Le nouveau ministre de l'Education nationale, Abdellatif Baba Ahmed, donne l'air de suivre le même «chemin» que celui emprunté par son prédécesseur, Boubekeur Benbouzid, car les problèmes qui ont «épuisé» aussi bien les élèves que les travailleurs du secteur durant le «règne» de ce dernier se posent toujours avec acuité. Le nouveau ministre de l'Education nationale, Abdellatif Baba Ahmed, donne l'air de suivre le même «chemin» que celui emprunté par son prédécesseur, Boubekeur Benbouzid, car les problèmes qui ont «épuisé» aussi bien les élèves que les travailleurs du secteur durant le «règne» de ce dernier se posent toujours avec acuité. Le poids des cartables, dû à des programmes anormalement et inutilement chargés, mais aussi une grave surcharge des classes, restent parmi les problèmes majeurs auxquels les élèves font toujours face, et que le nouveau ministre donne l'air de peiner à prendre en charge convenablement. En Turquie on commence déjà à utiliser l'« Ipad » en remplacement des livres, chez nous on en reste au stade des promesses et Abdellatif Baba Ahmed a récemment indiqué que la pression sur les établissements scolaires disparaîtra pour la prochaine rentrée 2013-2014. Or, il faut dire que cela reste un défi à relever d'autant que le nombre d'élèves ne cesse d'aller crescendo et que les travaux de réalisation de nouveaux établissements accusent parfois, pour ne pas dire souvent, des retards quasi insurmontables. Mieux, le successeur de Benbouzid vient aussi de décider d'autoriser un repos « pédagogique » d'une semaine sur l'ensemble du territoire national. Une telle décision ne fera qu'aggraver les choses surtout lorsque l'on sait que les élèves arrivent difficilement à terminer leurs programmes à temps. Cette décision risque également de casser le rythme des études, puisque l'année scolaire a démarré il y a à peine quelques semaines. Ce n'est, certes, pas l'avis des élèves. L'un d'eux, collégien, s'exclame tout joyeux : «C'est super ! Premièrement je vais me reposer de mon cartable, voir mon programme de TV préféré, et enfin jouer à la Play Station avec mes copains... ». Une pareille joie est d'autant plus incompréhensible qu'à la fin de la semaine pédagogique ce sont les examens blancs qui les attendent de «pied ferme». Du côté des enseignants et des travailleurs, Abdellatif Baba Ahmed a vraiment du pain sur la planche puisque les syndicats autonomes du secteur de l'Education brandissent les mêmes revendications, notamment celles liées au statut particulier et aux œuvres sociales. En effet, il est vrai que les entités syndicales ont opté pour la carte de l'apaisement en décidant de «temporiser» leurs mouvements de contestation depuis la nomination du nouveau ministre et de lui donner un peu de temps, mais celles-ci sont prêtes à renouer avec la protestation si ce dernier ne prend pas en charge leurs revendications. Dans ce contexte, il convient de rappeler que l'Union nationale des travailleurs de l'éducation et de la formation a appelé, mercredi dernier à Alger, le ministère de l'Education nationale à la tenue d'une réunion de travail pour permettre à ce syndicat de présenter des propositions relatives au statut particulier des travailleurs du secteur et à ses textes d'application qui souffrent, selon son président, Sadek Dziri, de « dysfonctionnements qui ont été à l'origine de la non-classification des enseignants, professeurs de l'enseignement fondamental, proviseurs et censeurs de lycées ». Le président de cette entité syndicale a, en outre, indiqué que « de nombreuses entraves caractérisent le dossier des œuvres sociales en l'absence d'une structure nationale de gestion ». Selon B. Nadjib, professeur au secondaire depuis une quinzaine d'années, « l'amélioration de la qualité de l'éducation nationale ne se fera réellement qu'après la mise à niveau des cadres de l'éducation et des enseignants en général ». Côté parents, Safia nous fait part de ses inquiétudes concernant l'avenir intellectuel de sa progéniture : « La situation va en se dégradant depuis 15 ans. Le niveau des enseignants à travers le pays est loin d'être homogène. On devrait envisager une étude à cet effet pour segmenter les éducateurs en groupes homogènes et les soumettre à des programmes de mise à niveau appropriés, et à partir de là, nous pourrons discuter du système éducatif, notamment de la révision des programmes. Sans cela, il y a de quoi s'inquiéter quant à l'avenir de nos enfants ! » Ainsi la mission du nouveau ministre de l'Education nationale ne sera pas de tout repos attendu qu'il est tenu de solutionner tous les problèmes hérités de son prédécesseur. Le poids des cartables, dû à des programmes anormalement et inutilement chargés, mais aussi une grave surcharge des classes, restent parmi les problèmes majeurs auxquels les élèves font toujours face, et que le nouveau ministre donne l'air de peiner à prendre en charge convenablement. En Turquie on commence déjà à utiliser l'« Ipad » en remplacement des livres, chez nous on en reste au stade des promesses et Abdellatif Baba Ahmed a récemment indiqué que la pression sur les établissements scolaires disparaîtra pour la prochaine rentrée 2013-2014. Or, il faut dire que cela reste un défi à relever d'autant que le nombre d'élèves ne cesse d'aller crescendo et que les travaux de réalisation de nouveaux établissements accusent parfois, pour ne pas dire souvent, des retards quasi insurmontables. Mieux, le successeur de Benbouzid vient aussi de décider d'autoriser un repos « pédagogique » d'une semaine sur l'ensemble du territoire national. Une telle décision ne fera qu'aggraver les choses surtout lorsque l'on sait que les élèves arrivent difficilement à terminer leurs programmes à temps. Cette décision risque également de casser le rythme des études, puisque l'année scolaire a démarré il y a à peine quelques semaines. Ce n'est, certes, pas l'avis des élèves. L'un d'eux, collégien, s'exclame tout joyeux : «C'est super ! Premièrement je vais me reposer de mon cartable, voir mon programme de TV préféré, et enfin jouer à la Play Station avec mes copains... ». Une pareille joie est d'autant plus incompréhensible qu'à la fin de la semaine pédagogique ce sont les examens blancs qui les attendent de «pied ferme». Du côté des enseignants et des travailleurs, Abdellatif Baba Ahmed a vraiment du pain sur la planche puisque les syndicats autonomes du secteur de l'Education brandissent les mêmes revendications, notamment celles liées au statut particulier et aux œuvres sociales. En effet, il est vrai que les entités syndicales ont opté pour la carte de l'apaisement en décidant de «temporiser» leurs mouvements de contestation depuis la nomination du nouveau ministre et de lui donner un peu de temps, mais celles-ci sont prêtes à renouer avec la protestation si ce dernier ne prend pas en charge leurs revendications. Dans ce contexte, il convient de rappeler que l'Union nationale des travailleurs de l'éducation et de la formation a appelé, mercredi dernier à Alger, le ministère de l'Education nationale à la tenue d'une réunion de travail pour permettre à ce syndicat de présenter des propositions relatives au statut particulier des travailleurs du secteur et à ses textes d'application qui souffrent, selon son président, Sadek Dziri, de « dysfonctionnements qui ont été à l'origine de la non-classification des enseignants, professeurs de l'enseignement fondamental, proviseurs et censeurs de lycées ». Le président de cette entité syndicale a, en outre, indiqué que « de nombreuses entraves caractérisent le dossier des œuvres sociales en l'absence d'une structure nationale de gestion ». Selon B. Nadjib, professeur au secondaire depuis une quinzaine d'années, « l'amélioration de la qualité de l'éducation nationale ne se fera réellement qu'après la mise à niveau des cadres de l'éducation et des enseignants en général ». Côté parents, Safia nous fait part de ses inquiétudes concernant l'avenir intellectuel de sa progéniture : « La situation va en se dégradant depuis 15 ans. Le niveau des enseignants à travers le pays est loin d'être homogène. On devrait envisager une étude à cet effet pour segmenter les éducateurs en groupes homogènes et les soumettre à des programmes de mise à niveau appropriés, et à partir de là, nous pourrons discuter du système éducatif, notamment de la révision des programmes. Sans cela, il y a de quoi s'inquiéter quant à l'avenir de nos enfants ! » Ainsi la mission du nouveau ministre de l'Education nationale ne sera pas de tout repos attendu qu'il est tenu de solutionner tous les problèmes hérités de son prédécesseur.