L'affaire des diplomates algériens détenus en otage par des groupes terroristes au Mali revient, de nouveau, sur le devant de la scène. Trois d'entre eux viennent, en effet, de lancer un appel au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, l'invitant à agir pour leur libération L'affaire des diplomates algériens détenus en otage par des groupes terroristes au Mali revient, de nouveau, sur le devant de la scène. Trois d'entre eux viennent, en effet, de lancer un appel au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, l'invitant à agir pour leur libération Ces trois diplomates apparaissent dans une vidéo mise en ligne, hier, par l'agence de presse mauritanienne Al Akhbar. «Nous sollicitons le président de la République Abdelaziz Bouteflika pour trouver une solution à notre situation et répondre aux demandes du groupe pour que nous puissions rentrer chez nous» déclare un des otages. Et d'ajouter : «Nous avions l'occasion de quitter Gao avant notre enlèvement, mais sur ordre du ministère des Affaires étrangères nous sommes restés pour servir la communauté algérienne. Maintenant, nous lui demandons de nous aider en remplissant les exigences de la jama'a. Nous voulons sortir d'ici et revenir sains et saufs chez nous». Les trois diplomates algériens enlevés, pour rappel, au mois d'avril dernier par le Mouvement pour le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) alors qu'ils étaient à l'intérieur du consulat d'Algérie à Gao, apparaissaient dans cette vidéo avec des tenues afghanes et des barbes de quelques jours. Ils apparaissent assis sur le sol entouré par leurs ravisseurs armés. Ce groupe terroriste a enlevé sept diplomates avant de libérer trois d'entre eux au mois de juillet dernier. Le sort du vice-consul, Tahar Touati, demeure une énigme puisque le Mujao a annoncé son exécution en septembre alors que les autorités algériennes ne cessent d'indiquer qu'elles n'ont aucune preuve matérielle de cette exécution. A travers cet odieux chantage les terroristes du Mujao cherchent apparemment à faire pression sur les autorités algériennes, ce d'autant que les négociations en vue de la libération des otages ont échoué à cause des exigences des terroristes qui réclamaient, pour rappel, 15 millions d'euros ainsi que la libération de certains terroristes emprisonnés. Des exigences rejetées par le gouvernement algérien qui s'interdit de payer la moindre rançon. Il ne peut en être autrement car l'Algérie a été à l'avant-garde des résolutions de l'Onu interdisant le payement de rançons aux groupes terroristes. Le gouvernement algérien a vite réagi suite à la diffusion de cette vidéo. «Je n'ai pas de commentaires particuliers à formuler au sujet de cette vidéo. Mais je vous confirme que l'appareil de l'Etat algérien est pleinement mobilisé pour obtenir le retour sains et saufs de nos compatriotes» a, en effet, indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, dans une déclaration à l'APS. Amar Belani a aussi déclaré, comme pour rassurer l'opinion publique «que les contacts se poursuivent avec différents interlocuteurs et via différents canaux et enfin que la cellule de crise instituée à cet effet, se réunit de manière régulière et maintient un contact continu avec les familles de nos otages.» Ces trois diplomates apparaissent dans une vidéo mise en ligne, hier, par l'agence de presse mauritanienne Al Akhbar. «Nous sollicitons le président de la République Abdelaziz Bouteflika pour trouver une solution à notre situation et répondre aux demandes du groupe pour que nous puissions rentrer chez nous» déclare un des otages. Et d'ajouter : «Nous avions l'occasion de quitter Gao avant notre enlèvement, mais sur ordre du ministère des Affaires étrangères nous sommes restés pour servir la communauté algérienne. Maintenant, nous lui demandons de nous aider en remplissant les exigences de la jama'a. Nous voulons sortir d'ici et revenir sains et saufs chez nous». Les trois diplomates algériens enlevés, pour rappel, au mois d'avril dernier par le Mouvement pour le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) alors qu'ils étaient à l'intérieur du consulat d'Algérie à Gao, apparaissaient dans cette vidéo avec des tenues afghanes et des barbes de quelques jours. Ils apparaissent assis sur le sol entouré par leurs ravisseurs armés. Ce groupe terroriste a enlevé sept diplomates avant de libérer trois d'entre eux au mois de juillet dernier. Le sort du vice-consul, Tahar Touati, demeure une énigme puisque le Mujao a annoncé son exécution en septembre alors que les autorités algériennes ne cessent d'indiquer qu'elles n'ont aucune preuve matérielle de cette exécution. A travers cet odieux chantage les terroristes du Mujao cherchent apparemment à faire pression sur les autorités algériennes, ce d'autant que les négociations en vue de la libération des otages ont échoué à cause des exigences des terroristes qui réclamaient, pour rappel, 15 millions d'euros ainsi que la libération de certains terroristes emprisonnés. Des exigences rejetées par le gouvernement algérien qui s'interdit de payer la moindre rançon. Il ne peut en être autrement car l'Algérie a été à l'avant-garde des résolutions de l'Onu interdisant le payement de rançons aux groupes terroristes. Le gouvernement algérien a vite réagi suite à la diffusion de cette vidéo. «Je n'ai pas de commentaires particuliers à formuler au sujet de cette vidéo. Mais je vous confirme que l'appareil de l'Etat algérien est pleinement mobilisé pour obtenir le retour sains et saufs de nos compatriotes» a, en effet, indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, dans une déclaration à l'APS. Amar Belani a aussi déclaré, comme pour rassurer l'opinion publique «que les contacts se poursuivent avec différents interlocuteurs et via différents canaux et enfin que la cellule de crise instituée à cet effet, se réunit de manière régulière et maintient un contact continu avec les familles de nos otages.»