Le centre gauche a remporté, lundi, les élections législatives en Italie mais doit nouer des alliances au Sénat où il n'a pas réussi à obtenir la majorité pour pouvoir gouverner. Majoritaire à la Chambre des députés (340 sièges sur 630), et sortie en tête au Sénat (119 sièges sur 315), la coalition, menée par Pier Luigi Bersani, est contrainte de s'allier avec d'autres partis pour éviter l'impasse politique dans la troisième économie de la zone euro, relèvent mardi les analystes. Une alliance avec la coalition, menée par le président du Conseil démissionnaire, Mario Monti, qui a obtenu 18 sièges au Sénat, ne lui permettant pas de constituer une majorité à la Chambre haute, Bersani doit composer avec le mouvement 5 étoiles (54 sièges) de Beppe Grillo, pour former un gouvernement. Bersani ne peut pas compter sur l'ancien chef du gouvernement Silvio Berlusconi, dont la coalition du centre droit est sortie en seconde position au Sénat (117 sièges), du fait que ce dernier ne cessait de diaboliser la gauche toutes tendances confondues, qu'il qualifiait de "communiste". Dans la zone euro, les inquiétudes s'affichent après le scrutin de dimanche et lundi. Le vote italien et les incertitudes qui ont suivi, ont plombé les marchés financiers. Les taux obligataires italiens sur 10 ans ont grimpé de 25 points de base, à 4,74%. De leur côté, les places financières européennes ont ouvert en baisse. Le centre gauche a remporté, lundi, les élections législatives en Italie mais doit nouer des alliances au Sénat où il n'a pas réussi à obtenir la majorité pour pouvoir gouverner. Majoritaire à la Chambre des députés (340 sièges sur 630), et sortie en tête au Sénat (119 sièges sur 315), la coalition, menée par Pier Luigi Bersani, est contrainte de s'allier avec d'autres partis pour éviter l'impasse politique dans la troisième économie de la zone euro, relèvent mardi les analystes. Une alliance avec la coalition, menée par le président du Conseil démissionnaire, Mario Monti, qui a obtenu 18 sièges au Sénat, ne lui permettant pas de constituer une majorité à la Chambre haute, Bersani doit composer avec le mouvement 5 étoiles (54 sièges) de Beppe Grillo, pour former un gouvernement. Bersani ne peut pas compter sur l'ancien chef du gouvernement Silvio Berlusconi, dont la coalition du centre droit est sortie en seconde position au Sénat (117 sièges), du fait que ce dernier ne cessait de diaboliser la gauche toutes tendances confondues, qu'il qualifiait de "communiste". Dans la zone euro, les inquiétudes s'affichent après le scrutin de dimanche et lundi. Le vote italien et les incertitudes qui ont suivi, ont plombé les marchés financiers. Les taux obligataires italiens sur 10 ans ont grimpé de 25 points de base, à 4,74%. De leur côté, les places financières européennes ont ouvert en baisse.