Madame Louisa Hanoune, SG du Parti des travailleurs considère les révélations sur Sonatrach en Italie comme des pressions exercées sur l'Algérie dans un contexte marqué par l'intervention militaire française au Mali, et les soubressauts qui ébranlent les régimes arabes, notamment celui de Syrie. Hier, intervenant à l'ouverture de la session ordinaire du bureau politique au siège national du parti à El Harrach (Alger), la SG du PT a déclaré «que la lutte contre la corruption doit mettre à nu ceux qui instrumentalisent cette question pour des raisons occultes». Louisa Hanoune a appelé le gouvernement et le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, «à ne pas attendre l'indépendance de la justice pour agir ». Et d'enchainer : «Il faut des mesures immédiates, il n'est pas possible de se taire, il faut appliquer la règle qui dit "d'où tiens-tu cela" ?». Selon elle, « il y a nécessité de demander des comptes à toutes les parties, ainsi que de mener des enquêtes pour aboutir à des confiscations de fortunes mal acquises ». Et d'insister sur «des décisions hardies et des moyens révolutionnaires» en matière de lutte contre la corruption. «Le gouvernement trouvera un soutien inébranblable comparable à celui qu'il a trouvé suite à l'attaque du site de Tiguentourine», a-t-elle assuré. «La corruption est l'une des raisons qui ont fait avorter les réformes politiques, parce qu'on ne peut s'accommoder de la transparence», a-t-elle argué. Hanoune a tiré à boulets rouges sur l'ancien Premier ministre Sid-Ahmed Ghozali et ancien PDG de Sonatrach, suite aux décalarations qu'il vient de faire au quotidien El Watan : «Il dit (Ghozali) que la corruption sévit en Algérie depuis 12 ans, c'est-à-dire depuis l'arrivée de Bouteflika, c'est tout à fait faux. Mr Ghozali ne doit pas oublier l'affaire El Paso. La corruption a fait son nid au temps du parti unique, sous le règne même de Boumediene », a-t-elle asséné. Et de rappeler « le scandale du complexe de l'OCO dans les années 70 ». Sofiane Djillali, président du parti Jil Jadid, n'a pas échappé également aux critiques de Hanoune. Tout en le qualifiant de « responsable de parti imaginaire », elle s'est interrogée «sur la mouche qui l'a piquée pour défendre le triumvirat formé par les ex-ministres Chakib Khelil, Abdelhamid Temmar et Abdellatif Benhachenhou». Pour elle, le premier et le second «sont des experts internationaux au service des intérêts étrangers». «Khelil, a-t-elle soutenu, a ruiné l'Argentine quand il exerçait ses compétences d'expert ». Revenant sur l'amendement de la Constitution, Hanoune a réitéré son appel à son report à une date postérieure à l'élection présidentielle de 2014 estimant que «les conditions actuelles (allusion à la conjoncture internationale) ne permettent pas modifier la Constitution dans la sérénité ». Madame Louisa Hanoune, SG du Parti des travailleurs considère les révélations sur Sonatrach en Italie comme des pressions exercées sur l'Algérie dans un contexte marqué par l'intervention militaire française au Mali, et les soubressauts qui ébranlent les régimes arabes, notamment celui de Syrie. Hier, intervenant à l'ouverture de la session ordinaire du bureau politique au siège national du parti à El Harrach (Alger), la SG du PT a déclaré «que la lutte contre la corruption doit mettre à nu ceux qui instrumentalisent cette question pour des raisons occultes». Louisa Hanoune a appelé le gouvernement et le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, «à ne pas attendre l'indépendance de la justice pour agir ». Et d'enchainer : «Il faut des mesures immédiates, il n'est pas possible de se taire, il faut appliquer la règle qui dit "d'où tiens-tu cela" ?». Selon elle, « il y a nécessité de demander des comptes à toutes les parties, ainsi que de mener des enquêtes pour aboutir à des confiscations de fortunes mal acquises ». Et d'insister sur «des décisions hardies et des moyens révolutionnaires» en matière de lutte contre la corruption. «Le gouvernement trouvera un soutien inébranblable comparable à celui qu'il a trouvé suite à l'attaque du site de Tiguentourine», a-t-elle assuré. «La corruption est l'une des raisons qui ont fait avorter les réformes politiques, parce qu'on ne peut s'accommoder de la transparence», a-t-elle argué. Hanoune a tiré à boulets rouges sur l'ancien Premier ministre Sid-Ahmed Ghozali et ancien PDG de Sonatrach, suite aux décalarations qu'il vient de faire au quotidien El Watan : «Il dit (Ghozali) que la corruption sévit en Algérie depuis 12 ans, c'est-à-dire depuis l'arrivée de Bouteflika, c'est tout à fait faux. Mr Ghozali ne doit pas oublier l'affaire El Paso. La corruption a fait son nid au temps du parti unique, sous le règne même de Boumediene », a-t-elle asséné. Et de rappeler « le scandale du complexe de l'OCO dans les années 70 ». Sofiane Djillali, président du parti Jil Jadid, n'a pas échappé également aux critiques de Hanoune. Tout en le qualifiant de « responsable de parti imaginaire », elle s'est interrogée «sur la mouche qui l'a piquée pour défendre le triumvirat formé par les ex-ministres Chakib Khelil, Abdelhamid Temmar et Abdellatif Benhachenhou». Pour elle, le premier et le second «sont des experts internationaux au service des intérêts étrangers». «Khelil, a-t-elle soutenu, a ruiné l'Argentine quand il exerçait ses compétences d'expert ». Revenant sur l'amendement de la Constitution, Hanoune a réitéré son appel à son report à une date postérieure à l'élection présidentielle de 2014 estimant que «les conditions actuelles (allusion à la conjoncture internationale) ne permettent pas modifier la Constitution dans la sérénité ».