Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a affirmé, lundi 4 mars à Nouakchott, que son pays était désormais prêt à intervenir militairement au Mali dans le cadre du déploiement d'une force de l'Onu dans ce pays. Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a affirmé, lundi 4 mars à Nouakchott, que son pays était désormais prêt à intervenir militairement au Mali dans le cadre du déploiement d'une force de l'Onu dans ce pays. "Si la situation change, rien n'empêchera la Mauritanie, en tant que membre de l'Onu, d'engager des forces dans le nord (du Mali), sur la frontière ou dans les régions ouest du pays pour la stabilité et la sécurité" de ces régions, a affirmé M. Ould Abdel Aziz lors d'une conférence de presse avec son homologue nigérien, Mahamadou Issoufou. "Ce rôle, nous l'assumerons dès que possible", a-t-il promis. Si la Mauritanie n'a pas encore participé à la guerre au Mali, c'est parce qu'elle "n'était pas prête", en raison du caractère non programmé de l'intervention française et africaine, déclenchée le 11 janvier pour prévenir une progression des groupes islamistes armés, qui occupaient le nord du Mali depuis neuf mois, vers le sud et la capitale, Bamako, a-t-il dit. "Il s'est agi d'une réaction à une situation catastrophique que vivait le Mali, qui n'était pas programmée, une réaction pour sauver un pays qui allait être totalement occupé par les terroristes", a affirmé le chef de l'Etat mauritanien. Le Conseil de sécurité de l'Onu a demandé au secrétaire général Ban Ki-moon de présenter un rapport avant fin mars sur la faisabilité d'une opération de maintien de la paix au Mali. Le président Aziz a tenu à mettre en exergue "le rôle très important" de son pays dans la lutte contre les islamistes armés du Mali, grâce à une surveillance accrue de ses frontières avec ce pays voisin. Cela a permis, a-t-il dit, de "canaliser les terroristes vers le Nord, les empêchant de se réfugier dans notre pays et de permettre aux unités engagées de les détruire dans leurs sanctuaires". Le président nigérien, dont le pays est, lui, engagé militairement au Mali, a pour sa part estimé que la priorité du moment était de "gagner la guerre, non de gagner la paix", en réponse à une question concernant la possible mue de la force africaine au Mali (Misma) en une force de paix de l'Onu. M. Issoufou a tenu à saluer "le courage des forces françaises et tchadiennes qui se trouvent sur les premières lignes" pour combattre le terrorisme et le crime organisé au Mali. "Si la situation change, rien n'empêchera la Mauritanie, en tant que membre de l'Onu, d'engager des forces dans le nord (du Mali), sur la frontière ou dans les régions ouest du pays pour la stabilité et la sécurité" de ces régions, a affirmé M. Ould Abdel Aziz lors d'une conférence de presse avec son homologue nigérien, Mahamadou Issoufou. "Ce rôle, nous l'assumerons dès que possible", a-t-il promis. Si la Mauritanie n'a pas encore participé à la guerre au Mali, c'est parce qu'elle "n'était pas prête", en raison du caractère non programmé de l'intervention française et africaine, déclenchée le 11 janvier pour prévenir une progression des groupes islamistes armés, qui occupaient le nord du Mali depuis neuf mois, vers le sud et la capitale, Bamako, a-t-il dit. "Il s'est agi d'une réaction à une situation catastrophique que vivait le Mali, qui n'était pas programmée, une réaction pour sauver un pays qui allait être totalement occupé par les terroristes", a affirmé le chef de l'Etat mauritanien. Le Conseil de sécurité de l'Onu a demandé au secrétaire général Ban Ki-moon de présenter un rapport avant fin mars sur la faisabilité d'une opération de maintien de la paix au Mali. Le président Aziz a tenu à mettre en exergue "le rôle très important" de son pays dans la lutte contre les islamistes armés du Mali, grâce à une surveillance accrue de ses frontières avec ce pays voisin. Cela a permis, a-t-il dit, de "canaliser les terroristes vers le Nord, les empêchant de se réfugier dans notre pays et de permettre aux unités engagées de les détruire dans leurs sanctuaires". Le président nigérien, dont le pays est, lui, engagé militairement au Mali, a pour sa part estimé que la priorité du moment était de "gagner la guerre, non de gagner la paix", en réponse à une question concernant la possible mue de la force africaine au Mali (Misma) en une force de paix de l'Onu. M. Issoufou a tenu à saluer "le courage des forces françaises et tchadiennes qui se trouvent sur les premières lignes" pour combattre le terrorisme et le crime organisé au Mali.