Les paramédicaux reviennent à la charge. Après une accalmie qui aura duré plus d' une année, ils ont décidé d'initier un nouveau mouvement de protestation. Ce mouvement de débrayage sera, en effet, entamé à partir d'aujourd'hui. Les paramédicaux reviennent à la charge. Après une accalmie qui aura duré plus d' une année, ils ont décidé d'initier un nouveau mouvement de protestation. Ce mouvement de débrayage sera, en effet, entamé à partir d'aujourd'hui. Une grève de trois jours qui risque fort bien de paralyser tous les établissements hospitaliers du pays. Le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), qui a lancé cet appel à la grève, veut apparemment contraindre le ministère de tutelle, à savoir celui de la Santé, à être à l'écoute de ses doléances et à s'asseoir à la table des négociations. D'ailleurs, comme cela a été décidé par le conseil national du SAP, cette grève sera cyclique. Elle exprime le ras-le-bol des paramédicaux, dont les structures affiliées au SAP ont tenu des assemblées générales. Des assemblées générales qui sont toutes favorables au mouvement de débrayage. . En somme, l'on s'achemine tout droit vers u bras de fer et le ministre de la Santé, Abdelaziz Ziari, aura fort à faire avec ce mouvement qui intervient , pour rappel, après quelques jours seulement d'une autre grève initiée par les praticiens de la santé publique à l'appel du SNPSP. «Nous sommes déçus de l'attitude du ministère qui ne nous a pas contactés », a indiqué Lounes Gachi, le secrétaire général du SAP. Justement c'est à cause «du mutisme» et le «mépris affiché par la tutelle à l'égard de la corporation paramédicale» que le conseil national du SAP a décidé le 6 décembre dernier d'initier cette grève cyclique. Mais quelles sont les revendications non satisfaites pour lesquelles les paramédicaux vont débrayer à nouveau ? Le SAP accuse le ministère de la Santé de « non respect des dispositions statutaires régissant le corps paramédical ». Il cite dans ce cadre la question de l'intégration des infirmiers brevetés. Comme deuxième grief le SAP fait cas de « l'absence du dispositif réglementaire garantissant la progression des carrières ». Il est aussi question de la concrétisation des amendements statutaires comme cela est mentionné dans le protocole de la commission mixte ministère de la Santé-SAP. Ce dernier revendique aussi la nécessité de rendre effective l'application de certaines primes. Il évoque dans ce contexte l'indemnité de garde, l'indemnité de risque et l'indemnité relative au poste supérieur. Le syndicat plaide aussi en faveur du respect du cahier des charges se rapportant à la formation paramédicale à la formation supérieure (formation LMD). Pour rappel le SAP a initié une grève illimitée au mois de février l'année dernière et ce pour revendiquer, notamment, l'institution du LMD dans la formation des paramédicaux qui, à l'époque, n'étaient encore dotés d'un statut particulier. Ils ont aussi revendiqué leur classification dans la catégorie 11 A. Une grève qui a mobilisé les 90.000 paramédicaux qui ont réussi à paralyser les hôpitaux du pays. Mais depuis, les paramédicaux, à l'instar de presque tous les corps de la Fonction publique, ont été pourvus d'un statut particulier. Une grève de trois jours qui risque fort bien de paralyser tous les établissements hospitaliers du pays. Le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), qui a lancé cet appel à la grève, veut apparemment contraindre le ministère de tutelle, à savoir celui de la Santé, à être à l'écoute de ses doléances et à s'asseoir à la table des négociations. D'ailleurs, comme cela a été décidé par le conseil national du SAP, cette grève sera cyclique. Elle exprime le ras-le-bol des paramédicaux, dont les structures affiliées au SAP ont tenu des assemblées générales. Des assemblées générales qui sont toutes favorables au mouvement de débrayage. . En somme, l'on s'achemine tout droit vers u bras de fer et le ministre de la Santé, Abdelaziz Ziari, aura fort à faire avec ce mouvement qui intervient , pour rappel, après quelques jours seulement d'une autre grève initiée par les praticiens de la santé publique à l'appel du SNPSP. «Nous sommes déçus de l'attitude du ministère qui ne nous a pas contactés », a indiqué Lounes Gachi, le secrétaire général du SAP. Justement c'est à cause «du mutisme» et le «mépris affiché par la tutelle à l'égard de la corporation paramédicale» que le conseil national du SAP a décidé le 6 décembre dernier d'initier cette grève cyclique. Mais quelles sont les revendications non satisfaites pour lesquelles les paramédicaux vont débrayer à nouveau ? Le SAP accuse le ministère de la Santé de « non respect des dispositions statutaires régissant le corps paramédical ». Il cite dans ce cadre la question de l'intégration des infirmiers brevetés. Comme deuxième grief le SAP fait cas de « l'absence du dispositif réglementaire garantissant la progression des carrières ». Il est aussi question de la concrétisation des amendements statutaires comme cela est mentionné dans le protocole de la commission mixte ministère de la Santé-SAP. Ce dernier revendique aussi la nécessité de rendre effective l'application de certaines primes. Il évoque dans ce contexte l'indemnité de garde, l'indemnité de risque et l'indemnité relative au poste supérieur. Le syndicat plaide aussi en faveur du respect du cahier des charges se rapportant à la formation paramédicale à la formation supérieure (formation LMD). Pour rappel le SAP a initié une grève illimitée au mois de février l'année dernière et ce pour revendiquer, notamment, l'institution du LMD dans la formation des paramédicaux qui, à l'époque, n'étaient encore dotés d'un statut particulier. Ils ont aussi revendiqué leur classification dans la catégorie 11 A. Une grève qui a mobilisé les 90.000 paramédicaux qui ont réussi à paralyser les hôpitaux du pays. Mais depuis, les paramédicaux, à l'instar de presque tous les corps de la Fonction publique, ont été pourvus d'un statut particulier.