Le premier colloque international sur le commerce de détail et les centres commerciaux s'est tenu hier, dimanche à Alger. Les participants à cette rencontre ont tenu à souligner la nécessité de favoriser le développement du secteur de la grande distribution en vue de répondre à l'essor rapide du marché et cibler les besoins des consommateurs. A cette manifestation organisée par par la Chambre de commerce et d'industrie Suisse-Algérie, les intervenants ont mis en exergue les différents phénomènes sociologiques qui ont conduit à de profonds changements d'attitudes des consommateurs envers l'achat, relevant l'importance pour le commerce traditionnel d'accompagner ce changement pour capter des clients mieux informés, inconstants et toujours plus exigeants. Partant du constat que le marché algérien du commerce de détail recèle un important potentiel de développement, les différents intervenants ont plaidé pour le renforcement des conditions susceptibles de favoriser la distribution en Algérie et le commerce en général. Ils ont mis l'accent sur l'amélioration de l'accès au foncier industriel, aux crédits d'investissements, la constitution d'un cadre législatif favorable autour de la franchise et le lancement de formation spécialisée car, ont-ils estimé, "le métier de la vente ne s'improvise pas". Selon le président de la Chambre de commerce et d'industrie Suisse-Algérie et également président de la société des centres commerciaux d'Algérie, Alain Rolland, le secteur de la distribution en Algérie "a gagné en maturité", préconisant néanmoins l'amélioration des infrastructures et l'accessibilité tout en mettant l'accent sur la qualité, la formation et le soin apporté à l'ambiance et à l'environnement. Le secrétaire général au ministère du Commerce, Aissa Zelmati, a rappelé l'importance qu'accordent les pouvoirs publics à cette forme de commerce moderne et les efforts consentis pour réguler cette activité, annonçant que le ministère "se penche, actuellement, sur l'élaboration des textes de loi devant encadrer la franchise en Algérie". Il a rappelé dans ce contexte qu'une étude devant conduire à l'élaboration d'un schéma national directeur organisant la création des infrastructures commerciales sera lancée incessamment. Pour le directeur général de la régulation et de l'organisation des activités au ministère du Commerce, Ait Aberrahmane Abdelaziz, outre le fait que la grande distribution réalise des économies d'échelle et une diminution des coûts de distribution grâce à la consommation de masse, elle "peut constituer une incitation supplémentaire à la production nationale notamment par l'offre de débouchés". Le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Réda Hamiani a estimé, pour sa part, que la modernisation du secteur de la distribution se traduira "indéniablement" par des effets positifs pour les producteurs, à la fois, pour leur approvisionnement et la distribution de leurs produits, mais aussi pour les consommateurs par une amélioration de la qualité des produits et des prix plus bas du fait d'une meilleure efficacité qui aura pour effet des baisses des taux de marge. Le premier colloque international sur le commerce de détail et les centres commerciaux s'est tenu hier, dimanche à Alger. Les participants à cette rencontre ont tenu à souligner la nécessité de favoriser le développement du secteur de la grande distribution en vue de répondre à l'essor rapide du marché et cibler les besoins des consommateurs. A cette manifestation organisée par par la Chambre de commerce et d'industrie Suisse-Algérie, les intervenants ont mis en exergue les différents phénomènes sociologiques qui ont conduit à de profonds changements d'attitudes des consommateurs envers l'achat, relevant l'importance pour le commerce traditionnel d'accompagner ce changement pour capter des clients mieux informés, inconstants et toujours plus exigeants. Partant du constat que le marché algérien du commerce de détail recèle un important potentiel de développement, les différents intervenants ont plaidé pour le renforcement des conditions susceptibles de favoriser la distribution en Algérie et le commerce en général. Ils ont mis l'accent sur l'amélioration de l'accès au foncier industriel, aux crédits d'investissements, la constitution d'un cadre législatif favorable autour de la franchise et le lancement de formation spécialisée car, ont-ils estimé, "le métier de la vente ne s'improvise pas". Selon le président de la Chambre de commerce et d'industrie Suisse-Algérie et également président de la société des centres commerciaux d'Algérie, Alain Rolland, le secteur de la distribution en Algérie "a gagné en maturité", préconisant néanmoins l'amélioration des infrastructures et l'accessibilité tout en mettant l'accent sur la qualité, la formation et le soin apporté à l'ambiance et à l'environnement. Le secrétaire général au ministère du Commerce, Aissa Zelmati, a rappelé l'importance qu'accordent les pouvoirs publics à cette forme de commerce moderne et les efforts consentis pour réguler cette activité, annonçant que le ministère "se penche, actuellement, sur l'élaboration des textes de loi devant encadrer la franchise en Algérie". Il a rappelé dans ce contexte qu'une étude devant conduire à l'élaboration d'un schéma national directeur organisant la création des infrastructures commerciales sera lancée incessamment. Pour le directeur général de la régulation et de l'organisation des activités au ministère du Commerce, Ait Aberrahmane Abdelaziz, outre le fait que la grande distribution réalise des économies d'échelle et une diminution des coûts de distribution grâce à la consommation de masse, elle "peut constituer une incitation supplémentaire à la production nationale notamment par l'offre de débouchés". Le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE), Réda Hamiani a estimé, pour sa part, que la modernisation du secteur de la distribution se traduira "indéniablement" par des effets positifs pour les producteurs, à la fois, pour leur approvisionnement et la distribution de leurs produits, mais aussi pour les consommateurs par une amélioration de la qualité des produits et des prix plus bas du fait d'une meilleure efficacité qui aura pour effet des baisses des taux de marge.