Médecins sans frontières, dans un rapport publié jeudi, sur les conditions d'accueil des réfugiés syriens au Liban affirme que le : "Liban devrait fournir une aide médicale gratuite aux réfugiés syriens les plus démunis, dont beaucoup sont privés de soins pour leurs problèmes cardiaques ou autres maladies chroniques faute de pouvoir les payer". L'ONG humanitaire estime également que "les autorités libanaises auraient dû mettre en place davantage de centres d'accueil et d'abris pour faire face au flot croissant de réfugiés syriens". MSF tient à la fois le gouvernement de Beyrouth et le Haut-Commissariat de l'Onu pour les réfugiés pour responsables de la lenteur et de la complexité des procédures administratives imposées aux Syriens demandant le statut de réfugié, préalable à l'obtention d'une aide alimentaire ou médicale. Le rapport intitulé "Survivre au-delà de la zone de guerre" juge que "les réfugiés syriens et les personnes déplacées vivant au Liban ont de grands besoins humanitaires qui ne sont pas satisfaits", ajoutant que cette situation est également valable pour les autres pays qui accueillent des Syriens. Quelque 172.361 réfugiés syriens se sont enregistrés au Liban depuis le début de la crise, et 88.582 autres ont franchi la frontière, selon les chiffres du HCR. Beaucoup vivent dans des immeubles en construction, des fermes ou des garages. L'enquête de MSF, menée en décembre, a montré que 52% des réfugiés n'avaient pas les moyens de payer leurs traitements pour des maladies chroniques. Un tiers d'entre eux avaient cessé de prendre leurs médicaments, ajoute le rapport. Beyrouth demande aux Syriens de payer 100% des frais médicaux tant qu'ils n'ont pas obtenu le statut de réfugiés, et 15% ensuite, un niveau équivalent à celui des Libanais les plus nécessiteux, précise MSF. Le gouvernement libanais a demandé le mois dernier 180 millions de dollars aux donateurs internationaux pour l'aider à prendre en charge les réfugiés syriens, qui représentent désormais 6% de la population du pays. Le HCR, qui propose des soins médicaux gratuits, a dit de son côté accélérer ses efforts pour accueillir les réfugiés syriens. L'agence de l'Onu comte ouvrir ce mois-ci des centres d'accueil dans la plaine de la Bekaa et à Tyr, a précisé sa porte-parole Sybella Wilkes. Médecins sans frontières, dans un rapport publié jeudi, sur les conditions d'accueil des réfugiés syriens au Liban affirme que le : "Liban devrait fournir une aide médicale gratuite aux réfugiés syriens les plus démunis, dont beaucoup sont privés de soins pour leurs problèmes cardiaques ou autres maladies chroniques faute de pouvoir les payer". L'ONG humanitaire estime également que "les autorités libanaises auraient dû mettre en place davantage de centres d'accueil et d'abris pour faire face au flot croissant de réfugiés syriens". MSF tient à la fois le gouvernement de Beyrouth et le Haut-Commissariat de l'Onu pour les réfugiés pour responsables de la lenteur et de la complexité des procédures administratives imposées aux Syriens demandant le statut de réfugié, préalable à l'obtention d'une aide alimentaire ou médicale. Le rapport intitulé "Survivre au-delà de la zone de guerre" juge que "les réfugiés syriens et les personnes déplacées vivant au Liban ont de grands besoins humanitaires qui ne sont pas satisfaits", ajoutant que cette situation est également valable pour les autres pays qui accueillent des Syriens. Quelque 172.361 réfugiés syriens se sont enregistrés au Liban depuis le début de la crise, et 88.582 autres ont franchi la frontière, selon les chiffres du HCR. Beaucoup vivent dans des immeubles en construction, des fermes ou des garages. L'enquête de MSF, menée en décembre, a montré que 52% des réfugiés n'avaient pas les moyens de payer leurs traitements pour des maladies chroniques. Un tiers d'entre eux avaient cessé de prendre leurs médicaments, ajoute le rapport. Beyrouth demande aux Syriens de payer 100% des frais médicaux tant qu'ils n'ont pas obtenu le statut de réfugiés, et 15% ensuite, un niveau équivalent à celui des Libanais les plus nécessiteux, précise MSF. Le gouvernement libanais a demandé le mois dernier 180 millions de dollars aux donateurs internationaux pour l'aider à prendre en charge les réfugiés syriens, qui représentent désormais 6% de la population du pays. Le HCR, qui propose des soins médicaux gratuits, a dit de son côté accélérer ses efforts pour accueillir les réfugiés syriens. L'agence de l'Onu comte ouvrir ce mois-ci des centres d'accueil dans la plaine de la Bekaa et à Tyr, a précisé sa porte-parole Sybella Wilkes.