Les travailleurs d'Alpha Pet ne comptent pas baisser les bras aussi tôt. Les travailleurs de l'entreprise privée algéro-serbe Alpha Pet, implantée dans la zone industrielle de Réghaïa, sont en grève depuis le 25 février dernier, pour protester contre la décision de licenciement de 70 ouvriers. Les manifestants estiment que la décision est arbitraire alors qu'elle intervient au moment où le pays s'apprêtait à commémorer la date du 24 février. Selon des manifestants, « l'inspection du travail avait établi des rapports et des procès verbaux dans lesquels a réclamé la réintégration des travailleurs licenciés, mais en vain ». « L'employeur était invité à réinsérer les ouvriers et ce, conformément aux dispositions de l'article 56 alinéa 1 de la loi 90/14 du 2 avril 1990 du code de travail», nous dira un employé de l'entreprise. Ce dernier ajoute que l'employeur a violé la loi «notamment lorsqu'il requalifie des contrats à durée indéterminés (CDI) à des contrats déterminés (CDD), et l'inspection de travail aurait établi des, en ce sens, des PV d'infraction ». Ces derniers n'ont pas mâché leurs mots quant à l'immobilisme de la section syndicale UGTA qui, selon eux, n'a rien fait pour l'intérêt des travailleurs. Ils se sont attaqués vertement aux syndicalistes qu'ils accusent de complicité de ce qui arrive aux ouvriers écartés. « Les membres de la section syndicale n'ont rien fait pour éviter le licenciement des travailleurs, ils se contentent de préserver leurs avantages au détriment des ouvriers», tempête notre interlocuteur. D'ailleurs, les manifestants sont déterminés à observer d'autres actions de protestation demain pour demander le départ des membres syndicaux et la réintégration des travailleurs conformément aux dispositions prises par l'inspection du travail. Un sit-in est prévu demain, dimanche, pour faire entendre leur cri de détresse. Les travailleurs d'Alpha Pet ne comptent pas baisser les bras aussi tôt. Les travailleurs de l'entreprise privée algéro-serbe Alpha Pet, implantée dans la zone industrielle de Réghaïa, sont en grève depuis le 25 février dernier, pour protester contre la décision de licenciement de 70 ouvriers. Les manifestants estiment que la décision est arbitraire alors qu'elle intervient au moment où le pays s'apprêtait à commémorer la date du 24 février. Selon des manifestants, « l'inspection du travail avait établi des rapports et des procès verbaux dans lesquels a réclamé la réintégration des travailleurs licenciés, mais en vain ». « L'employeur était invité à réinsérer les ouvriers et ce, conformément aux dispositions de l'article 56 alinéa 1 de la loi 90/14 du 2 avril 1990 du code de travail», nous dira un employé de l'entreprise. Ce dernier ajoute que l'employeur a violé la loi «notamment lorsqu'il requalifie des contrats à durée indéterminés (CDI) à des contrats déterminés (CDD), et l'inspection de travail aurait établi des, en ce sens, des PV d'infraction ». Ces derniers n'ont pas mâché leurs mots quant à l'immobilisme de la section syndicale UGTA qui, selon eux, n'a rien fait pour l'intérêt des travailleurs. Ils se sont attaqués vertement aux syndicalistes qu'ils accusent de complicité de ce qui arrive aux ouvriers écartés. « Les membres de la section syndicale n'ont rien fait pour éviter le licenciement des travailleurs, ils se contentent de préserver leurs avantages au détriment des ouvriers», tempête notre interlocuteur. D'ailleurs, les manifestants sont déterminés à observer d'autres actions de protestation demain pour demander le départ des membres syndicaux et la réintégration des travailleurs conformément aux dispositions prises par l'inspection du travail. Un sit-in est prévu demain, dimanche, pour faire entendre leur cri de détresse.