Le "dernier des Mohicans" de la scène politique est parti. Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN depuis 2005 été « dégagé » le 31 janvier dernier par le comité central du FLN, réuni en session. Il a été destitué par l'urne, une voie démocratique qui semble avoir été oublié quand les Boualem Benhammouda en passant par Mehri pour en arriver à Benflis ont été « proprement » évincés. Le "dernier des Mohicans" de la scène politique est parti. Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN depuis 2005 été « dégagé » le 31 janvier dernier par le comité central du FLN, réuni en session. Il a été destitué par l'urne, une voie démocratique qui semble avoir été oublié quand les Boualem Benhammouda en passant par Mehri pour en arriver à Benflis ont été « proprement » évincés. C'est donc une fin de partie pour celui qui a dirigé l'ex-parti unique, même si un éventuel retour du désormais ex-premier responsable est du domaine du possible s'il décide de se représenter à l'élection du futur SG du parti qui aura lieu dans les prochains jours. Cependant, comme les cartes sont entre les mains d'autres acteurs, il est fort probable que Abdelaziz Belkhadem qui n'est plus dans les bonnes grâces en haut lieu, a été « convaincu » de céder la place qu'il occupe depuis le 8ème congrès bis, qualifié de congrès rassembleur. Saïd Sadi, Aït Ahmed, Ouyahia, Belkhadem, et bientôt, Bouguerra Soltani, la démission après plus deux décennies à la tête du parti ou la destitution pour certains, dans un temps aussi court, en l'espace de quelques mois, soulève bien des questionnements, tant il est patent que ces leaders politiques ont façonné le champ et la pratique politiques en Algérie. Trop de têtes que l'on croyait accrochées durablement au socle du parti qu'ils représentaient sont partis furtivement C'est la substance même de la scène politique qui a été « convaincue » ou que l' « on a convaincu», que les jeux sont faits et que le sort a été tiré. Est-ce le cas de Saïd Sadi qui,le premier, a créé l'évènement en annonçant son retrait de la présidence du RCD après plus de vingt cinq ans de règne sans partage à la tête de cette formation politique. Ce fut une grande surprise qui a donné lieu à de nombreuses interprétations ou d'analyses au sein de la classe politique et de simples citoyens. Est-ce les nombreux revers essuyés ou ses échecs politiques qui l'on « convaincu » de se retirer. Des questions qui méritent d'être posées aussi pour le leader charismatique du FFS, Hocine Aït Ahmed qui a annoncé lui également son retrait de la tête du parti. Des cadres frondeurs du plus ancien parti de l'opposition jurent par tous les saints que le chef du FFS a été « poussé » à la démission. Par qui. Par le « cabinet noir » du parti pour que sa « normalisation » devienne irréversible. Une normalisation du FFS entamée, selon eux, à l'occasion des élections législatives de 2002 et qui se poursuivrait toujours. Il y a aussi l'énigme Ahmed Ouyahia. Sitôt son départ annoncé du Premier ministère, celui qui va devenir le désormais ex-SG du RND a vu s'amplifier les critiques de ses opposants pour le mettre à terre. Ils sont arrivés à leurs fins en poussant à la démission celui qui ambitionnait un destin national. Tient-il toujours à cet objectif ? La question mérite d'être posée. Bouguerra Soltani , le président du MSP lui aussi a été contraint de démissionner. Lui également, il a subi des revers et des échecs politiques qui ont fractionné son parti. L'impact est assez fort. Les poids lourds du parti, Abdelmadjid Menasra et surtout le très actif et médiatique ministre des Travaux Publics, Amar Ghoul, ont déserté les rangs du MSP et ont créé leur propre parti. Est-ce la raison de son retrait de la présidence du MSP ? Ou bien, c'est une ambition inavouée qu'il nourrit dans la perspective des élections présidentielles de 2014. Toujours est-il que le départ de ces leaders politiques est lié au fait qu'ils ont, un jour ou un autre affiché leur ambition d'être sur la liste des candidats à la magistrature suprême du pays. Hormis Hocine Aït Ahmed dont l'âge et la santé ne lui permettent pas de nourrir cette ambition, ce ne sera pas une vue de l'esprit si on affirme que Ahmed Ouyahia, Bouguerra Soltani, Abdelaziz Belkhadem seront sur la ligne de départ pour les présidentielles de 2014. Si le président Bouteflika ne confirme pas sa candidature à un 4ème mandat. C'est donc une fin de partie pour celui qui a dirigé l'ex-parti unique, même si un éventuel retour du désormais ex-premier responsable est du domaine du possible s'il décide de se représenter à l'élection du futur SG du parti qui aura lieu dans les prochains jours. Cependant, comme les cartes sont entre les mains d'autres acteurs, il est fort probable que Abdelaziz Belkhadem qui n'est plus dans les bonnes grâces en haut lieu, a été « convaincu » de céder la place qu'il occupe depuis le 8ème congrès bis, qualifié de congrès rassembleur. Saïd Sadi, Aït Ahmed, Ouyahia, Belkhadem, et bientôt, Bouguerra Soltani, la démission après plus deux décennies à la tête du parti ou la destitution pour certains, dans un temps aussi court, en l'espace de quelques mois, soulève bien des questionnements, tant il est patent que ces leaders politiques ont façonné le champ et la pratique politiques en Algérie. Trop de têtes que l'on croyait accrochées durablement au socle du parti qu'ils représentaient sont partis furtivement C'est la substance même de la scène politique qui a été « convaincue » ou que l' « on a convaincu», que les jeux sont faits et que le sort a été tiré. Est-ce le cas de Saïd Sadi qui,le premier, a créé l'évènement en annonçant son retrait de la présidence du RCD après plus de vingt cinq ans de règne sans partage à la tête de cette formation politique. Ce fut une grande surprise qui a donné lieu à de nombreuses interprétations ou d'analyses au sein de la classe politique et de simples citoyens. Est-ce les nombreux revers essuyés ou ses échecs politiques qui l'on « convaincu » de se retirer. Des questions qui méritent d'être posées aussi pour le leader charismatique du FFS, Hocine Aït Ahmed qui a annoncé lui également son retrait de la tête du parti. Des cadres frondeurs du plus ancien parti de l'opposition jurent par tous les saints que le chef du FFS a été « poussé » à la démission. Par qui. Par le « cabinet noir » du parti pour que sa « normalisation » devienne irréversible. Une normalisation du FFS entamée, selon eux, à l'occasion des élections législatives de 2002 et qui se poursuivrait toujours. Il y a aussi l'énigme Ahmed Ouyahia. Sitôt son départ annoncé du Premier ministère, celui qui va devenir le désormais ex-SG du RND a vu s'amplifier les critiques de ses opposants pour le mettre à terre. Ils sont arrivés à leurs fins en poussant à la démission celui qui ambitionnait un destin national. Tient-il toujours à cet objectif ? La question mérite d'être posée. Bouguerra Soltani , le président du MSP lui aussi a été contraint de démissionner. Lui également, il a subi des revers et des échecs politiques qui ont fractionné son parti. L'impact est assez fort. Les poids lourds du parti, Abdelmadjid Menasra et surtout le très actif et médiatique ministre des Travaux Publics, Amar Ghoul, ont déserté les rangs du MSP et ont créé leur propre parti. Est-ce la raison de son retrait de la présidence du MSP ? Ou bien, c'est une ambition inavouée qu'il nourrit dans la perspective des élections présidentielles de 2014. Toujours est-il que le départ de ces leaders politiques est lié au fait qu'ils ont, un jour ou un autre affiché leur ambition d'être sur la liste des candidats à la magistrature suprême du pays. Hormis Hocine Aït Ahmed dont l'âge et la santé ne lui permettent pas de nourrir cette ambition, ce ne sera pas une vue de l'esprit si on affirme que Ahmed Ouyahia, Bouguerra Soltani, Abdelaziz Belkhadem seront sur la ligne de départ pour les présidentielles de 2014. Si le président Bouteflika ne confirme pas sa candidature à un 4ème mandat.