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Que cache le départ en cascade des leaders politiques
OUYAHIA, SOLTANI, BELKHADEM, AIT-AHMED, SADI
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 02 - 2013

Le "dernier des Mohicans" de la scène politique est parti. Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN depuis 2005 été « dégagé » le 31 janvier dernier par le comité central du FLN, réuni en session. Il a été destitué par l'urne, une voie démocratique qui semble avoir été oublié quand les Boualem Benhammouda en passant par Mehri pour en arriver à Benflis ont été « proprement » évincés.
Le "dernier des Mohicans" de la scène politique est parti. Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN depuis 2005 été « dégagé » le 31 janvier dernier par le comité central du FLN, réuni en session. Il a été destitué par l'urne, une voie démocratique qui semble avoir été oublié quand les Boualem Benhammouda en passant par Mehri pour en arriver à Benflis ont été « proprement » évincés.
C'est donc une fin de partie pour
celui qui a dirigé l'ex-parti unique,
même si un éventuel retour du
désormais ex-premier responsable est du
domaine du possible s'il décide de se
représenter à l'élection du futur SG du
parti qui aura lieu dans les prochains jours.
Cependant, comme les cartes sont entre
les mains d'autres acteurs, il est fort probable
que Abdelaziz Belkhadem qui n'est
plus dans les bonnes grâces en haut lieu, a
été « convaincu » de céder la place qu'il
occupe depuis le 8ème congrès bis, qualifié
de congrès rassembleur. Saïd Sadi, Aït
Ahmed, Ouyahia, Belkhadem, et bientôt,
Bouguerra Soltani, la démission après
plus deux décennies à la tête du parti ou la
destitution pour certains, dans un temps
aussi court, en l'espace de quelques mois,
soulève bien des questionnements, tant il
est patent que ces leaders politiques ont
façonné le champ et la pratique politiques
en Algérie. Trop de têtes que l'on croyait
accrochées durablement au socle du parti
qu'ils représentaient sont partis furtivement
C'est la substance même de la scène
politique qui a été « convaincue » ou que
l' « on a convaincu», que les jeux sont
faits et que le sort a été tiré. Est-ce le cas
de Saïd Sadi qui,le premier, a créé l'évènement
en annonçant son retrait de la présidence
du RCD après plus de vingt cinq ans
de règne sans partage à la tête de cette formation
politique. Ce fut une grande surprise
qui a donné lieu à de nombreuses
interprétations ou d'analyses au sein de la
classe politique et de simples citoyens.
Est-ce les nombreux revers essuyés ou ses
échecs politiques qui l'on « convaincu »
de se retirer. Des questions qui méritent
d'être posées aussi pour le leader charismatique
du FFS, Hocine Aït Ahmed qui a
annoncé lui également son retrait de la tête
du parti. Des cadres frondeurs du plus
ancien parti de l'opposition jurent par tous
les saints que le chef du FFS a été «
poussé » à la démission. Par qui.
Par le « cabinet noir » du parti pour
que sa « normalisation » devienne
irréversible. Une normalisation du FFS
entamée, selon eux, à l'occasion des élections
législatives de 2002 et qui se poursuivrait
toujours. Il y a aussi l'énigme
Ahmed Ouyahia. Sitôt son départ annoncé
du Premier ministère, celui qui va devenir
le désormais ex-SG du RND a vu s'amplifier
les critiques de ses opposants pour le
mettre à terre. Ils sont arrivés à leurs fins
en poussant à la démission celui qui ambitionnait
un destin national. Tient-il toujours
à cet objectif ? La question mérite
d'être posée. Bouguerra Soltani , le président
du MSP lui aussi a été contraint de
démissionner. Lui également, il a subi des
revers et des échecs politiques qui ont fractionné
son parti. L'impact est assez fort.
Les poids lourds du parti, Abdelmadjid
Menasra et surtout le très actif et médiatique
ministre des Travaux Publics, Amar
Ghoul, ont déserté les rangs du MSP et
ont créé leur propre parti. Est-ce la raison
de son retrait de la présidence du MSP ?
Ou bien, c'est une ambition inavouée
qu'il nourrit dans la perspective des élections
présidentielles de 2014. Toujours
est-il que le départ de ces leaders politiques
est lié au fait qu'ils ont, un jour ou un
autre affiché leur ambition d'être sur la
liste des candidats à la magistrature
suprême du pays. Hormis Hocine Aït
Ahmed dont l'âge et la santé ne lui permettent
pas de nourrir cette ambition, ce ne
sera pas une vue de l'esprit si on affirme
que Ahmed Ouyahia, Bouguerra Soltani,
Abdelaziz Belkhadem seront sur la ligne de
départ pour les présidentielles de 2014. Si
le président Bouteflika ne confirme pas sa
candidature à un 4ème mandat.
C'est donc une fin de partie pour
celui qui a dirigé l'ex-parti unique,
même si un éventuel retour du
désormais ex-premier responsable est du
domaine du possible s'il décide de se
représenter à l'élection du futur SG du
parti qui aura lieu dans les prochains jours.
Cependant, comme les cartes sont entre
les mains d'autres acteurs, il est fort probable
que Abdelaziz Belkhadem qui n'est
plus dans les bonnes grâces en haut lieu, a
été « convaincu » de céder la place qu'il
occupe depuis le 8ème congrès bis, qualifié
de congrès rassembleur. Saïd Sadi, Aït
Ahmed, Ouyahia, Belkhadem, et bientôt,
Bouguerra Soltani, la démission après
plus deux décennies à la tête du parti ou la
destitution pour certains, dans un temps
aussi court, en l'espace de quelques mois,
soulève bien des questionnements, tant il
est patent que ces leaders politiques ont
façonné le champ et la pratique politiques
en Algérie. Trop de têtes que l'on croyait
accrochées durablement au socle du parti
qu'ils représentaient sont partis furtivement
C'est la substance même de la scène
politique qui a été « convaincue » ou que
l' « on a convaincu», que les jeux sont
faits et que le sort a été tiré. Est-ce le cas
de Saïd Sadi qui,le premier, a créé l'évènement
en annonçant son retrait de la présidence
du RCD après plus de vingt cinq ans
de règne sans partage à la tête de cette formation
politique. Ce fut une grande surprise
qui a donné lieu à de nombreuses
interprétations ou d'analyses au sein de la
classe politique et de simples citoyens.
Est-ce les nombreux revers essuyés ou ses
échecs politiques qui l'on « convaincu »
de se retirer. Des questions qui méritent
d'être posées aussi pour le leader charismatique
du FFS, Hocine Aït Ahmed qui a
annoncé lui également son retrait de la tête
du parti. Des cadres frondeurs du plus
ancien parti de l'opposition jurent par tous
les saints que le chef du FFS a été «
poussé » à la démission. Par qui.
Par le « cabinet noir » du parti pour
que sa « normalisation » devienne
irréversible. Une normalisation du FFS
entamée, selon eux, à l'occasion des élections
législatives de 2002 et qui se poursuivrait
toujours. Il y a aussi l'énigme
Ahmed Ouyahia. Sitôt son départ annoncé
du Premier ministère, celui qui va devenir
le désormais ex-SG du RND a vu s'amplifier
les critiques de ses opposants pour le
mettre à terre. Ils sont arrivés à leurs fins
en poussant à la démission celui qui ambitionnait
un destin national. Tient-il toujours
à cet objectif ? La question mérite
d'être posée. Bouguerra Soltani , le président
du MSP lui aussi a été contraint de
démissionner. Lui également, il a subi des
revers et des échecs politiques qui ont fractionné
son parti. L'impact est assez fort.
Les poids lourds du parti, Abdelmadjid
Menasra et surtout le très actif et médiatique
ministre des Travaux Publics, Amar
Ghoul, ont déserté les rangs du MSP et
ont créé leur propre parti. Est-ce la raison
de son retrait de la présidence du MSP ?
Ou bien, c'est une ambition inavouée
qu'il nourrit dans la perspective des élections
présidentielles de 2014. Toujours
est-il que le départ de ces leaders politiques
est lié au fait qu'ils ont, un jour ou un
autre affiché leur ambition d'être sur la
liste des candidats à la magistrature
suprême du pays. Hormis Hocine Aït
Ahmed dont l'âge et la santé ne lui permettent
pas de nourrir cette ambition, ce ne
sera pas une vue de l'esprit si on affirme
que Ahmed Ouyahia, Bouguerra Soltani,
Abdelaziz Belkhadem seront sur la ligne de
départ pour les présidentielles de 2014. Si
le président Bouteflika ne confirme pas sa
candidature à un 4ème mandat.


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