N'assistons-nous pas à quelque chose d'inédit et en même temps de dangereux en Kabylie qui connaît son énième rapt ? Les populations de la Kabylie maritime, d'après les échos qui nous sont parvenus devaient être hier sur le pied de guerre pour aller libérer l'otage Aghilès Hadjou, 19 ans, enlevé il y a sept jours par des inconnus qui exigent une rançon. N'assistons-nous pas à quelque chose d'inédit et en même temps de dangereux en Kabylie qui connaît son énième rapt ? Les populations de la Kabylie maritime, d'après les échos qui nous sont parvenus devaient être hier sur le pied de guerre pour aller libérer l'otage Aghilès Hadjou, 19 ans, enlevé il y a sept jours par des inconnus qui exigent une rançon. On parle de la mise en place d'une grande caravane de volontaires qui serait composée de 4.000 éléments à qui échoient la mission d'aller à la recherche de l'otage en vue de le libérer. La population va-t-elle se substituer aux forces de l'ordre puisqu'on lui prête l'intention de sillonner les maquis environnants pour libérer le jeune homme avant l'Aïd ? Fils d'un entrepreneur de travaux publics, Aghilès qui souffre du diabète, a été enlevé au village de M'lata (ex-Tardieu), à 5 kilomètres à l'ouest d'Azzefoun. La disparition du jeune homme a été découverte par des villageois de Cheurfa, 5 km au sud de la ville d'Azeffoun, au moment où ils s'apprêtaient à faire un volontariat. Ils avaient trouvé le véhicule du jeune homme abandonné près de leur village. Lundi, en signe de solidarité avec la famille d'Aghilès, une grève générale suivie d'une marche avaient mobilisé quelque deux mille personnes dans le chef lieu de daïra. Ce phénomène reste tout de même curieux. Amnesty International qui s'est toujours illustrée par une sensibilité extrême par rapport à l'état des droits de l'Homme dans le monde, n'avait pas jugé utile de mentionner l'existence de ces enlèvements au motif (suivant les explications de son représentant à Alger) que la section algérienne n'avait jamais fait une enquête là-dessus. Pour autant ces crimes connaissent un suivi par la justice qui a eu à statuer sur des cas de personnes accusées d'enlèvements. Aussi, au moment même où la mobilisation pour la libération d'Aghilès atteignait le summum, le tribunal criminel de Tizi-Ouzou rejugeait l'affaire des assassins présumés de l'entrepreneur Hand Slimana. C'est la preuve que les affaires de kidnapping donnent lieu à des enquêtes policières, et qu'elles sont identifiées comme telles par les services de sécurité. Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, le rapt d'Aghilès Hadjou est le 72e d'une série qui avait commencé en 2005. Ces enlèvements qui paraissent être le fait de gangs de malfaiteurs ciblent les membres des familles nanties, entrepreneurs, commerçants ou industriels. Aucun de ces crimes semble-t-il n'a été jusqu'à aujourd'hui élucidé, tout ce qu'on sait, c'est que, souvent, l'otage est libéré et ce, après un certain temps de captivité. Est-ce qu'on a payé la rançon ? On ne sait pas exactement. Mais la famille qui vient d'endurer le calvaire a-t-elle intérêt à en parler, si cela avait été le cas ? Toujours est-il que ce qui est mis en avant c'est la forte mobilisation populaire qui a eu raison des ravisseurs, des ravisseurs qu'on arrête toutefois que rarement. On parle de la mise en place d'une grande caravane de volontaires qui serait composée de 4.000 éléments à qui échoient la mission d'aller à la recherche de l'otage en vue de le libérer. La population va-t-elle se substituer aux forces de l'ordre puisqu'on lui prête l'intention de sillonner les maquis environnants pour libérer le jeune homme avant l'Aïd ? Fils d'un entrepreneur de travaux publics, Aghilès qui souffre du diabète, a été enlevé au village de M'lata (ex-Tardieu), à 5 kilomètres à l'ouest d'Azzefoun. La disparition du jeune homme a été découverte par des villageois de Cheurfa, 5 km au sud de la ville d'Azeffoun, au moment où ils s'apprêtaient à faire un volontariat. Ils avaient trouvé le véhicule du jeune homme abandonné près de leur village. Lundi, en signe de solidarité avec la famille d'Aghilès, une grève générale suivie d'une marche avaient mobilisé quelque deux mille personnes dans le chef lieu de daïra. Ce phénomène reste tout de même curieux. Amnesty International qui s'est toujours illustrée par une sensibilité extrême par rapport à l'état des droits de l'Homme dans le monde, n'avait pas jugé utile de mentionner l'existence de ces enlèvements au motif (suivant les explications de son représentant à Alger) que la section algérienne n'avait jamais fait une enquête là-dessus. Pour autant ces crimes connaissent un suivi par la justice qui a eu à statuer sur des cas de personnes accusées d'enlèvements. Aussi, au moment même où la mobilisation pour la libération d'Aghilès atteignait le summum, le tribunal criminel de Tizi-Ouzou rejugeait l'affaire des assassins présumés de l'entrepreneur Hand Slimana. C'est la preuve que les affaires de kidnapping donnent lieu à des enquêtes policières, et qu'elles sont identifiées comme telles par les services de sécurité. Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, le rapt d'Aghilès Hadjou est le 72e d'une série qui avait commencé en 2005. Ces enlèvements qui paraissent être le fait de gangs de malfaiteurs ciblent les membres des familles nanties, entrepreneurs, commerçants ou industriels. Aucun de ces crimes semble-t-il n'a été jusqu'à aujourd'hui élucidé, tout ce qu'on sait, c'est que, souvent, l'otage est libéré et ce, après un certain temps de captivité. Est-ce qu'on a payé la rançon ? On ne sait pas exactement. Mais la famille qui vient d'endurer le calvaire a-t-elle intérêt à en parler, si cela avait été le cas ? Toujours est-il que ce qui est mis en avant c'est la forte mobilisation populaire qui a eu raison des ravisseurs, des ravisseurs qu'on arrête toutefois que rarement.