Les chants de guerre des femmes kabyle, une poésie orale née pendant la Guerre de libération nationale, est "l'âme de tout un peuple", par le fait qu'elle est "l'expression qui traduit les préoccupations, les rêves et les valeurs de la communauté", a indiqué M. Lasheb Ramdane, écrivain et auteur des Chants féminins de la guerre. L'auteur qui a animé une conférence sous le thème "Chant de guerre des femmes kabyles, dimension politique et historique" dans le cadre de la 5e édition du salon Djurdjura du livre, a estimé que cette poésie "miroir authentique de la société" préserve la mémoire de la communauté. Durant la Guerre de libération nationale, les femmes de la wilaya III historique ont participé à diffuser les idéaux du FLN par la production de poésie de la guerre, "une poésie qui avait aussi pour rôle de galvaniser et d'apporter un soutien moral aux moudjahidine et à leurs familles", a-t-il observé. Durant la tragédie qu'a vécue l'Algérie sous le colonialisme français, les femmes kabyles ont composé un nombre important de poèmes relatant la vie dans les villages, les différents accrochages et batailles et la destruction des villages par l'armée coloniale, a-t-il rappelé à cet égard. Aujourd'hui, les dépositaires de cette forme de littérature orale s'éteignent l'une après l'autre en emportant tout avec elles, a fait encore remarquer M. Lasheb. Le conférencier a souligné l'urgence de la collecte et de la fixation de ce savoir féminin. "Le passage à l'écrit est nécessaire, non seulement pour la sauvegarde, mais surtout pour le développement et la promotion de notre culture", a-t-il suggéré. Le salon qui se tient au niveau de la maison de la culture Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou se poursuivra jusqu'à lundi prochain. Les chants de guerre des femmes kabyle, une poésie orale née pendant la Guerre de libération nationale, est "l'âme de tout un peuple", par le fait qu'elle est "l'expression qui traduit les préoccupations, les rêves et les valeurs de la communauté", a indiqué M. Lasheb Ramdane, écrivain et auteur des Chants féminins de la guerre. L'auteur qui a animé une conférence sous le thème "Chant de guerre des femmes kabyles, dimension politique et historique" dans le cadre de la 5e édition du salon Djurdjura du livre, a estimé que cette poésie "miroir authentique de la société" préserve la mémoire de la communauté. Durant la Guerre de libération nationale, les femmes de la wilaya III historique ont participé à diffuser les idéaux du FLN par la production de poésie de la guerre, "une poésie qui avait aussi pour rôle de galvaniser et d'apporter un soutien moral aux moudjahidine et à leurs familles", a-t-il observé. Durant la tragédie qu'a vécue l'Algérie sous le colonialisme français, les femmes kabyles ont composé un nombre important de poèmes relatant la vie dans les villages, les différents accrochages et batailles et la destruction des villages par l'armée coloniale, a-t-il rappelé à cet égard. Aujourd'hui, les dépositaires de cette forme de littérature orale s'éteignent l'une après l'autre en emportant tout avec elles, a fait encore remarquer M. Lasheb. Le conférencier a souligné l'urgence de la collecte et de la fixation de ce savoir féminin. "Le passage à l'écrit est nécessaire, non seulement pour la sauvegarde, mais surtout pour le développement et la promotion de notre culture", a-t-il suggéré. Le salon qui se tient au niveau de la maison de la culture Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou se poursuivra jusqu'à lundi prochain.