Ahmed Mahsas, décédé dimanche matin à l'âge de 90 ans à l'hôpital militaire Aïn Naadja (Alger), est souvent présenté comme un intellectuel engagé et une icône de la Révolution nationale. Né le 17 novembre 1923 à Boudouaou (Boumerdès), Ahmed Mahsas, alias Ali, est issu d'une famille rurale. Militant de la première heure, il faisait montre d'un patriotisme ardent dès l'âge de 16 ans lorsqu'il adhéra au Parti du peuple algérien (PPA) en 1940. Il est, une première fois, arrêté en 1941 pour son action au sein du PPA dans le quartier de Belcourt à Alger. Chef de wilaya à Constantine et membre du comité d'organisation du PPA, il est détaché à l'organisation para-militaire (l'Organisation secrète) au moment du démantèlement de cette organisation par la police française. En 1953, Ahmed Mahsas fut à l'origine de la création du premier noyau du Front de libération nationale (FLN) en France avant de devenir le délégué politico-militaire de l'Est algérien et membre du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA). Il s'oppose aux résultats du Congrès de la Soummam et sera arrêté en Tunisie. Il s'évade et se réfugie en Allemagne jusqu'en 1962. Après l'Indépendance, il occupera plusieurs fonctions, dont notamment celles de directeur de la Caisse d'accession à la propriété et à l'exploitation rurale, directeur de l'Office national de la réforme agraire et ministre de l'Agriculture et de la Réforme agraire. Elu député d'Alger, le 20 septembre 1964, Mahsas est également élu membre du bureau politique et du comité central du FLN et membre du Conseil de la révolution. Il s'exile en France en 1966 et ne rentre à Alger qu'en 1981. Conseiller à la Société nationale d'édition et de diffusion (Sned) en 1981, il a créé l'Union des forces démocratiques (UFD) à la faveur de la consécration du multipartisme en 1989. Ahmed Mahsas est auteur de plusieurs oeuvres, dont L'autogestion en Algérie, l'Algérie : la démocratie et la révolution et Le mouvement révolutionnaire en Algérie. Il a été nommé, en janvier dernier, dans le tiers présidentiel au Conseil de la nation. Ahmed Mahsas, décédé dimanche matin à l'âge de 90 ans à l'hôpital militaire Aïn Naadja (Alger), est souvent présenté comme un intellectuel engagé et une icône de la Révolution nationale. Né le 17 novembre 1923 à Boudouaou (Boumerdès), Ahmed Mahsas, alias Ali, est issu d'une famille rurale. Militant de la première heure, il faisait montre d'un patriotisme ardent dès l'âge de 16 ans lorsqu'il adhéra au Parti du peuple algérien (PPA) en 1940. Il est, une première fois, arrêté en 1941 pour son action au sein du PPA dans le quartier de Belcourt à Alger. Chef de wilaya à Constantine et membre du comité d'organisation du PPA, il est détaché à l'organisation para-militaire (l'Organisation secrète) au moment du démantèlement de cette organisation par la police française. En 1953, Ahmed Mahsas fut à l'origine de la création du premier noyau du Front de libération nationale (FLN) en France avant de devenir le délégué politico-militaire de l'Est algérien et membre du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA). Il s'oppose aux résultats du Congrès de la Soummam et sera arrêté en Tunisie. Il s'évade et se réfugie en Allemagne jusqu'en 1962. Après l'Indépendance, il occupera plusieurs fonctions, dont notamment celles de directeur de la Caisse d'accession à la propriété et à l'exploitation rurale, directeur de l'Office national de la réforme agraire et ministre de l'Agriculture et de la Réforme agraire. Elu député d'Alger, le 20 septembre 1964, Mahsas est également élu membre du bureau politique et du comité central du FLN et membre du Conseil de la révolution. Il s'exile en France en 1966 et ne rentre à Alger qu'en 1981. Conseiller à la Société nationale d'édition et de diffusion (Sned) en 1981, il a créé l'Union des forces démocratiques (UFD) à la faveur de la consécration du multipartisme en 1989. Ahmed Mahsas est auteur de plusieurs oeuvres, dont L'autogestion en Algérie, l'Algérie : la démocratie et la révolution et Le mouvement révolutionnaire en Algérie. Il a été nommé, en janvier dernier, dans le tiers présidentiel au Conseil de la nation.