Est-ce la fin de la fourniture de l'électricité subventionnée pour les ménages ? C'est dans le domaine du possible, à en croire le directeur général de l'Opérateur système, filiale de Sonelgaz, Abdelaali Baddache qui est intervenu, hier, sur les ondes de la Radio nationale. L'invité de la radio n'a fourni aucune date de cette possible révision de la tarification et si elle sera généralisée à tous les consommateurs, industriels et ménages ou si c'est uniquement les utilisateurs industriels qui seront touchés par cette hausse du prix de l'énergie électrique. Le directeur de la filiale de Sonelgaz avance comme argument le fait que «Sonelgaz doit faire face au challenge de doubler la capacité de production réalisée depuis 50 ans d'ici cinq ans et l'amener au consommateur». En termes de réalisation physique cela se traduit par le développement des lignes de transport à travers le pays, soit 12.000 à 15.000 km à réaliser et une cinquantaine de postes et développer les postes de distribution. Selon lui, «le programme de réalisation des 10 centrales arrêté jusqu'en 2017 devrait couvrir la croissance de la demande et non la consommation actuelle sachant qu'il y a 300.000 nouveaux raccordements chaque année», relevant que «pour couvrir la demande à long terme, nous devons disposer de 12.000 mégawatts d'ici 2017 avec une réserve légalement arrêtée à 20% de la capacité disponible de production». Quant au montant nécessaire pour mener à terme ce programme, «il dépasse les 12 milliards de dollars d'ici 2017, avec 2 milliards de dollars pour le réseau de transport, et le même montant pour l'infrastructure, soit un coût approximatif de 20 milliards de dollars à engager», selon Abdelaali Badache qui précise que «le programme des énergies renouvelables ne pourra remplacer l'énergie classique à court terme car les conditions d'investissement au niveau du pays ne sont pas encore réunies». Toujours est-il, le directeur de la filiale de Sonelgaz assure que «la capacité électrique actuelle permet de couvrir la demande à venir», attribuant les perturbations qui pourraient survenir aux intempéries qui endommagent les câbles. Selon lui, «la consommation en électricité durant cet hiver devrait atteindre 8.650 mégawatts en décembre, 9.400 mégawatts en janvier et le pic de 9.900 mégawatts en février». Le délestage, tant redouté par les consommateurs sera-t-il encore le moyen utilisé par Sonelgaz pour «équilibrer» la consommation d'énergie électrique ? Abdelaali Badache, rassure et «écarte tout délestage au cours de cette période grâce aux moyens de production suffisants». Pour lui, les coupures sont dues aux conditions socio-économiques qui contribuent à faire grimper la demande résidentielle et à saturer le réseau de distribution d'une part et aux retards enregistrés dans les ouvrages en cours de réalisation, d'autre part. Concernant les difficultés d'approvisionnement en électricité rencontrées dans la région du sud-est du pays, elles sont essentiellement causées par les problèmes d'acheminement vers ces localités, a-t-il expliqué. Par ailleurs, le premier responsable de l'opérateur Système, filiale de Sonelgaz, relativise le flux du marché de l'énergie électrique. Pour l'importation et l'exportation d'électricité, le chiffre minime, a-t-il souligné, soit de l'ordre de 100 à 150 mégawatts et souvent occasionnelle, dans le cadre de contrats d'échanges entre les pays du maghreb. Dans ce domaine l'Algérie est excédentaire en bilan global avec plus d'exportations que d'importations. Est-ce la fin de la fourniture de l'électricité subventionnée pour les ménages ? C'est dans le domaine du possible, à en croire le directeur général de l'Opérateur système, filiale de Sonelgaz, Abdelaali Baddache qui est intervenu, hier, sur les ondes de la Radio nationale. L'invité de la radio n'a fourni aucune date de cette possible révision de la tarification et si elle sera généralisée à tous les consommateurs, industriels et ménages ou si c'est uniquement les utilisateurs industriels qui seront touchés par cette hausse du prix de l'énergie électrique. Le directeur de la filiale de Sonelgaz avance comme argument le fait que «Sonelgaz doit faire face au challenge de doubler la capacité de production réalisée depuis 50 ans d'ici cinq ans et l'amener au consommateur». En termes de réalisation physique cela se traduit par le développement des lignes de transport à travers le pays, soit 12.000 à 15.000 km à réaliser et une cinquantaine de postes et développer les postes de distribution. Selon lui, «le programme de réalisation des 10 centrales arrêté jusqu'en 2017 devrait couvrir la croissance de la demande et non la consommation actuelle sachant qu'il y a 300.000 nouveaux raccordements chaque année», relevant que «pour couvrir la demande à long terme, nous devons disposer de 12.000 mégawatts d'ici 2017 avec une réserve légalement arrêtée à 20% de la capacité disponible de production». Quant au montant nécessaire pour mener à terme ce programme, «il dépasse les 12 milliards de dollars d'ici 2017, avec 2 milliards de dollars pour le réseau de transport, et le même montant pour l'infrastructure, soit un coût approximatif de 20 milliards de dollars à engager», selon Abdelaali Badache qui précise que «le programme des énergies renouvelables ne pourra remplacer l'énergie classique à court terme car les conditions d'investissement au niveau du pays ne sont pas encore réunies». Toujours est-il, le directeur de la filiale de Sonelgaz assure que «la capacité électrique actuelle permet de couvrir la demande à venir», attribuant les perturbations qui pourraient survenir aux intempéries qui endommagent les câbles. Selon lui, «la consommation en électricité durant cet hiver devrait atteindre 8.650 mégawatts en décembre, 9.400 mégawatts en janvier et le pic de 9.900 mégawatts en février». Le délestage, tant redouté par les consommateurs sera-t-il encore le moyen utilisé par Sonelgaz pour «équilibrer» la consommation d'énergie électrique ? Abdelaali Badache, rassure et «écarte tout délestage au cours de cette période grâce aux moyens de production suffisants». Pour lui, les coupures sont dues aux conditions socio-économiques qui contribuent à faire grimper la demande résidentielle et à saturer le réseau de distribution d'une part et aux retards enregistrés dans les ouvrages en cours de réalisation, d'autre part. Concernant les difficultés d'approvisionnement en électricité rencontrées dans la région du sud-est du pays, elles sont essentiellement causées par les problèmes d'acheminement vers ces localités, a-t-il expliqué. Par ailleurs, le premier responsable de l'opérateur Système, filiale de Sonelgaz, relativise le flux du marché de l'énergie électrique. Pour l'importation et l'exportation d'électricité, le chiffre minime, a-t-il souligné, soit de l'ordre de 100 à 150 mégawatts et souvent occasionnelle, dans le cadre de contrats d'échanges entre les pays du maghreb. Dans ce domaine l'Algérie est excédentaire en bilan global avec plus d'exportations que d'importations.