L'énergie d'un homme de terrain semble plus recherchée que l'expérience par un cardinal d'une Curie décrédibilisée dans le choix d'un futur pape, au moment où se poursuivaient mardi les réunions préparatoires au conclave qui élira le successeur de Benoît XVI. Alors que de nombreux prélats réclament une réforme en profondeur de la Curie, une nouvelle "congrégation générale" a débuté et une autre est prévue mercredi matin. Contrairement à la première journée de pré-conclave, les cardinaux ont été peu diserts à leur arrivée mardi. Le collège des cardinaux semble prendre son temps, les électeurs — 115 prévus — n'étant pas encore tous arrivés lundi et se connaissant mal. Il faut qu'ils soient tous présents pour décider, par un vote sans doute mercredi, la date du conclave attendu la semaine prochaine. La Chapelle Sixtine où se tiendra cette réunion secrète est fermée aux visites à partir de mardi 12h GMT. Alors que les participants ont fait serment de silence, les spéculations vont bon train sur la "short list" des "papabili", qui reste très ouverte. Les cardinaux qui y figurent sont suivis à la trace, tel le cardinal de Vienne, Christoph Schönborn, assailli par une meute de journalistes lors d'une cérémonie dans une église de Rome, lundi soir. Mais ils restent motus et bouche cousue. Affirmer sa candidature revient souvent à brûler ses chances. Alors qu'il n'y a pas cette fois de camps tranchés — progressistes/conservateurs, ou nord/sud — les observateurs relèvent l'intérêt que suscitent des archevêques comme Mgr Odilo Scherer (Sao Paulo, plus grand diocèse au monde), Mgr Luis Antonio Tagle (Manille) ou encore Mgr Wilfrid Napier (Durban) ; mais aussi d'hommes qui allient expérience de terrain et connaissance de la Curie comme le cardinal québécois Marc Ouellet. Un "ticket gagnant" associant un pape choisi dans un diocèse et un secrétaire d'Etat — sans doute italien — de la Curie, est souvent évoqué. Ce serait une manière de satisfaire les Italiens qui présentent 28 électeurs (soit plus d'un quart des électeurs), que certains prélats du Sud ou américains ne souhaitent pas à la tête de l'Eglise, après le scandale des fuites "Vatileaks". L'énergie d'un homme de terrain semble plus recherchée que l'expérience par un cardinal d'une Curie décrédibilisée dans le choix d'un futur pape, au moment où se poursuivaient mardi les réunions préparatoires au conclave qui élira le successeur de Benoît XVI. Alors que de nombreux prélats réclament une réforme en profondeur de la Curie, une nouvelle "congrégation générale" a débuté et une autre est prévue mercredi matin. Contrairement à la première journée de pré-conclave, les cardinaux ont été peu diserts à leur arrivée mardi. Le collège des cardinaux semble prendre son temps, les électeurs — 115 prévus — n'étant pas encore tous arrivés lundi et se connaissant mal. Il faut qu'ils soient tous présents pour décider, par un vote sans doute mercredi, la date du conclave attendu la semaine prochaine. La Chapelle Sixtine où se tiendra cette réunion secrète est fermée aux visites à partir de mardi 12h GMT. Alors que les participants ont fait serment de silence, les spéculations vont bon train sur la "short list" des "papabili", qui reste très ouverte. Les cardinaux qui y figurent sont suivis à la trace, tel le cardinal de Vienne, Christoph Schönborn, assailli par une meute de journalistes lors d'une cérémonie dans une église de Rome, lundi soir. Mais ils restent motus et bouche cousue. Affirmer sa candidature revient souvent à brûler ses chances. Alors qu'il n'y a pas cette fois de camps tranchés — progressistes/conservateurs, ou nord/sud — les observateurs relèvent l'intérêt que suscitent des archevêques comme Mgr Odilo Scherer (Sao Paulo, plus grand diocèse au monde), Mgr Luis Antonio Tagle (Manille) ou encore Mgr Wilfrid Napier (Durban) ; mais aussi d'hommes qui allient expérience de terrain et connaissance de la Curie comme le cardinal québécois Marc Ouellet. Un "ticket gagnant" associant un pape choisi dans un diocèse et un secrétaire d'Etat — sans doute italien — de la Curie, est souvent évoqué. Ce serait une manière de satisfaire les Italiens qui présentent 28 électeurs (soit plus d'un quart des électeurs), que certains prélats du Sud ou américains ne souhaitent pas à la tête de l'Eglise, après le scandale des fuites "Vatileaks".