Un commandant des Gardiens de la révolution islamique iranienne a été tué par des hommes armés en Syrie, ont annoncé des responsables de l'ambassade syrienne au Liban et un commandant rebelle. Membre du corps d'élite des troupes iraniennes, Houssam Khoshnevis — aussi connu sous le nom d'Hassan Shateri — était président de la Commission iranienne pour la reconstruction au Liban. Il effectuait la route de Damas à Beyrouth lorsqu'il est tombé dans une embuscade tendue par des troupes rebelles syriennes. Shateri était à la tête d'une agence iranienne qui aidait à la reconstruction du Liban après la guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006. Shateri s'était rendu à Alep «pour étudier des projets de reconstruction de la ville», selon un journal libanais. Téhéran est l'un des principaux appuis du régime de Bachar Al-Assad dans le conflit syrien qui ravage le pays depuis mars 2011. L'attaque a été perpétrée par des rebelles près de la ville syrienne de Zabadani, près de la frontière libanaise, selon un commandant de la rébellion syrienne. L'information est confirmée par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui soutient que l'homme a été «tué par balle dans un guet-apens tendu par les rebelles alors qu'il avait quitté Damas et se rendait au Liban». De son côté, l'ambassade iranienne au Liban a attribué l'attaque à des «terroristes armés». Depuis Téhéran, un porte-parole des Gardiens de la révolution iranienne a indiqué qu'Hassan Shateri était «tombé en martyr sur la route de Damas à Beyrouth, tué par des mercenaires et des soutiens du régime sioniste». M. Shateri est mort au cours d'une journée particulièrement sanglante en Syrie. Au moins 247 personnes, dont 88 rebelles, ont péri dans les violences qui secouent le pays. Jeudi, des raids aériens et des combats se sont poursuivis dans la province pétrolière de Hassaka, dans le nord-est du pays. Des combattants jihadistes se sont emparés d'une ville située à la frontière avec l'Irak, Al-Chaddadé. La révolte amorcée en mars 2011 s'est transformée en guerre civile en Syrie. Près de 70.000 personnes ont perdu la vie, à ce jour, au cours du conflit. Un membre de la délégation d'envoyés spéciaux de l'Onu en Syrie a effectué une première visite sur le terrain en Syrie depuis des mois, selon le site Internet du réseau BBC. Mokhtar Lamani, un diplomate canadien, a tenu des pourparlers avec des dirigeants du Conseil révolutionnaire au nord de Damas, selon un officiel de l'Onu. M. Lamani a également rencontré des civils et des leaders chrétiens dans la ville de Yabroud. Il a exprimé son appui pour l'initiative de paix lancée par l'opposition syrienne. Un dirigeant de la Coalition nationale pour la révolution syrienne et les forces d'opposition, Moaz al-Khatib, a offert, plus tôt en février, de tenir des pourparlers directs avec le vice-président Farouq al-Sharaa. M. Al-Khatib a, toutefois, imposé deux conditions pour tenir de tels pourparlers, soit la libération de 160.000 personnes emprisonnées et la reprise de l'émission de passeports par les ambassades syriennes. Le président Bachar al Assad accepte le dialogue, mais sans conditions, ce qui encore une fois mène à une impasse. Un commandant des Gardiens de la révolution islamique iranienne a été tué par des hommes armés en Syrie, ont annoncé des responsables de l'ambassade syrienne au Liban et un commandant rebelle. Membre du corps d'élite des troupes iraniennes, Houssam Khoshnevis — aussi connu sous le nom d'Hassan Shateri — était président de la Commission iranienne pour la reconstruction au Liban. Il effectuait la route de Damas à Beyrouth lorsqu'il est tombé dans une embuscade tendue par des troupes rebelles syriennes. Shateri était à la tête d'une agence iranienne qui aidait à la reconstruction du Liban après la guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006. Shateri s'était rendu à Alep «pour étudier des projets de reconstruction de la ville», selon un journal libanais. Téhéran est l'un des principaux appuis du régime de Bachar Al-Assad dans le conflit syrien qui ravage le pays depuis mars 2011. L'attaque a été perpétrée par des rebelles près de la ville syrienne de Zabadani, près de la frontière libanaise, selon un commandant de la rébellion syrienne. L'information est confirmée par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui soutient que l'homme a été «tué par balle dans un guet-apens tendu par les rebelles alors qu'il avait quitté Damas et se rendait au Liban». De son côté, l'ambassade iranienne au Liban a attribué l'attaque à des «terroristes armés». Depuis Téhéran, un porte-parole des Gardiens de la révolution iranienne a indiqué qu'Hassan Shateri était «tombé en martyr sur la route de Damas à Beyrouth, tué par des mercenaires et des soutiens du régime sioniste». M. Shateri est mort au cours d'une journée particulièrement sanglante en Syrie. Au moins 247 personnes, dont 88 rebelles, ont péri dans les violences qui secouent le pays. Jeudi, des raids aériens et des combats se sont poursuivis dans la province pétrolière de Hassaka, dans le nord-est du pays. Des combattants jihadistes se sont emparés d'une ville située à la frontière avec l'Irak, Al-Chaddadé. La révolte amorcée en mars 2011 s'est transformée en guerre civile en Syrie. Près de 70.000 personnes ont perdu la vie, à ce jour, au cours du conflit. Un membre de la délégation d'envoyés spéciaux de l'Onu en Syrie a effectué une première visite sur le terrain en Syrie depuis des mois, selon le site Internet du réseau BBC. Mokhtar Lamani, un diplomate canadien, a tenu des pourparlers avec des dirigeants du Conseil révolutionnaire au nord de Damas, selon un officiel de l'Onu. M. Lamani a également rencontré des civils et des leaders chrétiens dans la ville de Yabroud. Il a exprimé son appui pour l'initiative de paix lancée par l'opposition syrienne. Un dirigeant de la Coalition nationale pour la révolution syrienne et les forces d'opposition, Moaz al-Khatib, a offert, plus tôt en février, de tenir des pourparlers directs avec le vice-président Farouq al-Sharaa. M. Al-Khatib a, toutefois, imposé deux conditions pour tenir de tels pourparlers, soit la libération de 160.000 personnes emprisonnées et la reprise de l'émission de passeports par les ambassades syriennes. Le président Bachar al Assad accepte le dialogue, mais sans conditions, ce qui encore une fois mène à une impasse.