La croissance économique américaine a enregistré au troisième trimestre son rythme de croissance le plus rapide depuis le début de l'année à plus de 2%, mais les négociations budgétaires n'ont marqué aucune avancée. La croissance économique américaine a enregistré au troisième trimestre son rythme de croissance le plus rapide depuis le début de l'année à plus de 2%, mais les négociations budgétaires n'ont marqué aucune avancée. Selon les statistiques publiées jeudi par le département du Commerce, le PIB des Etats-Unis a augmenté de 2,7% en rythme annualisé sur la période de juillet à septembre, soit la plus forte hausse trimestrielle depuis le quatrième trimestre 2011. Comparativement à ce chiffre, la croissance du PIB était de 1,3% au deuxième trimestre et de 2% au premier trimestre de l'année 2012. Cependant, les analystes considèrent que les conséquences de l'ouragan Sandy, qui a frappé la côte Est des Etats-Unis, il y a un mois, et les inquiétudes liées au "précipice budgétaire", devraient limiter la progression du PIB au quatrième trimestre. Ces craintes sont d'autant justifiées que les négociations sur l'impasse budgétaire, entamées depuis deux semaines entre les élus républicains et la Maison-Blanche, n'ont toujours pas réalisé d'avancées significatives. Alors qu'il s'était dit optimiste récemment quant à la possibilité de parvenir à un accord, le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, s'est finalement ravisé pour faire part, jeudi, de sa "déception" du manque de progrès substantiels dans les pourparlers afin d'éviter le "précipice budgétaire" qui signifie l'arrivée à expiration au 1er janvier 2013 d'allègements d'impôts y compris pour les ménages moins aisés, et l'entrée en vigueur de coupes importantes dans les dépenses publiques pour un montant global de 600 milliards de dollars. Dans ce sens, il a appelé la Maison-Blanche à s'attaquer sérieusement à la question des coupes budgétaires et à préciser quelles réductions de dépenses elle comptait accepter afin de parvenir à un accord. Lors de son briefing quotidien, le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, a déclaré qu'il n'y aurait pas d'accord sur la réduction du déficit budgétaire tant que les Républicains n'accepteraient pas de relever les taux d'imposition sur les ménages les plus aisés. Selon lui, le président Barack Obama refuse de signer toute loi qui prolongera les cadeaux fiscaux servis aux riches, décidés en 2003 par l'ex-président Gorge W. Bush. Pour tenter de faire avancer le dossier, la Maison-Blanche a dépêché jeudi au Congrès le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, pour en discuter avec les chefs de file du parlement, marquant les premières réunions de haut niveau entre les deux camps. La gravité des conséquences d'un "précipice budgétaire" a été signalée à plusieurs reprises par les organisations économiques mondiales dont notamment le FMI et l'OCDE. C'est que l'enjeu des négociations consiste à trouver un terrain d'entente sur le relèvement du plafond de la dette fédérale et sur les moyens de réduire le déficit budgétaire à travers une baisse des dépenses et une réforme fiscale.En effet, sans un accord avant le 31 décembre 2012 alors que les Etats-Unis auront atteint d'ici à cette date le seuil limite de leur dette fixé à 16.394 milliards de dollars, ce pays se trouvera dans une situation de défaut de paiement. S'il venait à se réaliser, le scénario du "précipice budgétaire" aura de graves conséquences sur les entreprises et les ménages américains et se traduira par une récession de l'économie de la première puissance mondiale. Au-delà de ses effets aux Etats-Unis, cette cure dÆaustérité engendrerait une baisse des importations américaines et, donc, une baisse de la croissance des pays fournisseurs du marché américain, une forte perturbation des marchés financiers et un recul des cours des matières premières qui pèsera sur les recettes d'exportations des pays producteurs. Selon les statistiques publiées jeudi par le département du Commerce, le PIB des Etats-Unis a augmenté de 2,7% en rythme annualisé sur la période de juillet à septembre, soit la plus forte hausse trimestrielle depuis le quatrième trimestre 2011. Comparativement à ce chiffre, la croissance du PIB était de 1,3% au deuxième trimestre et de 2% au premier trimestre de l'année 2012. Cependant, les analystes considèrent que les conséquences de l'ouragan Sandy, qui a frappé la côte Est des Etats-Unis, il y a un mois, et les inquiétudes liées au "précipice budgétaire", devraient limiter la progression du PIB au quatrième trimestre. Ces craintes sont d'autant justifiées que les négociations sur l'impasse budgétaire, entamées depuis deux semaines entre les élus républicains et la Maison-Blanche, n'ont toujours pas réalisé d'avancées significatives. Alors qu'il s'était dit optimiste récemment quant à la possibilité de parvenir à un accord, le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, s'est finalement ravisé pour faire part, jeudi, de sa "déception" du manque de progrès substantiels dans les pourparlers afin d'éviter le "précipice budgétaire" qui signifie l'arrivée à expiration au 1er janvier 2013 d'allègements d'impôts y compris pour les ménages moins aisés, et l'entrée en vigueur de coupes importantes dans les dépenses publiques pour un montant global de 600 milliards de dollars. Dans ce sens, il a appelé la Maison-Blanche à s'attaquer sérieusement à la question des coupes budgétaires et à préciser quelles réductions de dépenses elle comptait accepter afin de parvenir à un accord. Lors de son briefing quotidien, le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, a déclaré qu'il n'y aurait pas d'accord sur la réduction du déficit budgétaire tant que les Républicains n'accepteraient pas de relever les taux d'imposition sur les ménages les plus aisés. Selon lui, le président Barack Obama refuse de signer toute loi qui prolongera les cadeaux fiscaux servis aux riches, décidés en 2003 par l'ex-président Gorge W. Bush. Pour tenter de faire avancer le dossier, la Maison-Blanche a dépêché jeudi au Congrès le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner, pour en discuter avec les chefs de file du parlement, marquant les premières réunions de haut niveau entre les deux camps. La gravité des conséquences d'un "précipice budgétaire" a été signalée à plusieurs reprises par les organisations économiques mondiales dont notamment le FMI et l'OCDE. C'est que l'enjeu des négociations consiste à trouver un terrain d'entente sur le relèvement du plafond de la dette fédérale et sur les moyens de réduire le déficit budgétaire à travers une baisse des dépenses et une réforme fiscale.En effet, sans un accord avant le 31 décembre 2012 alors que les Etats-Unis auront atteint d'ici à cette date le seuil limite de leur dette fixé à 16.394 milliards de dollars, ce pays se trouvera dans une situation de défaut de paiement. S'il venait à se réaliser, le scénario du "précipice budgétaire" aura de graves conséquences sur les entreprises et les ménages américains et se traduira par une récession de l'économie de la première puissance mondiale. Au-delà de ses effets aux Etats-Unis, cette cure dÆaustérité engendrerait une baisse des importations américaines et, donc, une baisse de la croissance des pays fournisseurs du marché américain, une forte perturbation des marchés financiers et un recul des cours des matières premières qui pèsera sur les recettes d'exportations des pays producteurs.