La grève a été gelée et non pas annulée, cela suite à la prise de conscience des répercussions fâcheuses provoquées par une crise du lait et peut-être pour gagner du temps dans les négociations. Le ministre de l'Agriculture et du Développement Rural, Rachid Benaïssa a tenu hier matin une réunion avec la Coordination nationale des syndicats du groupe public Giplait, leur demandant de patienter... La grève a été gelée et non pas annulée, cela suite à la prise de conscience des répercussions fâcheuses provoquées par une crise du lait et peut-être pour gagner du temps dans les négociations. Le ministre de l'Agriculture et du Développement Rural, Rachid Benaïssa a tenu hier matin une réunion avec la Coordination nationale des syndicats du groupe public Giplait, leur demandant de patienter... La distribution du lait en sachet pourrait connaître de fortes perturbations dans les jours à venir. En effet, la Coordination nationale des syndicats du groupe public Giplait avait lancé, le 20 novembre passé, un préavis de grève de 5 jours à partir du 5 décembre. Cette coordination réclame notamment l'augmentation des salaires des travailleurs du groupe Giplait, le droit d'être représentée au Conseil d'administration du groupe et la réintégration des travailleurs licenciés de la filiale des Arribs, dans la wilaya de Aïn Defla. Le groupe Giplait compte 19 filiales. C'est l'un des plus grands producteurs de lait en Algérie, avec une capacité de 1,4 milliard de litres par an. Sa production journalière est estimée à près de 3 millions de litres par jour. Les besoins en lait de la capitale sont presque entièrement couverts par sa filiale Colaital. Celle-ci produit, à elle seule, près de 70% de lait consommé au niveau de la capitale, soit une production de 550.000 litres par jour.La coordination syndicale du Groupe, a décidé de geler la grève et non pas l'annuler. Cette décision a été prise suite à la réunion du bureau de la Coordination syndicale du Groupe tenue à Alger, le 2 décembre, sous la présidence du secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, en présence du président de conseil d'administration, du directeur général du groupe Giplait, du secrétaire général de la FNTIAA et du secrétaire général de la Coordination syndicale des filiales Giplait et des directeurs centraux du Madr.Un accord a, donc, été trouvé concernant tous les points, sauf celui lié à l'augmentation des salaires. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa leur a demandé d'attendre, car cette grève risquerait de pousser les autres filiales du secteur, comme l'agroalimentaire, à demander une hausse de leurs salaires également. Mais les travailleurs ne font que temporiser et la grève et donc la pénurie de lait n'ont été que reportées. C'est ce que nous a indiqué le secrétaire général de l'unité de Birkhadem joint le même jour par téléphone. Selon Khelifi Ali, membre du bureau de la Coordination syndicale du groupe Giplait, contacté hier, la Coordination s'est félicité de l'ouverture des canaux de dialogue et de concertation avec le ministère de l'Agriculture et la direction du Groupe. « La rencontre avec le secrétaire général de ministère de l'Agriculture et le directeur du groupe a été une bonne chose dans la mesure où le dialogue est ouvert. Nous allons geler notre mouvement de débrayage suite à la satisfaction d'une grande partie de nos revendications. Maintenant nous souhaitons une suite favorable à la revendication salariale pour l'apaisement du climat social ». Le retour de la pénurie de lait en sachet serait un nouveau coup dur infligé aux ménages aux faibles revenus. « Après la grève de l'Etusa, on nous dit qu'une crise de lait menace, c'est intenable. Quand le secteur de la santé entend raison, c'est le secteur agro-alimentaire qui prend le relais avant de voir le secteur des transports prendre le relais, quand ce n'est pas les enseignants qui débrayent... On en a marre de vivre avec ces menaces perpetuelles » nous dira D. A. père de 7 enfants. Même cas pour B. I. une jeune maman dont les enfants ne sauraient se passer de lait. « J'ai appris à me méfier sachant qu'il n'y a jamais de fumée sans feu. A mon grand désespoir je dois vider mon congélateur pour le remplir de sachets de lait. Je vais également acheter du lait en poudre. ça ce n'est rien par rapport à la pénurie de gaz des dernières années ! C'était vraiment le comble pour un pays producteur ? Qui a dit que l'Algérie n'était pas le pays de tous les paradoxes ! » Pour mémoire, l'année dernière les citoyens algériens ont été marqués par une série de pénuries dont celle du lait. Cette nouvelle menace de pénurie de lait risque d'être la goutte de trop. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural va-t-il parvenir à satisfaire les demandes de la Coordination nationale des syndicats du groupe Giplait pour mettre fin à la menace qui pèse ? Affaire à suivre. La distribution du lait en sachet pourrait connaître de fortes perturbations dans les jours à venir. En effet, la Coordination nationale des syndicats du groupe public Giplait avait lancé, le 20 novembre passé, un préavis de grève de 5 jours à partir du 5 décembre. Cette coordination réclame notamment l'augmentation des salaires des travailleurs du groupe Giplait, le droit d'être représentée au Conseil d'administration du groupe et la réintégration des travailleurs licenciés de la filiale des Arribs, dans la wilaya de Aïn Defla. Le groupe Giplait compte 19 filiales. C'est l'un des plus grands producteurs de lait en Algérie, avec une capacité de 1,4 milliard de litres par an. Sa production journalière est estimée à près de 3 millions de litres par jour. Les besoins en lait de la capitale sont presque entièrement couverts par sa filiale Colaital. Celle-ci produit, à elle seule, près de 70% de lait consommé au niveau de la capitale, soit une production de 550.000 litres par jour.La coordination syndicale du Groupe, a décidé de geler la grève et non pas l'annuler. Cette décision a été prise suite à la réunion du bureau de la Coordination syndicale du Groupe tenue à Alger, le 2 décembre, sous la présidence du secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, en présence du président de conseil d'administration, du directeur général du groupe Giplait, du secrétaire général de la FNTIAA et du secrétaire général de la Coordination syndicale des filiales Giplait et des directeurs centraux du Madr.Un accord a, donc, été trouvé concernant tous les points, sauf celui lié à l'augmentation des salaires. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa leur a demandé d'attendre, car cette grève risquerait de pousser les autres filiales du secteur, comme l'agroalimentaire, à demander une hausse de leurs salaires également. Mais les travailleurs ne font que temporiser et la grève et donc la pénurie de lait n'ont été que reportées. C'est ce que nous a indiqué le secrétaire général de l'unité de Birkhadem joint le même jour par téléphone. Selon Khelifi Ali, membre du bureau de la Coordination syndicale du groupe Giplait, contacté hier, la Coordination s'est félicité de l'ouverture des canaux de dialogue et de concertation avec le ministère de l'Agriculture et la direction du Groupe. « La rencontre avec le secrétaire général de ministère de l'Agriculture et le directeur du groupe a été une bonne chose dans la mesure où le dialogue est ouvert. Nous allons geler notre mouvement de débrayage suite à la satisfaction d'une grande partie de nos revendications. Maintenant nous souhaitons une suite favorable à la revendication salariale pour l'apaisement du climat social ». Le retour de la pénurie de lait en sachet serait un nouveau coup dur infligé aux ménages aux faibles revenus. « Après la grève de l'Etusa, on nous dit qu'une crise de lait menace, c'est intenable. Quand le secteur de la santé entend raison, c'est le secteur agro-alimentaire qui prend le relais avant de voir le secteur des transports prendre le relais, quand ce n'est pas les enseignants qui débrayent... On en a marre de vivre avec ces menaces perpetuelles » nous dira D. A. père de 7 enfants. Même cas pour B. I. une jeune maman dont les enfants ne sauraient se passer de lait. « J'ai appris à me méfier sachant qu'il n'y a jamais de fumée sans feu. A mon grand désespoir je dois vider mon congélateur pour le remplir de sachets de lait. Je vais également acheter du lait en poudre. ça ce n'est rien par rapport à la pénurie de gaz des dernières années ! C'était vraiment le comble pour un pays producteur ? Qui a dit que l'Algérie n'était pas le pays de tous les paradoxes ! » Pour mémoire, l'année dernière les citoyens algériens ont été marqués par une série de pénuries dont celle du lait. Cette nouvelle menace de pénurie de lait risque d'être la goutte de trop. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural va-t-il parvenir à satisfaire les demandes de la Coordination nationale des syndicats du groupe Giplait pour mettre fin à la menace qui pèse ? Affaire à suivre.