Le Mujao a diffusé une vidéo des diplomates algériens retenus en otage au nord du Mali. Par cette action, les criminels alliés de la nébuleuse organisation d'Al-Qaïda tentent de faire pression pour libérer leurs acolytes prisonniers en Algérie dont le chef terroriste de l'ex-GIA et du GSPC arrêté à Ghardaïa, Tayeb Necib. Le groupe terroriste a obligé les diplomates algériens à s'exprimer sur la vidéo où il leur a été demandé d'implorer l'Etat algérien et à sa tête le président Abdelaziz Bouteflika d'accepter les revendications du Mujao afin qu'ils soient libérés. L'enregistrement a été effectué au mois de novembre dernier selon une agence mauritanienne d'information qui a indiqué qu'une copie de la vidéo se trouve en sa possession. Sur la vidéo, nous pouvons apercevoir trois otages assis à même le sol sous la garde de leurs ravisseurs. «Nous lançons un appel au président de la République, Abdelaziz Bouteflika à trouver une solution à notre situation, en acceptant les conditions du groupe afin que nous puissions revenir à nos familles», a indiqué un otage sur la vidéo. Un autre otage a reproduit la même demande que le premier en appelant le président Bouteflika, le gouvernement et le peuple, à les faire sortir de cette crise pour y retourner chez eux. Pour rappel, le consul d'Algérie à Gao et six autres diplomates algériens ont été enlevés le 5 avril 2012 par des terroristes du Mujao et furent conduits vers une destination inconnue. La ville de Gao dans le nord du Mali, la ville de Gao est toujours sous le contrôle des terroristes islamistes. Cette nouvelle sortie des criminels du Mujao vise à faire pression sur l'Algérie pour accepter les revendications des terroristes. Ces derniers réclament en échange des otages algériens la libération des terroristes prisonniers en Algérie. La diffusion de cette vidéo par les terroristes est un moyen utilisé par les sanguinaires pour faire pression sur l'Etat algérien pour libérer leurs acolytes dont un certain Tayeb Necib, connu au sein de l'organisation sous l'alias d'Abderrahmane Abou Issehak Essoufi. Cet élément est l'un de plus anciens membres de l'ex-GSPC aujourd'hui Aqmi, et ancien membre de l'ex-GIA, recherché depuis 1995. Fidèle à ses principes, l'Algérie n'accepterait jamais de négocier avec les terroristes. L'expérience a démontré que les concessions faites aux criminels par d'autres pays a permis à ces hordes sauvages de redoubler de férocité et de menacer de plus en plus la sécurité des innocents. Les rançons ont permis aux organisations terroristes de s'approvisionner en armement et de s'adonner à de nouveaux recrutements. Quant aux terroristes qui seront libérés, ils rejoindront leurs acolytes pour faire encore plus de victimes parmi les innocents. Seule, une intervention des forces de sécurité pourrait libérer les otages des mains de cette horde sauvage.