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Un morceau de sucre de Reza Mir Karimi en ouverture
Cinéma iranien à Alger
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 05 - 2013

Le long métrage de fiction Un morceau de sucre, un drame familial signé Reza Mir Karimi, a été projeté mercredi dernier à Alger en ouverture du cycle cinématographique iranien, une manifestation qui se poursuit jusqu'au 15 mai à Alger, Oran, Bejaia et Tizi-Ouzou.
Le long métrage de fiction Un morceau de sucre, un drame familial signé Reza Mir Karimi, a été projeté mercredi dernier à Alger en ouverture du cycle cinématographique iranien, une manifestation qui se poursuit jusqu'au 15 mai à Alger, Oran, Bejaia et Tizi-Ouzou.
Projeté à la cinémathèque d'Alger en présence du cinéaste, ce film réalisé en 2011, met en scène l'histoire de Pasendideh, benjamine d'une famille de trois sœurs dont l'oncle et chef de famille va mourir la veille de ses fiançailles avec un étranger d'une famille riche.
Filmé dans la province de Yazd (centre de l'Iran), une ville dotée d'un paysage architectural d'une grande beauté, Un morceau de sucre explore l'univers d'une famille iranienne traditionnelle réunie pour une célébration, en accordant une attention particulière au monde des femmes et à celui de l'enfance.
Ainsi, les préparatifs des fiançailles de Pasendideh sont une occasion pour le réalisateur de filmer, avec humour et tendresse, les liens entre les générations et ceux entre les hommes et les femmes de cette famille. D'une grande subtilité dans le propos, le film explore également le thème rapporte l'APS de la liberté des femmes, en mettant l'accent sur la dérision dont ces dernières font preuve lorsqu'elles parlent de leurs époux respectifs.
Ce thème est aussi présent à travers la sublimation du dévouement de l'héroïne pour les membres les plus âgés de sa famille et sa résignation à épouser un homme alors qu'elle est amoureuse d'un autre depuis son plus jeune âge.
La mort subite de l'oncle, qui s'est étouffé en avalant un morceau de sucre, plonge cette famille dans le deuil et transforme les préparatifs des fiançailles en veillée mortuaire. Cet évènement va aussi marquer le retour de Kassem, jeune militaire qui n'a pas osé demander la main de Pasendideh à son oncle par le passé, et délivrer l'héroïne du film de son obligation d'épouser le fils de la famille "wazir".
Le réalisateur fait ainsi jouer l'ironie du destin en faisant mourir l'oncle de cette manière, puisque casser un morceau de sucre est un rituel qui marque l'union entre deux familles lors d'un mariage traditionnel en Iran.
La réalisation du film se distingue, entre autre, par l'utilisation des ralentis accompagnés de musique dans de nombreuses séquences, un procédé qui permet au cinéaste d'accentuer les moments les plus émouvants de son film. Seul bémol de cette projection, le doublage en langue arabe classique du film qui n'a pas permis aux spectateurs d'apprécier à la fois le grand naturel du jeu d'acteurs et la beauté de la langue persane. Né en 1967, Zanjan (nord-ouest de l'Iran), Reza Mir Karimi a fait des études de graphismes avant de se consacrer à la réalisation.
Sixième long métrage du cinéaste, Un morceau de sucre avait été sélectionné pour les Oscars 2013 avant que l'Iran ne boycotte la cérémonie pour protester contre Innocence of Muslims, un film islamophobe qui avait suscité de très vives réactions dans plusieurs pays musulmans.
D'autres réalisateurs seront présents lors de cycle consacré au cinéma iranien à l'exemple de Kamal Tabrizi qui présentera jeudi 9 mai le film Morceau de pain.
Projeté à la cinémathèque d'Alger en présence du cinéaste, ce film réalisé en 2011, met en scène l'histoire de Pasendideh, benjamine d'une famille de trois sœurs dont l'oncle et chef de famille va mourir la veille de ses fiançailles avec un étranger d'une famille riche.
Filmé dans la province de Yazd (centre de l'Iran), une ville dotée d'un paysage architectural d'une grande beauté, Un morceau de sucre explore l'univers d'une famille iranienne traditionnelle réunie pour une célébration, en accordant une attention particulière au monde des femmes et à celui de l'enfance.
Ainsi, les préparatifs des fiançailles de Pasendideh sont une occasion pour le réalisateur de filmer, avec humour et tendresse, les liens entre les générations et ceux entre les hommes et les femmes de cette famille. D'une grande subtilité dans le propos, le film explore également le thème rapporte l'APS de la liberté des femmes, en mettant l'accent sur la dérision dont ces dernières font preuve lorsqu'elles parlent de leurs époux respectifs.
Ce thème est aussi présent à travers la sublimation du dévouement de l'héroïne pour les membres les plus âgés de sa famille et sa résignation à épouser un homme alors qu'elle est amoureuse d'un autre depuis son plus jeune âge.
La mort subite de l'oncle, qui s'est étouffé en avalant un morceau de sucre, plonge cette famille dans le deuil et transforme les préparatifs des fiançailles en veillée mortuaire. Cet évènement va aussi marquer le retour de Kassem, jeune militaire qui n'a pas osé demander la main de Pasendideh à son oncle par le passé, et délivrer l'héroïne du film de son obligation d'épouser le fils de la famille "wazir".
Le réalisateur fait ainsi jouer l'ironie du destin en faisant mourir l'oncle de cette manière, puisque casser un morceau de sucre est un rituel qui marque l'union entre deux familles lors d'un mariage traditionnel en Iran.
La réalisation du film se distingue, entre autre, par l'utilisation des ralentis accompagnés de musique dans de nombreuses séquences, un procédé qui permet au cinéaste d'accentuer les moments les plus émouvants de son film. Seul bémol de cette projection, le doublage en langue arabe classique du film qui n'a pas permis aux spectateurs d'apprécier à la fois le grand naturel du jeu d'acteurs et la beauté de la langue persane. Né en 1967, Zanjan (nord-ouest de l'Iran), Reza Mir Karimi a fait des études de graphismes avant de se consacrer à la réalisation.
Sixième long métrage du cinéaste, Un morceau de sucre avait été sélectionné pour les Oscars 2013 avant que l'Iran ne boycotte la cérémonie pour protester contre Innocence of Muslims, un film islamophobe qui avait suscité de très vives réactions dans plusieurs pays musulmans.
D'autres réalisateurs seront présents lors de cycle consacré au cinéma iranien à l'exemple de Kamal Tabrizi qui présentera jeudi 9 mai le film Morceau de pain.


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