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Aminatou Haidar reçue à l'Université américaine George Washington
POUR PLAIDER LA CAUSE SAHRAOUIE
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 03 - 2013


Amina Haider, la jeune militante
sahraouie en visite dans la capitale
fédérale américaine pour plaider la
cause sahraouie et dénoncer les violations
des droits de l'homme des Sahraouis par le
Maroc, a été reçue à l'Université américaine
George Washington Dans une conférence-
débat présentée devant des étudiants,
des enseignants et des représentants
d'organisations américaines des droits de
l'homme, Mme Haidar a expliqué la
genèse du dossier du Sahara occidental
occupé, tout en faisant part du "grave"
problème des violations des droits de
l'homme perpétrées par les autorités marocaines
contre le peuple sahraoui.
Devant son auditoire, elle a fait part de
la politique de répression brutale et
sanglante menée par le Maroc, à travers les
arrestations arbitraires, les bastonnades,
les mises au secret, les actes de torture, les
viols, les exécutions extra judiciaires, les
disparitions forcées, jusqu'à l'éjection de
personnes à partir d'hélicoptères et l'enterrement
de Sahraouis vivants.
Accompagnant ses témoignages par la
projection d'enregistrements vidéos
représentant des scènes de répressions par
les forces marocaines, filmées clandestinement
dans les territoires sahraouis
occupés, et montrant également des corps
de Sahraouis affreusement torturés, la militante
sahraouie a dénoncé les souffrances
endurées par le peuple sahraoui, sous l'oeil
indifférent des instances internationales et
en dépit des nombreuses résolutions
votées par le Conseil de sécurité.
Amina Haider qui est aussi la présidente
du Collectif des défenseurs sahraouis
des droits de l'homme (CODESA), a
indiqué que le Maroc poursuivait sa violation
des droits les plus fondamentaux des
civils sahraouis, soulignant, à ce sujet,
que les autorités marocaines continuaient à
ignorer leurs engagements même après la
création de la Commission marocaine des
droits de l'homme.
Elle a aussi affirmé que ces actes de
violations, dont elle-même a été victime à
plusieurs reprises, n'avaient épargné
aucune frange de la société sahraouie, dont
les femmes, les personnes âgées et les
enfants.
Affirmant que le sort de 500 Sahraouis
disparus reste encore inconnu jusqu'à ce
jour, elle est revenue, dans le même contexte,
sur la condamnation récente par le
tribunal militaire de Rabat de 24 détenus
politiques sahraouis à de lourdes peines,
un verdict qui a été fortement critiqué par
le Haut Commissariat de l'ONU aux droits
de l'Homme et par la communauté internationale.
A ce propos, elle a relevé la "nécessité
urgente" de l'introduction d'un mécanisme
de surveillance des droits de l'homme dans
le mandat de la Mission des Nations unies
pour l'organisation du référendum au
Sahara occidental (MINURSO).
Outre cette conférence donnée à
Washington, Mme Haidar a également pris
part à une rencontre organisée mardi
dernier au siège de l'ONU (New York) par
le Centre Robert F. Kennedy pour la justice
et les droits de l'homme.
Cette rencontre a porté sur la violation
des droits de l'homme au Sahara occidental,
en présence notamment des représentants
de plusieurs Etats membres de
l'ONU et de l'Envoyé personnel du
Secrétaire général pour le Sahara occidental,
Christopher Ross.
Amina Haider, la jeune militante
sahraouie en visite dans la capitale
fédérale américaine pour plaider la
cause sahraouie et dénoncer les violations
des droits de l'homme des Sahraouis par le
Maroc, a été reçue à l'Université américaine
George Washington Dans une conférence-
débat présentée devant des étudiants,
des enseignants et des représentants
d'organisations américaines des droits de
l'homme, Mme Haidar a expliqué la
genèse du dossier du Sahara occidental
occupé, tout en faisant part du "grave"
problème des violations des droits de
l'homme perpétrées par les autorités marocaines
contre le peuple sahraoui.
Devant son auditoire, elle a fait part de
la politique de répression brutale et
sanglante menée par le Maroc, à travers les
arrestations arbitraires, les bastonnades,
les mises au secret, les actes de torture, les
viols, les exécutions extra judiciaires, les
disparitions forcées, jusqu'à l'éjection de
personnes à partir d'hélicoptères et l'enterrement
de Sahraouis vivants.
Accompagnant ses témoignages par la
projection d'enregistrements vidéos
représentant des scènes de répressions par
les forces marocaines, filmées clandestinement
dans les territoires sahraouis
occupés, et montrant également des corps
de Sahraouis affreusement torturés, la militante
sahraouie a dénoncé les souffrances
endurées par le peuple sahraoui, sous l'oeil
indifférent des instances internationales et
en dépit des nombreuses résolutions
votées par le Conseil de sécurité.
Amina Haider qui est aussi la présidente
du Collectif des défenseurs sahraouis
des droits de l'homme (CODESA), a
indiqué que le Maroc poursuivait sa violation
des droits les plus fondamentaux des
civils sahraouis, soulignant, à ce sujet,
que les autorités marocaines continuaient à
ignorer leurs engagements même après la
création de la Commission marocaine des
droits de l'homme.
Elle a aussi affirmé que ces actes de
violations, dont elle-même a été victime à
plusieurs reprises, n'avaient épargné
aucune frange de la société sahraouie, dont
les femmes, les personnes âgées et les
enfants.
Affirmant que le sort de 500 Sahraouis
disparus reste encore inconnu jusqu'à ce
jour, elle est revenue, dans le même contexte,
sur la condamnation récente par le
tribunal militaire de Rabat de 24 détenus
politiques sahraouis à de lourdes peines,
un verdict qui a été fortement critiqué par
le Haut Commissariat de l'ONU aux droits
de l'Homme et par la communauté internationale.
A ce propos, elle a relevé la "nécessité
urgente" de l'introduction d'un mécanisme
de surveillance des droits de l'homme dans
le mandat de la Mission des Nations unies
pour l'organisation du référendum au
Sahara occidental (MINURSO).
Outre cette conférence donnée à
Washington, Mme Haidar a également pris
part à une rencontre organisée mardi
dernier au siège de l'ONU (New York) par
le Centre Robert F. Kennedy pour la justice
et les droits de l'homme.
Cette rencontre a porté sur la violation
des droits de l'homme au Sahara occidental,
en présence notamment des représentants
de plusieurs Etats membres de
l'ONU et de l'Envoyé personnel du
Secrétaire général pour le Sahara occidental,
Christopher Ross.


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