changement au Sahel, en désignant son nouveau numéro 2 qui n'est autre que Yahia Abou Hammam, remplaçant de Abou Alqama, tué en août dernier, dans des conditions douteuses. Cette nouvelle nomination a pour but de redonner du punch et de la confiance aux troupes terroristes, apparemment avec un moral bas suite aux revers subis ces derniers temps, particulièrement après la capture à Ghardaïa de Necib Tayeb par les forces spéciales de l'ANP, Pour rappel Necib Tayeb est le chef de la commission juridique d'Aqmi.