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L'édition de la réappropriation de l'Histoire par les jeunes cinéastres
Journées cinématographiques de Carthage
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 12 - 2012

La réappropriation de l'histoire par de jeunes cinéastes ainsi que le conflit et les violences en Palestine étaient au cœur des 24èmes Journées cinématographiques de Carthage (Jcc) qui ont fermé leurs portes officiellement à Tunis.
La majorité des œuvres étaient des réécritures de faits historiques, selon la lecture et les recherches effectuées par de jeunes cinéastes arabes et africains qui, pour la majorité, n'ont pas assisté aux évènements qu'ils traitent.
Bousculades, 9 avril 1938, co-réalisé par les Tunisiens Sawssen Saya et Tarak Khaladi ou Président Dia du réalisateur sénégalais Ousmane William Mbaye, tous deux primés aux Jcc samedi soir, concrétisent cette réappropriation de l'histoire pas une jeunesse qui souhaite forger ses propres idées.
Selon les propos du grand cinéaste palestinien Rashed Masheharawi, président du jury de la section du court métrage, cette édition a été par le contenu des œuvres en compétition, l'édition de la Palestine sans que rien ne soit prévu dans ce sens.
Un message fort qui en dit long sur l'intérêt porté par la jeune génération de cinéastes à la cause palestinienne.
En dehors de la soixantaine d'œuvres en sélection officielle et de la multitude de projection hommage et hors compétition, le public des 24es Jcc a battu tous les records d'affluence enregistrés pour cette manifestation avec pas moins de 100.000 entrées vendues sur les 13 salles qui ont accueilli les projections.
A titre d'exemple, le jeune réalisateur algérien Anis Djaâd a totalisé pas moins de 400 tickets d'entrées pour un programme de quatre courts métrages dont Le hublot, lauréat du meilleur scénario aux Jca (Journées cinématographiques d'Alger) 2011. L'évolution technique a, elle aussi, marqué les œuvres présentées, grâce notamment à l'apport de techniciens étrangers. Une évolution "vitale pour le cinéma africain", selon le cinéaste malien Souleyman Cissé qui estime que "les cinéastes (africains) n'ont à présent plus d'excuses".
Sans avoir reçu de distinction officielle pour les quatre œuvres en compétition, le cinéma algérien était présent à ces 24es Jcc par un hommage célébrant le cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie.
Dix-sept œuvres, de la plus ancienne, La voix du peuple co-réalisée par Djamel Chanderli et Mohamed Lakhdar Hamina en 1961, jusqu'à la plus récente Garagouz de Abdennour Zahzah sortie en 2011 ont été présentées.
Une mention spéciale a été attribuée au long métrage de fiction Parfums d'Alger de Rachid Benhadj par la Fédération internationale des ciné-clubs qui décerne le prix "Don Quichotte" au meilleur film sur l'actualité des sociétés arabes et africaines.
Avec la création du Fonds panafricain pour le cinéma et l'audiovisuel (Fpca), présidé par le cinéaste tunisien Farid Boughdir, les Jcc ont réalisé le rêve de plusieurs générations de cinéastes africains : le soutien financier et l'appui technique qui souvent pénalisent la production cinématographique et audiovisuelle africaine.
Le "marché du film", une nouvelle aventure qui a enchanté les cinéastes algériens présents par la fluidité et la facilité d'accéder aux organisateurs de festivals européens, place les Jcc en position de négociant en exportation d'œuvres arabes et africaines, en plus de conforter la position de ces journées comme alternative de distribution.
"Sept jours pour un film", une nouvelle opération installée en Tunisie dans le cadre des Jcc, représente avec le « Producer's network» (réseau de producteurs) une solution de formation et d'encadrement, voire de production pour les jeunes cinéastes arabes et africains porteurs de projets.
Outre les subventions et formations officielles, les Jcc sont le centre de gravité de toutes les organisations, fédérations et fondations, s'intéressant au cinéma et organisent dans le cadre des Jcc des concours d'écritures ou des présentations de projets aux fins de financement des meilleures propositions.
Le retour aux fondamentaux des Jcc s'est fait par le sacre du cinéma africain, particulièrement le cinéma sénégalais, dont La pirogue, long métrage de Moussa Touré, parrain artistique du Fpca, a reçu la Tanit d'or, la plus haute distinction des Jcc.
Première édition "post-révolution" en Tunisie, les 24es Jcc programmé des films comme Dégage de Mohamed Zran, Beautés cachées de Nouri Bouzid ou Bousculades, 9 avril 1938, co-réalisé par les jeunes Sawssen Saya et Tarak Khaladi, un clin d'oeil à la transition démocratique et une sorte de réponse aux attentes de la jeunesse tunisienne.
La réappropriation de l'histoire par de jeunes cinéastes ainsi que le conflit et les violences en Palestine étaient au cœur des 24èmes Journées cinématographiques de Carthage (Jcc) qui ont fermé leurs portes officiellement à Tunis.
La majorité des œuvres étaient des réécritures de faits historiques, selon la lecture et les recherches effectuées par de jeunes cinéastes arabes et africains qui, pour la majorité, n'ont pas assisté aux évènements qu'ils traitent.
Bousculades, 9 avril 1938, co-réalisé par les Tunisiens Sawssen Saya et Tarak Khaladi ou Président Dia du réalisateur sénégalais Ousmane William Mbaye, tous deux primés aux Jcc samedi soir, concrétisent cette réappropriation de l'histoire pas une jeunesse qui souhaite forger ses propres idées.
Selon les propos du grand cinéaste palestinien Rashed Masheharawi, président du jury de la section du court métrage, cette édition a été par le contenu des œuvres en compétition, l'édition de la Palestine sans que rien ne soit prévu dans ce sens.
Un message fort qui en dit long sur l'intérêt porté par la jeune génération de cinéastes à la cause palestinienne.
En dehors de la soixantaine d'œuvres en sélection officielle et de la multitude de projection hommage et hors compétition, le public des 24es Jcc a battu tous les records d'affluence enregistrés pour cette manifestation avec pas moins de 100.000 entrées vendues sur les 13 salles qui ont accueilli les projections.
A titre d'exemple, le jeune réalisateur algérien Anis Djaâd a totalisé pas moins de 400 tickets d'entrées pour un programme de quatre courts métrages dont Le hublot, lauréat du meilleur scénario aux Jca (Journées cinématographiques d'Alger) 2011. L'évolution technique a, elle aussi, marqué les œuvres présentées, grâce notamment à l'apport de techniciens étrangers. Une évolution "vitale pour le cinéma africain", selon le cinéaste malien Souleyman Cissé qui estime que "les cinéastes (africains) n'ont à présent plus d'excuses".
Sans avoir reçu de distinction officielle pour les quatre œuvres en compétition, le cinéma algérien était présent à ces 24es Jcc par un hommage célébrant le cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie.
Dix-sept œuvres, de la plus ancienne, La voix du peuple co-réalisée par Djamel Chanderli et Mohamed Lakhdar Hamina en 1961, jusqu'à la plus récente Garagouz de Abdennour Zahzah sortie en 2011 ont été présentées.
Une mention spéciale a été attribuée au long métrage de fiction Parfums d'Alger de Rachid Benhadj par la Fédération internationale des ciné-clubs qui décerne le prix "Don Quichotte" au meilleur film sur l'actualité des sociétés arabes et africaines.
Avec la création du Fonds panafricain pour le cinéma et l'audiovisuel (Fpca), présidé par le cinéaste tunisien Farid Boughdir, les Jcc ont réalisé le rêve de plusieurs générations de cinéastes africains : le soutien financier et l'appui technique qui souvent pénalisent la production cinématographique et audiovisuelle africaine.
Le "marché du film", une nouvelle aventure qui a enchanté les cinéastes algériens présents par la fluidité et la facilité d'accéder aux organisateurs de festivals européens, place les Jcc en position de négociant en exportation d'œuvres arabes et africaines, en plus de conforter la position de ces journées comme alternative de distribution.
"Sept jours pour un film", une nouvelle opération installée en Tunisie dans le cadre des Jcc, représente avec le « Producer's network» (réseau de producteurs) une solution de formation et d'encadrement, voire de production pour les jeunes cinéastes arabes et africains porteurs de projets.
Outre les subventions et formations officielles, les Jcc sont le centre de gravité de toutes les organisations, fédérations et fondations, s'intéressant au cinéma et organisent dans le cadre des Jcc des concours d'écritures ou des présentations de projets aux fins de financement des meilleures propositions.
Le retour aux fondamentaux des Jcc s'est fait par le sacre du cinéma africain, particulièrement le cinéma sénégalais, dont La pirogue, long métrage de Moussa Touré, parrain artistique du Fpca, a reçu la Tanit d'or, la plus haute distinction des Jcc.
Première édition "post-révolution" en Tunisie, les 24es Jcc programmé des films comme Dégage de Mohamed Zran, Beautés cachées de Nouri Bouzid ou Bousculades, 9 avril 1938, co-réalisé par les jeunes Sawssen Saya et Tarak Khaladi, un clin d'oeil à la transition démocratique et une sorte de réponse aux attentes de la jeunesse tunisienne.


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