La grogne des boulangers ne cesse d'enfler. Ils veulent coûte que coûte augmenter le prix de la baguette du pain. Dans de nombreuses régions ils sont déjà passés à l'acte. C'est le cas à l'est du pays où dans plusieurs villes le prix de la baguette est passé, dès le 1er mars, à 10 dinars au lieu de 7,50 dinars. Une situation qui a fortement déplu aux pouvoirs publics qui sont alors intervenus en verbalisant de nombreux boulangers. En colère, ces derniers ont baissé rideau. La rareté de la baguette de pain commence ainsi à se faire sentir dans de nombreuses villes de l'est du pays, qui ont suivi l'exemple de leurs confrères de Constantine. Dans cette ville, la majorité des boulangers à baissé rideau. Cette situation risque de faire tache d'huile et il n'est pas exclu que les boulangers d'autres wilayas leur emboîtent le pas. D'ailleurs, il y a juste quelques jours l'ouest du pays a connu une situation similaire et de nombreuses boulangeries à Oran, notamment, ont procédé à une augmentation unilatérale du prix de la baguette de pain. Une situation bien sûr refusée par les pouvoirs publics qui ne veulent point entendre parler d'un prix de la baguette à 10 dinars et s'en tiennent exclusivement au prix officiel, à savoir 7,50 dinars. . Il faut dire que l'ensemble de la corporation est pratiquement sur le pied de guerre tant leur frustration est incommensurable. Toutes les tentatives des boulangers tendant à sensibiliser les pouvoirs publics sur cette question de la nécessité d'augmenter le prix de la baguette du pain se sont avérées vaines. Le gouvernement, par le truchement du ministère du Commerce, s'est toujours montré inflexible. Mustapha Benbada, le ministre du Commerce, a en effet toujours soutenu que le prix du pain n'augmentera pas. «Il n'y aura aucune augmentation du prix de la baguette de pain. La question ne se pose même pas», n'a-t-il cessé d'indiquer. Toutefois il a aussi promis que « le gouvernement prendra en charge certaines des préoccupations légitimes des boulangers ». De quelle manière ? Rien n'a filtré sur cette question. Les pouvoirs publics n'ont pas pu résoudre cette équation récurrente, il faut le dire. Car cela fait des années que les boulangers reviennent inlassablement à la charge. Et à chaque fois le ministère du Commerce fait la sourde oreille en mettant en avant l'aspect sensible du prix de la baguette de pain. Un prix subventionné, faut il le rappeler, par l'Etat car il est considéré comme un produit stratégique. Les boulangers revendiquent une augmentation de la marge bénéficaire. Une marge qui n'a pas changé depuis les années quatre-vingt dix, alors que pendant cette période les prix des intrants pour la fabrication du pain ont connu des hausses successives. Ainsi, selon les représentants de la corporation des boulangers, ces derniers demandent une augmentation de 10 à 15% de la marge beneficaire. Ils demandent en outre une certaine souplesse s'agissant des taux de la fiscalité. En somme, autant dire, une réduction des taxes. Or jusqu' présent la marge bénéficaire oscille entre 2 et 3%. Et cela est le cas depuis presque 17 ans déjà. C'est pourquoi la patience des boulangers semble à bout. D'où leur détermination à « imposer » leur volonté. Une volonté qu met dans l'embarras les pouvoirs publics qui craignent par-dessus tout une révolte dans le cas de l'augmentation du prix de la baguette de pain. Notons que toutes nos tentatives de joindre Youcef Kalafat, le président de l'Union nationale des boulangers algériens, pour en savoir plus sur leurs revendications se sont avérées vaines. La grogne des boulangers ne cesse d'enfler. Ils veulent coûte que coûte augmenter le prix de la baguette du pain. Dans de nombreuses régions ils sont déjà passés à l'acte. C'est le cas à l'est du pays où dans plusieurs villes le prix de la baguette est passé, dès le 1er mars, à 10 dinars au lieu de 7,50 dinars. Une situation qui a fortement déplu aux pouvoirs publics qui sont alors intervenus en verbalisant de nombreux boulangers. En colère, ces derniers ont baissé rideau. La rareté de la baguette de pain commence ainsi à se faire sentir dans de nombreuses villes de l'est du pays, qui ont suivi l'exemple de leurs confrères de Constantine. Dans cette ville, la majorité des boulangers à baissé rideau. Cette situation risque de faire tache d'huile et il n'est pas exclu que les boulangers d'autres wilayas leur emboîtent le pas. D'ailleurs, il y a juste quelques jours l'ouest du pays a connu une situation similaire et de nombreuses boulangeries à Oran, notamment, ont procédé à une augmentation unilatérale du prix de la baguette de pain. Une situation bien sûr refusée par les pouvoirs publics qui ne veulent point entendre parler d'un prix de la baguette à 10 dinars et s'en tiennent exclusivement au prix officiel, à savoir 7,50 dinars. . Il faut dire que l'ensemble de la corporation est pratiquement sur le pied de guerre tant leur frustration est incommensurable. Toutes les tentatives des boulangers tendant à sensibiliser les pouvoirs publics sur cette question de la nécessité d'augmenter le prix de la baguette du pain se sont avérées vaines. Le gouvernement, par le truchement du ministère du Commerce, s'est toujours montré inflexible. Mustapha Benbada, le ministre du Commerce, a en effet toujours soutenu que le prix du pain n'augmentera pas. «Il n'y aura aucune augmentation du prix de la baguette de pain. La question ne se pose même pas», n'a-t-il cessé d'indiquer. Toutefois il a aussi promis que « le gouvernement prendra en charge certaines des préoccupations légitimes des boulangers ». De quelle manière ? Rien n'a filtré sur cette question. Les pouvoirs publics n'ont pas pu résoudre cette équation récurrente, il faut le dire. Car cela fait des années que les boulangers reviennent inlassablement à la charge. Et à chaque fois le ministère du Commerce fait la sourde oreille en mettant en avant l'aspect sensible du prix de la baguette de pain. Un prix subventionné, faut il le rappeler, par l'Etat car il est considéré comme un produit stratégique. Les boulangers revendiquent une augmentation de la marge bénéficaire. Une marge qui n'a pas changé depuis les années quatre-vingt dix, alors que pendant cette période les prix des intrants pour la fabrication du pain ont connu des hausses successives. Ainsi, selon les représentants de la corporation des boulangers, ces derniers demandent une augmentation de 10 à 15% de la marge beneficaire. Ils demandent en outre une certaine souplesse s'agissant des taux de la fiscalité. En somme, autant dire, une réduction des taxes. Or jusqu' présent la marge bénéficaire oscille entre 2 et 3%. Et cela est le cas depuis presque 17 ans déjà. C'est pourquoi la patience des boulangers semble à bout. D'où leur détermination à « imposer » leur volonté. Une volonté qu met dans l'embarras les pouvoirs publics qui craignent par-dessus tout une révolte dans le cas de l'augmentation du prix de la baguette de pain. Notons que toutes nos tentatives de joindre Youcef Kalafat, le président de l'Union nationale des boulangers algériens, pour en savoir plus sur leurs revendications se sont avérées vaines.