Les travailleurs de la société AOA de Mers el-Hadjaj à Oran ont entamé un débrayage depuis dimanche dernier pour dénoncer, expliquent-ils, «la situation extrêmement critique et les injustices sévissant au sein de cet établissement». Les travailleurs de la société AOA de Mers el-Hadjaj à Oran ont entamé un débrayage depuis dimanche dernier pour dénoncer, expliquent-ils, «la situation extrêmement critique et les injustices sévissant au sein de cet établissement». La société AOA est issue d'un partenariat entre le groupe omanais Suhail Bahwan et Sonatrach dans lequel le partenaire étranger détient 51% des parts de marché et Sonatrach possède 49%, alors que prés de 70% du projet a été financé par des banques algériennes. Le reste est financé par Sonatrach et Bahouane, respectivement, à hauteur de 14% et 16%. Les 300 travailleurs algériens qui exercent dans cette usine ont perdu patience et le pourrissement n'est pas loin. Les travailleurs de la société mixte Algérie-Oman-Asmidal (AOA), dans la zone industrielle de Marsa El Hadjadj, ex-Port-aux-Poules, sont en rogne contre les responsables de leur société. En plus des conditions de travail jugées très dures et risquées, le collectif des travailleurs algériens pointe du doigt «les inégalités salariales par rapport aux étrangers exerçant dans la même société. Cette société est financée à hauteur de 80% par de l'argent algérien. La société omanaise a utilisé des financements algériens pour faire aboutir ce projet, sa contribution n'est que de 16% et elle ose nous léser dans nos droits. des Indiens et des Bangladais touchent près de 4.000 dollars par mois, alors que le meilleur des opérateurs ou ingénieurs algériens, qui effectue le même travail, perçoit dix fois moins. Pourtant, c'est l'argent du pays qui est à la base de ce projet et nous n'en jouissons pas. Nous sommes même victimes d'une exploitation flagrante dans notre propre pays», dénoncent les travailleurs qui oient dans cette situation «une injustice et une frustration extrême» Discriminations, pépris, piston... Ce sont les propos des nombreux travailleurs algériens qui sont en grève depuis déjà 9 jours. Ils revendiquent une revalorisation salariale, sur la base des mensualités versées dans les sociétés concurrentes. Ils réclament aussi un salaire égal à leurs capacités de travail, selon leurs profils intellectuel, leurs compétences, leurs expériences professionnelle, leurs aptitudes... «Ils ont envoyé les Indiens au Japon pour des formations. Quand on a demandé à quand viendra le tour des Algériens, nos responsables nous ont demandé d'attendre que le groupe indien soit rentré du Japon... Pourtant, c'est l'argent du pays qui est à la base de ce projet», s'indigne un ingénieur algérien joint par téléphone. «Les responsables algériens de la société sont responsable de ce qui nous arrive. Ils n'ont aucune conscience, aucun scrupule concernant l'intégrité des travailleurs algériens. Il y a plein de chômeurs en Algérie, et on ne manque pas de main d'œuvre qualifié. Cependant 100% des managers de la société sont indiens. Cette d'œuvre indienne dont beaucoup ne jouissent d'aucune expérience professionnelle, mais se retrouvent managers, superviseurs et responsables à des postes de haute responsabilité en Algérie alors que des Algériens avec plus de 10 années d'expérience se retrouvent sous leurs ordre avec un salaire minable » déplore notre interlocuteur. «La main d'œuvre étrangère importé n'est pas composé essentiellement d'experts en la matière. Il y en a même qui apprennent sur le dos d'Algériens expérimentés, ce transfert technologique est en fait un transfert de grosse sommes en devises» ajoute-t-il. Nous avons tenté, vainement, de joindre la direction d'AOA afin d'avoir leurs explications. Au moment où nous mettons sous presse le syndicat de la société comparait devant le tribunal d'Oran «pour avoir incité les travailleurs à entamer une grève illicite au yeux de la direction. » Un travailleur gréviste nous assure qu'il n'en rien et que la grève est à l'initiative des travailleurs « c'est nous qui avons pris l'initiative de ce débrayage. On ne pouvait plus supporter la situation. Aujourd'hui on a décidé de prendre les choses et pour inoccenter notre syndicat on va commencer par dresser des listes par département, il nous faut 60 signatures, mais on a fait mieux et on même apposé nos empreintes» a fait savoir la même source. Financée par des banques algériennes, l'usine d'AOA utilise le gaz algérien qui lui est cédé à un prix symbolique, attendu que le groupe Bahwan (SBGH) était censé accompagné les Algériens dans le projet et mettre en place un système de transfert technologique et de savoir-faire, but ultime de ce partenariat 51-49 cependant la réalité est toute autre. Le groupe SBGH doit aujourd'hui rendre des comptes pour non-respect des dispositions prévues dans le contrat avec Sonatrach. En attendant une intervention salutaire la grève se poursuit et les travailleurs menacent même de durcir leur mouvement si aucune suite n'est donnée à leurs revendications. La société AOA est issue d'un partenariat entre le groupe omanais Suhail Bahwan et Sonatrach dans lequel le partenaire étranger détient 51% des parts de marché et Sonatrach possède 49%, alors que prés de 70% du projet a été financé par des banques algériennes. Le reste est financé par Sonatrach et Bahouane, respectivement, à hauteur de 14% et 16%. Les 300 travailleurs algériens qui exercent dans cette usine ont perdu patience et le pourrissement n'est pas loin. Les travailleurs de la société mixte Algérie-Oman-Asmidal (AOA), dans la zone industrielle de Marsa El Hadjadj, ex-Port-aux-Poules, sont en rogne contre les responsables de leur société. En plus des conditions de travail jugées très dures et risquées, le collectif des travailleurs algériens pointe du doigt «les inégalités salariales par rapport aux étrangers exerçant dans la même société. Cette société est financée à hauteur de 80% par de l'argent algérien. La société omanaise a utilisé des financements algériens pour faire aboutir ce projet, sa contribution n'est que de 16% et elle ose nous léser dans nos droits. des Indiens et des Bangladais touchent près de 4.000 dollars par mois, alors que le meilleur des opérateurs ou ingénieurs algériens, qui effectue le même travail, perçoit dix fois moins. Pourtant, c'est l'argent du pays qui est à la base de ce projet et nous n'en jouissons pas. Nous sommes même victimes d'une exploitation flagrante dans notre propre pays», dénoncent les travailleurs qui oient dans cette situation «une injustice et une frustration extrême» Discriminations, pépris, piston... Ce sont les propos des nombreux travailleurs algériens qui sont en grève depuis déjà 9 jours. Ils revendiquent une revalorisation salariale, sur la base des mensualités versées dans les sociétés concurrentes. Ils réclament aussi un salaire égal à leurs capacités de travail, selon leurs profils intellectuel, leurs compétences, leurs expériences professionnelle, leurs aptitudes... «Ils ont envoyé les Indiens au Japon pour des formations. Quand on a demandé à quand viendra le tour des Algériens, nos responsables nous ont demandé d'attendre que le groupe indien soit rentré du Japon... Pourtant, c'est l'argent du pays qui est à la base de ce projet», s'indigne un ingénieur algérien joint par téléphone. «Les responsables algériens de la société sont responsable de ce qui nous arrive. Ils n'ont aucune conscience, aucun scrupule concernant l'intégrité des travailleurs algériens. Il y a plein de chômeurs en Algérie, et on ne manque pas de main d'œuvre qualifié. Cependant 100% des managers de la société sont indiens. Cette d'œuvre indienne dont beaucoup ne jouissent d'aucune expérience professionnelle, mais se retrouvent managers, superviseurs et responsables à des postes de haute responsabilité en Algérie alors que des Algériens avec plus de 10 années d'expérience se retrouvent sous leurs ordre avec un salaire minable » déplore notre interlocuteur. «La main d'œuvre étrangère importé n'est pas composé essentiellement d'experts en la matière. Il y en a même qui apprennent sur le dos d'Algériens expérimentés, ce transfert technologique est en fait un transfert de grosse sommes en devises» ajoute-t-il. Nous avons tenté, vainement, de joindre la direction d'AOA afin d'avoir leurs explications. Au moment où nous mettons sous presse le syndicat de la société comparait devant le tribunal d'Oran «pour avoir incité les travailleurs à entamer une grève illicite au yeux de la direction. » Un travailleur gréviste nous assure qu'il n'en rien et que la grève est à l'initiative des travailleurs « c'est nous qui avons pris l'initiative de ce débrayage. On ne pouvait plus supporter la situation. Aujourd'hui on a décidé de prendre les choses et pour inoccenter notre syndicat on va commencer par dresser des listes par département, il nous faut 60 signatures, mais on a fait mieux et on même apposé nos empreintes» a fait savoir la même source. Financée par des banques algériennes, l'usine d'AOA utilise le gaz algérien qui lui est cédé à un prix symbolique, attendu que le groupe Bahwan (SBGH) était censé accompagné les Algériens dans le projet et mettre en place un système de transfert technologique et de savoir-faire, but ultime de ce partenariat 51-49 cependant la réalité est toute autre. Le groupe SBGH doit aujourd'hui rendre des comptes pour non-respect des dispositions prévues dans le contrat avec Sonatrach. En attendant une intervention salutaire la grève se poursuit et les travailleurs menacent même de durcir leur mouvement si aucune suite n'est donnée à leurs revendications.