Les vendeurs informels, d�plac�s depuis l��t� dernier, seront immatricul�s au niveau du registre du commerce. Une circulaire interminist�rielle (commerce, int�rieur et collectivit�s locales) a �t� adress�e aux walis le 5 d�cembre dernier, selon le secr�taire g�n�ral du minist�re du Commerce. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - S�exprimant hier � l�h�tel El-Aurassi, o� se d�roulait le 1er Colloque international sur le commerce de d�tail et les centres commerciaux, A�ssa Zelmati a indiqu� qu�en vertu de cette circulaire, les vendeurs informels qui ont �t� d�plac�s depuis la fin de l��t� dernier seront recens�s. Ces vendeurs b�n�ficieront d�une carte d�immatriculation d�livr�e par le Centre national du registre du commerce (CNRC) avant de pouvoir s�int�grer au circuit formel. A cette occasion, le repr�sentant du d�partement de Mustapha Benbada a affirm� que l�op�ration de r�sorption de l�informel se poursuit. �Il n�y a pas de marche arri�re. Le rouleau compresseur avance�, dira A�ssa Zelmati, d�mentant les supputations r�currentes sur le caract�re conjoncturel de cette op�ration. Cap sur le d�veloppement de la grande distribution Les pouvoirs publics ont engag� une dynamique en mati�re de modernisation des infrastructures commerciales et d�veloppement du r�seau de distribution, notamment la grande distribution. Cette dynamique a �t� justement abord�e lors de ce colloque organis� par la Chambre de commerce et d�industrie Suisse � Alg�rie (CCISA), en partenariat avec le Forum des chefs d�entreprises (FCE) et la Chambre alg�rienne de commerce et d�industrie (Caci). Ainsi, le d�veloppement des infrastructures de la grande distribution, notamment les sup�rettes, les super et hypermarch�s ainsi que les centres commerciaux, est � l�ordre du jour. Selon les donn�es du minist�re du Commerce, le circuit commercial alg�rien compte actuellement quatre hypermarch�s (une surface de vente �gale ou sup�rieure � 2 500 m2), 347 supermarch�s (surface de vente comprise entre 500 m2 et 2 500 m2) ainsi que 2 469 sup�rettes (surface comprise entre 120 et 500 m2). Cela m�me si le CNRC comptabilisait 49 hypermarch�s � la fin octobre 2012, n�ayant pas encore adapt� ses statistiques � la nouvelle r�glementation en vigueur depuis mars 2012 r�gissant la cr�ation et l�organisation des infrastructures commerciales. Notons que le d�veloppement des grandes surfaces, assez dynamique entre 2002 et 2009, marque depuis un fl�chissement certain, voire le risque de saturation, sachant que la grande affluence vers les grandes surfaces fait d�faut selon Mme Abdellaoui Meriem, directrice au CNRC, qui note plut�t �une �volution normale, notamment durant les cinq derni�res ann�es et qui est de 3 � 5%�. En attendant un sch�ma national directeur Et ce, en attendant que la distribution en franchise soit encadr�e par des textes l�gislatifs et r�glementaires, cette question n��tant pas actuellement � l�ordre du jour m�me si le minist�re du Commerce se penche l�-dessus, selon A�ssa Zelmati. Mais �galement en attendant qu�un sch�ma national directeur des infrastructures commerciales soit �labor�, une �tude devant �tre lanc�e en ce sens selon le directeur g�n�ral de la r�gulation et de l�organisation des activit�s au minist�re du Commerce, Abdelaziz A�t-Abderrahmane. Ce dernier, qui a explicit� l��volution de l�arsenal l�gislatif et r�glementaire r�gissant l�activit� commerciale, a indiqu� que cette �tude devrait booster le d�veloppement de la distribution, d�autant qu�elle permet de r�aliser des �conomies d'�chelle et une diminution des co�ts de distribution gr�ce � la consommation de masse, et qu��elle peut constituer une incitation suppl�mentaire � la production nationale, notamment par l'offre de d�bouch�s�. D�autres conditions restent � r�unir Comme il s�agit de d�velopper un arsenal de mesures fiscales et parafiscales notamment assez incitatives pour le d�veloppement de la grande distribution, un d�ficit patent �tant enregistr� � ce titre, notamment en phase d�exploitation et de fonctionnement. Et cela m�me si le directeur g�n�ral de l�Agence nationale de d�veloppement de l�investissement (Andi), Abdelkrim Mansouri, �voque prochainement des exon�rations fiscales int�ressantes, des concessions de terrains de gr� � gr�, des r�ductions sur le prix de la redevance locative calcul�e sur la valeur domaniale et un all�gement des charges patronales pour le recrutement des jeunes. D�autres CLS en perspective Il s�agit en somme d�encourager �le nivellement par le haut�, rel�vera le pr�sident de la CCISA, Alain Rolland, qui �voquera, face aux m�dias, la n�cessit� d�am�liorer tant l�acc�s au foncier et aux cr�dits d�investissement un cadre l�gislatif favorable et stable que de d�velopper la formation professionnelle, d�apprentissage et sp�cialis�e et d�am�liorer les dessertes et horaires de transport en d�veloppant notamment l�intermodalit�. Notons dans ce contexte qu�Alain Rolland s�est voulu optimiste sur le d�veloppement � terme des centres commerciaux et de loisirs (CLS), plusieurs infrastructures de ce type devant �tre lanc�es � Oran, S�tif et � l�ouest d�Alger sur le mod�le du CLS de Bab Ezzouar. C. B. �TRANGERS EXER�ANT DANS LE COMMERCE DE D�TAIL Le Qatar et la Tunisie en pole position Le nombre global d��trangers inscrits au registre du commerce, exer�ant dans le secteur du commerce de d�tail, s��l�ve, � la fin octobre 2012, � 2 182 op�rateurs dont 639 soci�t�s. Ce qui repr�sente une augmentation de +16,8% par rapport � la fin de l�ann�e 2011, apr�s une baisse constat�e depuis 2009. Selon les donn�es du Centre national du registre du commerce (CNRC), ce sont les Qataris et les Tunisiens qui sont en pole position en 2012. Ainsi, s�agissant des personnes morales, le CNRC constate que les nationalit�s des g�rants les plus r�pandues sont la qatarie pour 19,9%, chinoise (18,3%), �gyptienne (13,6%) et syrienne (10,6%). Quant aux personnes physiques, le CNRC observe que la nationalit� tunisienne repr�sente 32,7%, syrienne 21,6%, marocaine 20,2% et palestinienne 6%. L�importation domine le commerce de d�tail L�importation domine le commerce de d�tail. Certes, le volume global du commerce de d�tail en Alg�rie se situerait, selon le CNRC, se basant sur les chiffres de 2011, aux alentours de 3 370 milliards de dinars, soit environ 42 milliards de dollars, marge brute de 20% incluse (globalement 674 milliards de dinars). N�anmoins, la part des produits import�s et revendus en l��tat ou transform�s est de 69% du total. Ainsi, l�on note que l�importation de produits alimentaires repr�sente 1130 milliards de dinars alors que la production nationale n�en fournit que 500 milliards de dinars. De m�me que l�on rel�ve que l�importation des �quipements et autres articles et mat�riels repr�sente 600 milliards de dinars contre 330 milliards de dinars de production nationale. En outre, l�importation de textile, habillement, ameublement, cosm�tique, droguerie, article de m�nage repr�sente 300 milliards de dinars pour une production nationale de 200 milliards de dinars, tandis que les v�hicules et pi�ces de rechange import�s repr�sentent 300 milliards de dinars contre 10 milliards de dinars de production nationale. Pr�cisons que le nombre total des op�rateurs �conomiques exer�ant dans le commerce de d�tail s��l�ve, � fin octobre 2012, � 632 834, soit un taux de 38,2% par rapport � l�ensemble des secteurs �conomiques (1 658 690). Ceci repr�sente une �volution de 1,8% par rapport � la fin de l�ann�e 2011. C. B. D�VELOPPEMENT DE LA FRANCHISE L�espagnol Inditex s�implante � Alger Le groupe espagnol Inditex, leader mondial de la confection, s�installe en franchise en Alg�rie. Comptant les marques Zara, Stradivarius, Massimo Datti, Pull&Bear..., et pr�sent dans 78 pays au travers de 5 500 magasins, ce groupe compte s�implanter, d�s la mi-2013, sur pr�s de 5 000 m2 dans le Centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar. Ce qui permettra de densifier le r�seau de la franchise, plus d�une centaine d�enseignes �tant d�ja recens�es et plusieurs marques exprimant leur int�r�t pour s�implanter sur le march� alg�rien ou y revenir. Cela m�me si l�encadrement l�gislatif et r�glementaire manque encore.