Ca bouge dans le sud du pays où le mécontentement va crescendo parmi, notamment, les franges juvéniles. Chômage et mal-vivre frappent, en effet, de plein fouet ces franges qui n'ont eu de cesse d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur une situation qui n'a que trop duré à leurs yeux. Ca bouge dans le sud du pays où le mécontentement va crescendo parmi, notamment, les franges juvéniles. Chômage et mal-vivre frappent, en effet, de plein fouet ces franges qui n'ont eu de cesse d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur une situation qui n'a que trop duré à leurs yeux. Leurs appels de pied ne semblent pas avoir trouvé d‘écho favorable auprès des pouvoirs publics tant ces derniers n‘ont pas réussi, malgré quelques mesures prises en vue de répondre aux préoccupations exprimées de vive voix, à satisfaire ces doléances, nombreuses, très nombreuses, il faut le dire. C‘est surtout le chômage auquel font face les jeunes des vastes régions du sud du pays qui pose problème. Un problème pour lequel ils ont initié plusieurs actions de protestations au Sud, comme à Alger. Ils reprochent notamment aux autorités de les marginaliser et citent comme exemple leur « exclusion » du marché du travail dans les compagnies pétrolières, Sonatrach en tête, qui opèrent dans le sud du pays. Le responsables de Sonatrach sont en effet pointés du doigt puisqu‘ils sont accusés de favoriser le recrutement des jeunes et des moins jeunes du nord du pays. Ils dénoncent aussi les entreprises privées chargés du recrutement qu‘ils considèrent, à juste titre d‘ailleurs, comme de véritables négriers des temps modernes. Et ce n‘est certainement pas pour rien que le ministre du Travail, Tayeb Louh, a dénoncé lui aussi ces entreprises alors que son collègue de l‘Interieur, Daho Ould Kablia en l‘occurrence, vient d‘annoncer l‘obligation de passer par l‘agence nationale de l‘emploi (Anem), un organise public pour le recrutement. En tout cas le Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC), très actif dans le sud du pays, passe à l‘offensive et lance un appel à une marche pour ce jeudi 14 mars. Une marche qui aura pour cadre la ville de Ouargla et sur laquelle compte ce comité pour mobiliser le plus grand nombre de chômeurs possibles et ce, afin d‘interpeller le gouvernement sur cette déplorable situation. Selon les animateurs de ce comité cette marche se veut aussi une réponse au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à qui il est reproché d‘avoir tenu des propos blessants à l‘égard des jeunes mécontents. En outre ce comité veut aussi s‘élever contre ce qu‘il appelle le « harcèlement judiciaire » auquel font face les jeunes chômeurs mécontents, dont certains sont poursuivis en justice. Cette action de protestation, de par ses conséquences, est prise très au sérieux par les autorités et on comprend mieux pourquoi le ministre de l‘Interieur s‘est empressé de dire qu‘il n‘y a aucune différence entre le Sud et le Nord. Car cette marche qui cristallise le mécontentement d‘une partie de la population du Sud intervient dans un contexte régional particulier marqué par l‘émergence de troubles dans plusieurs pays voisins de l‘Algérie. Le sud du pays a indéniablement grand besoin d‘une prise en charge beaucoup plus efficace qu‘elle ne l‘est maintenant. Il est vrai que l‘Etat a fourni moult efforts pour le développement de la région comme l‘atteste si bien les différents programmes spéciaux. Des programmes pour lesquels de faramineuses enveloppes financières ont été mobilités. Ainsi, selon le ministre de l‘Intérieur l‘Etat a consacré, de 2000 à 2012, 495 milliards DA pour le développement du Sud. Mais cela demeure apparemment très insuffisant pour pouvoir venir à bout de incommensurables problèmes qui se posent et qui préoccupent au plus haut point le gouvernement qui doit les prendre à bras-le-corps et ne pas se suffire uniquement de mesures conjoncturelles ou mal réfléchies et donc mal élaborées. En somme aux grands maux, il faut les gros moyens. Leurs appels de pied ne semblent pas avoir trouvé d‘écho favorable auprès des pouvoirs publics tant ces derniers n‘ont pas réussi, malgré quelques mesures prises en vue de répondre aux préoccupations exprimées de vive voix, à satisfaire ces doléances, nombreuses, très nombreuses, il faut le dire. C‘est surtout le chômage auquel font face les jeunes des vastes régions du sud du pays qui pose problème. Un problème pour lequel ils ont initié plusieurs actions de protestations au Sud, comme à Alger. Ils reprochent notamment aux autorités de les marginaliser et citent comme exemple leur « exclusion » du marché du travail dans les compagnies pétrolières, Sonatrach en tête, qui opèrent dans le sud du pays. Le responsables de Sonatrach sont en effet pointés du doigt puisqu‘ils sont accusés de favoriser le recrutement des jeunes et des moins jeunes du nord du pays. Ils dénoncent aussi les entreprises privées chargés du recrutement qu‘ils considèrent, à juste titre d‘ailleurs, comme de véritables négriers des temps modernes. Et ce n‘est certainement pas pour rien que le ministre du Travail, Tayeb Louh, a dénoncé lui aussi ces entreprises alors que son collègue de l‘Interieur, Daho Ould Kablia en l‘occurrence, vient d‘annoncer l‘obligation de passer par l‘agence nationale de l‘emploi (Anem), un organise public pour le recrutement. En tout cas le Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC), très actif dans le sud du pays, passe à l‘offensive et lance un appel à une marche pour ce jeudi 14 mars. Une marche qui aura pour cadre la ville de Ouargla et sur laquelle compte ce comité pour mobiliser le plus grand nombre de chômeurs possibles et ce, afin d‘interpeller le gouvernement sur cette déplorable situation. Selon les animateurs de ce comité cette marche se veut aussi une réponse au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à qui il est reproché d‘avoir tenu des propos blessants à l‘égard des jeunes mécontents. En outre ce comité veut aussi s‘élever contre ce qu‘il appelle le « harcèlement judiciaire » auquel font face les jeunes chômeurs mécontents, dont certains sont poursuivis en justice. Cette action de protestation, de par ses conséquences, est prise très au sérieux par les autorités et on comprend mieux pourquoi le ministre de l‘Interieur s‘est empressé de dire qu‘il n‘y a aucune différence entre le Sud et le Nord. Car cette marche qui cristallise le mécontentement d‘une partie de la population du Sud intervient dans un contexte régional particulier marqué par l‘émergence de troubles dans plusieurs pays voisins de l‘Algérie. Le sud du pays a indéniablement grand besoin d‘une prise en charge beaucoup plus efficace qu‘elle ne l‘est maintenant. Il est vrai que l‘Etat a fourni moult efforts pour le développement de la région comme l‘atteste si bien les différents programmes spéciaux. Des programmes pour lesquels de faramineuses enveloppes financières ont été mobilités. Ainsi, selon le ministre de l‘Intérieur l‘Etat a consacré, de 2000 à 2012, 495 milliards DA pour le développement du Sud. Mais cela demeure apparemment très insuffisant pour pouvoir venir à bout de incommensurables problèmes qui se posent et qui préoccupent au plus haut point le gouvernement qui doit les prendre à bras-le-corps et ne pas se suffire uniquement de mesures conjoncturelles ou mal réfléchies et donc mal élaborées. En somme aux grands maux, il faut les gros moyens.