Délire au stade Giuseppe Meazza ! Milan, qui a remarquablement bien défendu, s'est imposée 2-0 de manière indiscutable face à Barcelone. Délire au stade Giuseppe Meazza ! Milan, qui a remarquablement bien défendu, s'est imposée 2-0 de manière indiscutable face à Barcelone. Trois ans après l'Inter de Jose Mourinho, un club milanais domptera-t-il le FC Barcelone ? La question est posée après la victoire 2-0 du Milan AC devant les Catalans en match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions. Même si le FC Barcelone a tissé comme, à son habitude, sa toile pour une possession de balle de... 73%, cette victoire, acquise sur des réussites des Ghanéens Boateng à la 56e et Muntari à la 81e, ne souffre aucune discussion. Les Milanais furent les plus incisifs. Ils furent aussi d'une rigueur absolue en défense à l'image de Philippe Mexès. Si souvent décrié, le Français a rappelé à l'occasion de cette rencontre qu'il pouvait être un défenseur exceptionnel avec une lecture du jeu remarquable. C'est simple: comme l'espérait Silvio Berlusconi, on n'a pratiquement pas vu Lionel Messi ! Le quadruple Ballon d'Or a traversé ce match comme un fantôme. Jamais Messi n'avait été aussi transparent dans un match aussi important que pouvait l'être ce huitième de finale. Le mardi 12 mars dans leur antre du Nou Camp, Lionel Messi et ses coéquipiers devront vraiment sortir le match de l'année pour renverser la situation. Ce nouveau Milan, même s'il a perdu Thiago Silva et Ibrahimovic l'été dernier et s'il ne peut pas aligner son arme fatale Mario Balotelli ce printemps en Ligue des Champions, est vraiment devenu une équipe de première force. Une équipe capable de toutes les audaces mais qui sait aussi défendre admirablement bien.Douche froide pour les Barcelonais. Sans idées, les coéquipiers d'Iniesta sont en mauvais posture pour le match retour. Douche froide pour les Barcelonais. Sans idées, les coéquipiers d'Iniesta sont en mauvais posture pour le match retour. Dans le jeu de rupture, le Milan a misé sur la vitesse d'El Shaarawy et les inspirations de Boateng. Ainsi au quart d'heure, le Ghanéen délivrait un ballon en or pour El Shaarawy. Seulement, l'attaquant ratait un contrôle et ne pouvait empêcher le retour de Puyol. Sur le corner qui a suivi cette action, El Shaarawy était cette fois le passeur pour Boateng dont la reprise trop croisée aurait pu surprendre Valdès. Le scénario du match épousait une toue autre trajectoire avec l'ouverture du score des Milanais. Sur un coup-franc accordé pour une faute de Dani Alvès sur El Shaarawy, Boateng pouvait reprendre à l'orée de la surface la frappe déviée de Montolivo. La demi-volée du gauche de l'ancien joueur de Portsmouth ne laissait aucune chance à Valdès. Du grand art pour le meilleur homme du match. Il fallait attendre la 76e minute pour que les Catalans réagissent enfin avec une frappe d'Iniesta. Mais cinq minutes plus tard, ils allaient au tapis sur une rupture conduite par le joker Niang (18 ans !) et El Shaarawi et conclue par Muntari. L'Atlético, l'OL et Liverpool passent à la trappe Bordeaux a écarté le Dynamo Kiev jeudi en 16e de finale retour d'Europa League (1-0, après 1-1 en Ukraine) et pris rendez-vous avec Benfica lors du tour suivant que Lyon ne verra pas, cruellement éliminé à la dernière minute par Tottenham (1-1, après une défaite 2-1 à Londres). A l'image de l'OL, d'autres grands habitués des soirées européennes ont été éjectés de la C3 dès les 16e de finale, comme l'Atlético de Madrid, le tenant du titre, Naples et Liverpool. Bordeaux est donc le dernier rescapé du football français en Europa League. Pourtant, dimanche dernier, l'OL avait giflé les Girondins chez eux (4-0). Et sur les matches aller et retour Lyon méritait peut-être un peu mieux, tandis que Bordeaux pouvait s'avouer relativement heureux... Les Girondins, dans une formation remodelée par de nombreuses blessures, ont été comme à l'aller largement dominés par des Ukrainiens maladroits en attaque. Les hommes de Francis Gillot se sont, eux, montrés très réalistes en marquant par Diabaté sur corner (41e) puis en tenant bon défensivement. En 8e de finale (aller à Lisbonne le 7 mars, retour le 14), ils affronteront Benfica, qui a défait Leverkusen (1-0, 2-1). Lyon, de son côté, a lui aussi subi, mais a également ouvert la marque par Gonalons à la suite d'un coup franc de Grenier (17e). Les Spurs, sans Lloris, ont multiplié les occasions, ont touché le poteau (45e), la barre (65e), avant de trouver la faille in extremis sur une belle frappe de Dembélé (90e). "Entre l'aller et le retour, deux buts concédés à la 90e minute, c'est très dur et nous sommes très déçus car je pense que nous méritions de nous qualifier", a regretté le gardien lyonnais Vercoutre. Tottenham défiera, pour le choc des 8e de finale, l'Inter Milan qui a écrasé Cluj (2-0, 3-0). Hazard qualifie Chelsea Newcastle et ses "Frenchies" (avec Yanga-Mbiwa, Sissoko, Marveaux et Cabaye titulaires, ce dernier sorti sur blessure) l'ont emporté chez le Metalist Kharkiv (1-0) après un 0-0 en Angleterre. Ils devront aller encore plus loin à l'est, jusqu'à Makhachkala pour y défier l'Anzhi d'Eto'o et Lassana Diarra, qui a sorti Hanovre (3-1, 1-1). Il y eut dix minutes de temps additionnel. Dans les autres matches, l'Atletico a abandonné la défense de son titre. Le but de Falcao à Kazan (1-0) n'a pas suffi à surmonter la défaite 2-0 concédée à Madrid face au Rubin de Mvila (qui ne jouait pas jeudi). Liverpool a failli créer l'exploit. Battus 2-0 à Saint-Pétersbourg et menés 1-0 par un but de Hulk, ils ont marqué trois fois et échoué de peu (3-1). Naples, laminé à l'aller par Plzen (3-0), n'a pas réussi non plus à renverser la vapeur à l'extérieur (défaite parthénopéenne 2-0). Chelsea, vainqueur de la Ligue des champions 2012, n'a arraché la qualification face au Sparta Prague (1-0, 1-1) que sur un superbe but de Hazard dans le temps additionnel. Trois ans après l'Inter de Jose Mourinho, un club milanais domptera-t-il le FC Barcelone ? La question est posée après la victoire 2-0 du Milan AC devant les Catalans en match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions. Même si le FC Barcelone a tissé comme, à son habitude, sa toile pour une possession de balle de... 73%, cette victoire, acquise sur des réussites des Ghanéens Boateng à la 56e et Muntari à la 81e, ne souffre aucune discussion. Les Milanais furent les plus incisifs. Ils furent aussi d'une rigueur absolue en défense à l'image de Philippe Mexès. Si souvent décrié, le Français a rappelé à l'occasion de cette rencontre qu'il pouvait être un défenseur exceptionnel avec une lecture du jeu remarquable. C'est simple: comme l'espérait Silvio Berlusconi, on n'a pratiquement pas vu Lionel Messi ! Le quadruple Ballon d'Or a traversé ce match comme un fantôme. Jamais Messi n'avait été aussi transparent dans un match aussi important que pouvait l'être ce huitième de finale. Le mardi 12 mars dans leur antre du Nou Camp, Lionel Messi et ses coéquipiers devront vraiment sortir le match de l'année pour renverser la situation. Ce nouveau Milan, même s'il a perdu Thiago Silva et Ibrahimovic l'été dernier et s'il ne peut pas aligner son arme fatale Mario Balotelli ce printemps en Ligue des Champions, est vraiment devenu une équipe de première force. Une équipe capable de toutes les audaces mais qui sait aussi défendre admirablement bien.Douche froide pour les Barcelonais. Sans idées, les coéquipiers d'Iniesta sont en mauvais posture pour le match retour. Douche froide pour les Barcelonais. Sans idées, les coéquipiers d'Iniesta sont en mauvais posture pour le match retour. Dans le jeu de rupture, le Milan a misé sur la vitesse d'El Shaarawy et les inspirations de Boateng. Ainsi au quart d'heure, le Ghanéen délivrait un ballon en or pour El Shaarawy. Seulement, l'attaquant ratait un contrôle et ne pouvait empêcher le retour de Puyol. Sur le corner qui a suivi cette action, El Shaarawy était cette fois le passeur pour Boateng dont la reprise trop croisée aurait pu surprendre Valdès. Le scénario du match épousait une toue autre trajectoire avec l'ouverture du score des Milanais. Sur un coup-franc accordé pour une faute de Dani Alvès sur El Shaarawy, Boateng pouvait reprendre à l'orée de la surface la frappe déviée de Montolivo. La demi-volée du gauche de l'ancien joueur de Portsmouth ne laissait aucune chance à Valdès. Du grand art pour le meilleur homme du match. Il fallait attendre la 76e minute pour que les Catalans réagissent enfin avec une frappe d'Iniesta. Mais cinq minutes plus tard, ils allaient au tapis sur une rupture conduite par le joker Niang (18 ans !) et El Shaarawi et conclue par Muntari. L'Atlético, l'OL et Liverpool passent à la trappe Bordeaux a écarté le Dynamo Kiev jeudi en 16e de finale retour d'Europa League (1-0, après 1-1 en Ukraine) et pris rendez-vous avec Benfica lors du tour suivant que Lyon ne verra pas, cruellement éliminé à la dernière minute par Tottenham (1-1, après une défaite 2-1 à Londres). A l'image de l'OL, d'autres grands habitués des soirées européennes ont été éjectés de la C3 dès les 16e de finale, comme l'Atlético de Madrid, le tenant du titre, Naples et Liverpool. Bordeaux est donc le dernier rescapé du football français en Europa League. Pourtant, dimanche dernier, l'OL avait giflé les Girondins chez eux (4-0). Et sur les matches aller et retour Lyon méritait peut-être un peu mieux, tandis que Bordeaux pouvait s'avouer relativement heureux... Les Girondins, dans une formation remodelée par de nombreuses blessures, ont été comme à l'aller largement dominés par des Ukrainiens maladroits en attaque. Les hommes de Francis Gillot se sont, eux, montrés très réalistes en marquant par Diabaté sur corner (41e) puis en tenant bon défensivement. En 8e de finale (aller à Lisbonne le 7 mars, retour le 14), ils affronteront Benfica, qui a défait Leverkusen (1-0, 2-1). Lyon, de son côté, a lui aussi subi, mais a également ouvert la marque par Gonalons à la suite d'un coup franc de Grenier (17e). Les Spurs, sans Lloris, ont multiplié les occasions, ont touché le poteau (45e), la barre (65e), avant de trouver la faille in extremis sur une belle frappe de Dembélé (90e). "Entre l'aller et le retour, deux buts concédés à la 90e minute, c'est très dur et nous sommes très déçus car je pense que nous méritions de nous qualifier", a regretté le gardien lyonnais Vercoutre. Tottenham défiera, pour le choc des 8e de finale, l'Inter Milan qui a écrasé Cluj (2-0, 3-0). Hazard qualifie Chelsea Newcastle et ses "Frenchies" (avec Yanga-Mbiwa, Sissoko, Marveaux et Cabaye titulaires, ce dernier sorti sur blessure) l'ont emporté chez le Metalist Kharkiv (1-0) après un 0-0 en Angleterre. Ils devront aller encore plus loin à l'est, jusqu'à Makhachkala pour y défier l'Anzhi d'Eto'o et Lassana Diarra, qui a sorti Hanovre (3-1, 1-1). Il y eut dix minutes de temps additionnel. Dans les autres matches, l'Atletico a abandonné la défense de son titre. Le but de Falcao à Kazan (1-0) n'a pas suffi à surmonter la défaite 2-0 concédée à Madrid face au Rubin de Mvila (qui ne jouait pas jeudi). Liverpool a failli créer l'exploit. Battus 2-0 à Saint-Pétersbourg et menés 1-0 par un but de Hulk, ils ont marqué trois fois et échoué de peu (3-1). Naples, laminé à l'aller par Plzen (3-0), n'a pas réussi non plus à renverser la vapeur à l'extérieur (défaite parthénopéenne 2-0). Chelsea, vainqueur de la Ligue des champions 2012, n'a arraché la qualification face au Sparta Prague (1-0, 1-1) que sur un superbe but de Hazard dans le temps additionnel.