Trois jours après sa réélection, le président Barack Obama a consacré sa première intervention publique, vendredi, à la dette et au déficit budgétaire dont les solutions de compromis apportées jusqu'ici font courir à la première puissance mondiale de graves conséquences sur les plans économique et social. Trois jours après sa réélection, le président Barack Obama a consacré sa première intervention publique, vendredi, à la dette et au déficit budgétaire dont les solutions de compromis apportées jusqu'ici font courir à la première puissance mondiale de graves conséquences sur les plans économique et social. Fort de sa confortable réélection, le président Obama s'est montré résolu à lutter contre l'ampleur de l'endettement et du déficit budgétaire dans lesquels sont englués les Etats-Unis, tout en promettant que cela ne se fera pas au détriment de la classe moyenne américaine. Dans son allocution prononcée à la Maison-Blanche, M. Obama a demandé au Congrès de réduire le déficit budgétaire "d'une manière équilibrée et responsable", précisant qu'il était ouvert au compromis. "Je suis ouvert à un compromis. Je suis ouvert aux idées nouvelles. Je suis engagé à résoudre nos problèmes budgétaires", a-t-il déclaré. Appelant les républicains à se joindre aux démocrates pour résoudre ensemble les problèmes économiques du pays, il a tenu à leur souligner, toutefois, qu'un des messages lancés par les résultats de l'élection présidentielle de mardi dernier est d'amener les Américains les plus riches à payer plus d'impôts. "Il s'agissait d'une question centrale lors de l'élection. Mardi soir, la majorité des Américains ont montré qu'ils étaient d'accord avec mon approche", selon lui. En effet, les sondages menés auprès des électeurs au jour des élections ont montré que 47% d'entre eux favorisent l'augmentation des impôts pour les riches alors que 35% s'y sont montrés contre. A ce propos, le président américain a également exhorté le Congrès d'adopter une loi dans les plus brefs délais afin de stopper les hausses automatiques d'impôts prévues dès la fin de l'année 2012 pour les ménages gagnant moins de 250.000 dollars par an. Dans ce sillage, il a invité les parlementaires républicains et démocrates à se réunir à la Maison-Blanche la semaine prochaine afin de mener les négociations sur ces épineuses questions financières de manière à construire un consensus. Un des gros enjeux de la dette fédérale est que si la Maison-Blanche et les élus républicains, qui dominent la Chambre des représentants, ne parviendraient pas à trouver un accord avant la fin décembre prochain, les Etats-Unis seront en situation de défaut de paiement. C'est que le plafond de la dette fédérale avait été fixé à 16.394 milliards de dollars à l'issue d'un accord de dernière minute conclu difficilement entre démocrates et républicains au Congrès en 2011 afin d'éviter ce défaut de paiement. Or, ce seuil devra être atteint, au plus tard, la fin décembre 2012 et à défaut d'un accord entre les deux parties pour le relever, les Etats-Unis ne pourront plus emprunter pour assumer leurs obligations telles le paiement des salaires de la fonction publique, les intérêts sur la dettepublique et le versement des pensions de retraites. La difficulté de trouver un accord définitif avaient fait perdre aux Etats-Unis leur "triple A", qui est la note parfaite de solvabilité, auprès de l'agence financière Standard and Poor's. Pour sa part, l'agence Moody's a menacé les Etats-Unis de rétrograder sa note ‘‘AAA'' de leur dette souveraine si les négociations budgétaires ne vont pas dans le sens d'une baisse de l'endettement à moyen terme. De surcroît, une absence d'accord déclenchera aux Etats-Unis un dispositif appelé "précipice budgétaire" qui signifie l'entrée en vigueur automatique de coupes budgétaires et hausses d'impôts pour réduire le déficit public, et ce, pour un montant de 600 milliards de dollars. S'il venait à se réaliser, ce scénario aboutirait à une récession de l'économie américaine alors que la reprise économique, avec 2% de croissance actuellement, n'arrive toujours pas à se consolider fortement et durablement. Fort de sa confortable réélection, le président Obama s'est montré résolu à lutter contre l'ampleur de l'endettement et du déficit budgétaire dans lesquels sont englués les Etats-Unis, tout en promettant que cela ne se fera pas au détriment de la classe moyenne américaine. Dans son allocution prononcée à la Maison-Blanche, M. Obama a demandé au Congrès de réduire le déficit budgétaire "d'une manière équilibrée et responsable", précisant qu'il était ouvert au compromis. "Je suis ouvert à un compromis. Je suis ouvert aux idées nouvelles. Je suis engagé à résoudre nos problèmes budgétaires", a-t-il déclaré. Appelant les républicains à se joindre aux démocrates pour résoudre ensemble les problèmes économiques du pays, il a tenu à leur souligner, toutefois, qu'un des messages lancés par les résultats de l'élection présidentielle de mardi dernier est d'amener les Américains les plus riches à payer plus d'impôts. "Il s'agissait d'une question centrale lors de l'élection. Mardi soir, la majorité des Américains ont montré qu'ils étaient d'accord avec mon approche", selon lui. En effet, les sondages menés auprès des électeurs au jour des élections ont montré que 47% d'entre eux favorisent l'augmentation des impôts pour les riches alors que 35% s'y sont montrés contre. A ce propos, le président américain a également exhorté le Congrès d'adopter une loi dans les plus brefs délais afin de stopper les hausses automatiques d'impôts prévues dès la fin de l'année 2012 pour les ménages gagnant moins de 250.000 dollars par an. Dans ce sillage, il a invité les parlementaires républicains et démocrates à se réunir à la Maison-Blanche la semaine prochaine afin de mener les négociations sur ces épineuses questions financières de manière à construire un consensus. Un des gros enjeux de la dette fédérale est que si la Maison-Blanche et les élus républicains, qui dominent la Chambre des représentants, ne parviendraient pas à trouver un accord avant la fin décembre prochain, les Etats-Unis seront en situation de défaut de paiement. C'est que le plafond de la dette fédérale avait été fixé à 16.394 milliards de dollars à l'issue d'un accord de dernière minute conclu difficilement entre démocrates et républicains au Congrès en 2011 afin d'éviter ce défaut de paiement. Or, ce seuil devra être atteint, au plus tard, la fin décembre 2012 et à défaut d'un accord entre les deux parties pour le relever, les Etats-Unis ne pourront plus emprunter pour assumer leurs obligations telles le paiement des salaires de la fonction publique, les intérêts sur la dettepublique et le versement des pensions de retraites. La difficulté de trouver un accord définitif avaient fait perdre aux Etats-Unis leur "triple A", qui est la note parfaite de solvabilité, auprès de l'agence financière Standard and Poor's. Pour sa part, l'agence Moody's a menacé les Etats-Unis de rétrograder sa note ‘‘AAA'' de leur dette souveraine si les négociations budgétaires ne vont pas dans le sens d'une baisse de l'endettement à moyen terme. De surcroît, une absence d'accord déclenchera aux Etats-Unis un dispositif appelé "précipice budgétaire" qui signifie l'entrée en vigueur automatique de coupes budgétaires et hausses d'impôts pour réduire le déficit public, et ce, pour un montant de 600 milliards de dollars. S'il venait à se réaliser, ce scénario aboutirait à une récession de l'économie américaine alors que la reprise économique, avec 2% de croissance actuellement, n'arrive toujours pas à se consolider fortement et durablement.