Lors de la présentation du bilan annuel de la criminalité globale, le colonel Mohamed Tahar Benaâmane, directeur de la sécurité publique a expliqué, hier, dans une conférence de presse tenue au commandement de la GN, que la criminalité a baissé durant l'année passée par rapport à celle 2011. Toutefois, dira le colonel, le trafic de drogue, l'immigration clandestine et la contrebande sont des fléaux qui menacent le pays et défient la Gendarmerie nationale. Lors de la présentation du bilan annuel de la criminalité globale, le colonel Mohamed Tahar Benaâmane, directeur de la sécurité publique a expliqué, hier, dans une conférence de presse tenue au commandement de la GN, que la criminalité a baissé durant l'année passée par rapport à celle 2011. Toutefois, dira le colonel, le trafic de drogue, l'immigration clandestine et la contrebande sont des fléaux qui menacent le pays et défient la Gendarmerie nationale. «Les frontières avec la Libye, la Tunisie, le Maroc et le Mali ont connu une nette augmentation de la criminalité organisée»,explique le colonel. Lors de son intervention, durant plus d'une heure, il a expliqué que les fléaux cités ont atteint, durant l'année 2012, un pic. Parlant de chiffres, le conférencier a indiqué qu'au cours de l'année 2012, les unités de la Gendarmerie nationale ont récupéré plus de 1,3 million de litres de carburant, plus de 73 tonnes de drogue et l'arrestation de plus de 3900 immigrants clandestins. Cette montée de la criminalité organisée, tient-il à préciser, est due au contexte dans lequel les frontières algériennes se trouvent aujourd'hui. Cela dit, l'insécurité qui règne dans les pays voisins, à l'image de la Libye (où les frontières sont fermées), la Tunisie (avec la montée du terrorisme), le Mali (où les combats se déroulent contre les terroristes d'Aqmi) et le Maroc (où de grosses quantités de kif débarquent vers l'Algérie), est à l'origine de cette hausse du crime organisé. Et pour faire face à ce cataclysme, les gendarmes ont dû renforcer leur présence au niveau des frontières en question. Ce renforcement s'est traduit par le traitement de 12 047 affaires liées au crime organisé, ce qui a permis, en outre, l'arrestation de 14 506 criminels. Prenons par exemple la contrebande : durant l'exercice 2012, les gardes-frontières (GGF) relevant de la Gendarmerie nationale ont interpellé, en flagrant délit, 4506 contrebandiers. Trafic de carburant surtout, mais aussi de produits cosmétiques, de fer, de denrées alimentaires, de cheptels et de véhicules et trafic de devises, les GGF ont traité plusieurs affaires liées à la contrebande qui, faut-il le rappeler, nuit amplement à l'économie nationale. Parlant aussi de la contrebande, la ville de Tlemcen, fait remarquer le bilan de la Gendarmerie nationale, a été classée première, au niveau national, dans le cadre des affaires de contrebande. En chiffres, plus de 1800 affaires ont été traitées par les gendarmes à Tlemcen. En plus de la contrebande, le trafic de drogue a connu, lui également, un boom sans précédent dans le nombre des saisies. En 2012, la Gendarmerie nationale a saisi pas moins de 73 tonnes de cannabis, sans oublier plus de 656 000 comprimés de psychotropes (un taux record aussi). Sur cet aspect, le bilan de la Gendarmerie nationale parle de l'arrestation de 3147 personnes dans le cadre de 4951 affaires, dont 60% des personnes arrêtées sont âgées de moins de 30 ans. En plus de ces chiffres dévoilés par la GN, il convient d'indiquer que l'épicentre des trafiquants de drogue se situe dans la ville de Tlemcen où les gendarmes ont traité 1913 affaires. En face du trafic de drogue, un autre fléau est en train de défier, sérieusement, les gendarmes. Il s'agit de l'immigration clandestine. En 2012, explique la Gendarmerie nationale, 3642 immigrants en situation irrégulière ont été appréhendés et ce, dans le cadre de 1733 affaires traitées. La plupart des immigrants clandestins sont d'origine malienne qui ont fui la guerre au Mali pour tenter de se réfugier en Algérie, cela avant d'aller en Europe. En face des ressortissants maliens il y a aussi les Marocains qui, eux aussi, débarquent en masse vers l'Algérie à la recherche d'un ciel plus clément et d'une vie meilleure. 200 enfants enlevés en cinq ans Passant au crible le bilan, le colonel Benaâmane a parlé du phénomène des enlèvements d'enfants qui a défrayé, durant ces dernières semaines, la chronique, ce qui a créé, en outre, une sorte de psychose au sein des parents. Sur ce sujet, le conférencier a indiqué que le nombre des enfants enlevés, au cours des cinq dernières années, a atteint les 200 cas. «En 2008, nous avons constaté l'enlèvement de 7 enfants. Puis en 2009, le nombre a augmenté pour atteindre les 20 enfants victimes de rapt, pour passer à l'année suivante à 35 enlèvements, tandis qu'en 2011, la Gendarmerie nationale a traité 33 cas d'enlèvements d'enfants et enfin l'année passée, le chiffre a connu une augmentation du nombre des kidnappings pour atteindre les 42 affaires», explique-t-il. Avant d'ajouter : «Ces actes d'enlèvements ne sont pas le fait de groupes organisés, mais il s'agit plutôt d' actes isolés, dont 80% des enlèvements concernent cet aspect, alors que la plupart des enfants ont été enlevés en chemin, c'est-à-dire qu'ils ont été kidnappés alors qu'ils se rendaient soit à l'école ou à la maison». « Cela nous amène tout droit à interpeller les parents d' enfants qui sont brillé par leurs carences en matière de surveillance et d'accompagnement de leur progéniture», insiste le colonel Benaâmane. 77.000 arrestations en 2012 Poursuivant la présentation du bilan annuel sur la criminalité globale, le colonel Benaâmane, a indiqué qu'au cours de l'année 2012 plus de 77 000 personnes ont été arrêtées dans le cadre de 73 950 affaires traitées par les unités de la GN. En plus de la criminalité organisée qui a connu une hausse sur le nombre des affaires traitées accompagnées par des milliers d'arrestations, le nombre des personnes concernées par un mandat de justice a atteint les 8946 cas. Ces dernières sont recherchées dans le cadre de plusieurs affaires liées aux différents crimes, où elles sont impliquées. Par ailleurs, les unités de la Gendarmerie ont traité en 2012, 4221 crimes exécutés par des assaillants. Bien que la criminalité a connu en 2012 une baisse par rapport à l'année 2011, le mode opératoire des criminels a, par contre, connu un développement très inquiétant et c'est ce qui laisse prévoir une année 2013 plus violente. «Les frontières avec la Libye, la Tunisie, le Maroc et le Mali ont connu une nette augmentation de la criminalité organisée»,explique le colonel. Lors de son intervention, durant plus d'une heure, il a expliqué que les fléaux cités ont atteint, durant l'année 2012, un pic. Parlant de chiffres, le conférencier a indiqué qu'au cours de l'année 2012, les unités de la Gendarmerie nationale ont récupéré plus de 1,3 million de litres de carburant, plus de 73 tonnes de drogue et l'arrestation de plus de 3900 immigrants clandestins. Cette montée de la criminalité organisée, tient-il à préciser, est due au contexte dans lequel les frontières algériennes se trouvent aujourd'hui. Cela dit, l'insécurité qui règne dans les pays voisins, à l'image de la Libye (où les frontières sont fermées), la Tunisie (avec la montée du terrorisme), le Mali (où les combats se déroulent contre les terroristes d'Aqmi) et le Maroc (où de grosses quantités de kif débarquent vers l'Algérie), est à l'origine de cette hausse du crime organisé. Et pour faire face à ce cataclysme, les gendarmes ont dû renforcer leur présence au niveau des frontières en question. Ce renforcement s'est traduit par le traitement de 12 047 affaires liées au crime organisé, ce qui a permis, en outre, l'arrestation de 14 506 criminels. Prenons par exemple la contrebande : durant l'exercice 2012, les gardes-frontières (GGF) relevant de la Gendarmerie nationale ont interpellé, en flagrant délit, 4506 contrebandiers. Trafic de carburant surtout, mais aussi de produits cosmétiques, de fer, de denrées alimentaires, de cheptels et de véhicules et trafic de devises, les GGF ont traité plusieurs affaires liées à la contrebande qui, faut-il le rappeler, nuit amplement à l'économie nationale. Parlant aussi de la contrebande, la ville de Tlemcen, fait remarquer le bilan de la Gendarmerie nationale, a été classée première, au niveau national, dans le cadre des affaires de contrebande. En chiffres, plus de 1800 affaires ont été traitées par les gendarmes à Tlemcen. En plus de la contrebande, le trafic de drogue a connu, lui également, un boom sans précédent dans le nombre des saisies. En 2012, la Gendarmerie nationale a saisi pas moins de 73 tonnes de cannabis, sans oublier plus de 656 000 comprimés de psychotropes (un taux record aussi). Sur cet aspect, le bilan de la Gendarmerie nationale parle de l'arrestation de 3147 personnes dans le cadre de 4951 affaires, dont 60% des personnes arrêtées sont âgées de moins de 30 ans. En plus de ces chiffres dévoilés par la GN, il convient d'indiquer que l'épicentre des trafiquants de drogue se situe dans la ville de Tlemcen où les gendarmes ont traité 1913 affaires. En face du trafic de drogue, un autre fléau est en train de défier, sérieusement, les gendarmes. Il s'agit de l'immigration clandestine. En 2012, explique la Gendarmerie nationale, 3642 immigrants en situation irrégulière ont été appréhendés et ce, dans le cadre de 1733 affaires traitées. La plupart des immigrants clandestins sont d'origine malienne qui ont fui la guerre au Mali pour tenter de se réfugier en Algérie, cela avant d'aller en Europe. En face des ressortissants maliens il y a aussi les Marocains qui, eux aussi, débarquent en masse vers l'Algérie à la recherche d'un ciel plus clément et d'une vie meilleure. 200 enfants enlevés en cinq ans Passant au crible le bilan, le colonel Benaâmane a parlé du phénomène des enlèvements d'enfants qui a défrayé, durant ces dernières semaines, la chronique, ce qui a créé, en outre, une sorte de psychose au sein des parents. Sur ce sujet, le conférencier a indiqué que le nombre des enfants enlevés, au cours des cinq dernières années, a atteint les 200 cas. «En 2008, nous avons constaté l'enlèvement de 7 enfants. Puis en 2009, le nombre a augmenté pour atteindre les 20 enfants victimes de rapt, pour passer à l'année suivante à 35 enlèvements, tandis qu'en 2011, la Gendarmerie nationale a traité 33 cas d'enlèvements d'enfants et enfin l'année passée, le chiffre a connu une augmentation du nombre des kidnappings pour atteindre les 42 affaires», explique-t-il. Avant d'ajouter : «Ces actes d'enlèvements ne sont pas le fait de groupes organisés, mais il s'agit plutôt d' actes isolés, dont 80% des enlèvements concernent cet aspect, alors que la plupart des enfants ont été enlevés en chemin, c'est-à-dire qu'ils ont été kidnappés alors qu'ils se rendaient soit à l'école ou à la maison». « Cela nous amène tout droit à interpeller les parents d' enfants qui sont brillé par leurs carences en matière de surveillance et d'accompagnement de leur progéniture», insiste le colonel Benaâmane. 77.000 arrestations en 2012 Poursuivant la présentation du bilan annuel sur la criminalité globale, le colonel Benaâmane, a indiqué qu'au cours de l'année 2012 plus de 77 000 personnes ont été arrêtées dans le cadre de 73 950 affaires traitées par les unités de la GN. En plus de la criminalité organisée qui a connu une hausse sur le nombre des affaires traitées accompagnées par des milliers d'arrestations, le nombre des personnes concernées par un mandat de justice a atteint les 8946 cas. Ces dernières sont recherchées dans le cadre de plusieurs affaires liées aux différents crimes, où elles sont impliquées. Par ailleurs, les unités de la Gendarmerie ont traité en 2012, 4221 crimes exécutés par des assaillants. Bien que la criminalité a connu en 2012 une baisse par rapport à l'année 2011, le mode opératoire des criminels a, par contre, connu un développement très inquiétant et c'est ce qui laisse prévoir une année 2013 plus violente.