Plus de 50.000 piqûres de scorpion ont causé en 2012 le décès de 51 personnes dans les Hauts-Plateaux et du Sud, a-t-on indiqué, hier, à la direction de la prévention au ministère de la Santé. Plus de 50.000 piqûres de scorpion ont causé en 2012 le décès de 51 personnes dans les Hauts-Plateaux et du Sud, a-t-on indiqué, hier, à la direction de la prévention au ministère de la Santé. La direction de la prévention au ministère de la Santé a précisé, dans une déclaration à l'APS, que la wilaya de Biskra venait en tête des régions les plus touchées par ce fléau avec 7.500 piqûres causant le décès de 11 personnes suivie par la wilaya de M'sila avec plus de 5.600 envenimations causant le décès de 3 personnes. La wilaya d'Adrar a enregistré 5.500 piqûres provoquant le décès de 5 personnes suivie par El Oued avec plus de 5.400 et le décès de 3 personnes. En dépit des efforts déployés par les personnels de la santé publique en coordination avec les autres secteurs, les cas d'envenimation scorpionniques dans certaines wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud demeurent élevés causant la mort de 1,4 personne sur 1.000 habitants dans ces régions. Les différentes actions de prévention menées par le ministère pour réduire le taux de décès causés par l'envenimation scorpionnique dans certaines wilayas ont donné des résultats probants mais ce taux demeure cependant élevé au niveau national notamment chez les enfants et les personnes âgées car plus vulnérables. Le ministère a imputé la persistance des envenimations scorpionniques en général au manque de communication et de sensibilisation sur ce phénomène ainsi qu'à l'absence d'hygiène, affirmant la nécessité d'impliquer tous les secteurs et la société civile et de changer le comportement des citoyens. En matière de prévention, le ministère a appelé au renforcement des actions environnementales en améliorant l'électrification publique, en évitant le dépôt de gravats et de détritus près des habitations et en bitumant les routes dans les agglomérations urbaines. Chaque mois d'avril, le ministère organise une rencontre scientifique avec la participation de spécialistes dans les urgences médicales, la réanimation, l'anesthésie et la médecine générale au profit de 20 wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud en proie à ce fléau. Le ministère met à la disposition du corps médical et paramédical des wilayas concernées des dépliants et autres affiches pour sensibiliser les citoyens sur le danger de ces envenimations et les moyens de prévention. Le ministère met à contribution les collectivités locales et le mouvement associatif pour la collecte de ces insectes dans l'environnement proche des maisons et à l'intérieur des habitations. Il veille également au développement de l'information et de la communication en direction des citoyens sur le danger de ces piqûres pour les enfants en les invitant à se présenter d'urgence aux services médicaux et à s'éloigner des des méthodes thérapeutiques traditionnelles. S'agissant de la prévention, le ministère met à la disposition des médecins le sérums anti-venin sous forme d'injection et autres médicaments. Le ministère a également renforcé les structures de santé dans les régions concernées en augmentant le nombre de médecins et de paramédicaux pour une plus grande efficacité 24h/24h en les dotant des moyens de réanimation et de prise en charge des casgraves. La direction de la prévention au ministère de la Santé a précisé, dans une déclaration à l'APS, que la wilaya de Biskra venait en tête des régions les plus touchées par ce fléau avec 7.500 piqûres causant le décès de 11 personnes suivie par la wilaya de M'sila avec plus de 5.600 envenimations causant le décès de 3 personnes. La wilaya d'Adrar a enregistré 5.500 piqûres provoquant le décès de 5 personnes suivie par El Oued avec plus de 5.400 et le décès de 3 personnes. En dépit des efforts déployés par les personnels de la santé publique en coordination avec les autres secteurs, les cas d'envenimation scorpionniques dans certaines wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud demeurent élevés causant la mort de 1,4 personne sur 1.000 habitants dans ces régions. Les différentes actions de prévention menées par le ministère pour réduire le taux de décès causés par l'envenimation scorpionnique dans certaines wilayas ont donné des résultats probants mais ce taux demeure cependant élevé au niveau national notamment chez les enfants et les personnes âgées car plus vulnérables. Le ministère a imputé la persistance des envenimations scorpionniques en général au manque de communication et de sensibilisation sur ce phénomène ainsi qu'à l'absence d'hygiène, affirmant la nécessité d'impliquer tous les secteurs et la société civile et de changer le comportement des citoyens. En matière de prévention, le ministère a appelé au renforcement des actions environnementales en améliorant l'électrification publique, en évitant le dépôt de gravats et de détritus près des habitations et en bitumant les routes dans les agglomérations urbaines. Chaque mois d'avril, le ministère organise une rencontre scientifique avec la participation de spécialistes dans les urgences médicales, la réanimation, l'anesthésie et la médecine générale au profit de 20 wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud en proie à ce fléau. Le ministère met à la disposition du corps médical et paramédical des wilayas concernées des dépliants et autres affiches pour sensibiliser les citoyens sur le danger de ces envenimations et les moyens de prévention. Le ministère met à contribution les collectivités locales et le mouvement associatif pour la collecte de ces insectes dans l'environnement proche des maisons et à l'intérieur des habitations. Il veille également au développement de l'information et de la communication en direction des citoyens sur le danger de ces piqûres pour les enfants en les invitant à se présenter d'urgence aux services médicaux et à s'éloigner des des méthodes thérapeutiques traditionnelles. S'agissant de la prévention, le ministère met à la disposition des médecins le sérums anti-venin sous forme d'injection et autres médicaments. Le ministère a également renforcé les structures de santé dans les régions concernées en augmentant le nombre de médecins et de paramédicaux pour une plus grande efficacité 24h/24h en les dotant des moyens de réanimation et de prise en charge des casgraves.