Dix sept ans après l'horrible forfait, l'affaire de l'assassinat des 7 moines français de Tibhirine (Médéa) par le GIA (groupe islamique armé) revient au devant de la scène. C'étaient bel et bien les éléments du GIA qui sont l'auteur de cette basse besogne. Dix sept ans après l'horrible forfait, l'affaire de l'assassinat des 7 moines français de Tibhirine (Médéa) par le GIA (groupe islamique armé) revient au devant de la scène. C'étaient bel et bien les éléments du GIA qui sont l'auteur de cette basse besogne. L'hebdomadaire français Marianne a publié dans son dernier numéro les témoignages exclusifs d'anciens terroristes du GIA (Groupe islamique armé) qui ont confirmé leur implication directe dans l'assassinat le 21 mai 1996, des sept moines français de Tibhirine, deux mois après leur enlèvement au monastère de Notre-Dame-de-l'Atlas durant les années du terrorisme. Pour Kamel Rezzag-Bara, conseiller à la Présidence, Rezzag-Bara, invité, hier, de la chaîne III de la Radio nationale, "ceci ne fait que rétablir la vérité". Il rappelle dans ce sens que « la vérité finit toujours par triompher » en référence aux témoignages d'anciens terroristes qui ont confirmé leur implication directe dans l'assassinat des 7 moines français de Tibhirine (Médéa) en 1996. Il déclare qu' « à propos de ce dramatique acte terroriste, des choses ont été dites et des manipulations infâmes ont été faites à l'égard d'institutions algériennes, notamment ses forces de sécurité ». Il est utile de rappeler que la chaîne française France 3 diffusera le 23 mai courant un documentaire consacré à cette tragédie. S'appuyant sur ce documentaire l'hebdomadaire a consacré sa rubrique «Evènement» à cette tragédie, sous le titre La vérité sur l'assassinat des moines de Tibhirine, signé par Martine Gozlan. Par ailleurs et toujours dans le contexte du terrorisme, Kamel Rezzag Bara confie que L'Algérie souhaite rendre « plus contraignante » à l'égard des Etats, la prohibition du paiement de rançons aux groupes terroristes, relevant que « certains pays, mettant en avant la préservation des vies des otages et, poussés par les très fortes pressions de leurs opinions publiques, ne veulent pas être contraints par un dispositif restrictif ». Il insiste sur le fait que « pour être dans la logique du rejet du financement du terrorisme il faut aller jusqu'au bout et rendre plus contraignante la prohibition du paiement de rançons aux groupes terroristes ». Il remarque dans ce cadre que la plupart des pays, y compris l'Algérie soutenue notamment par la Grande-Bretagne, « estiment que si on paye les rançons, c'est la voie ouverte à encore plus de prise d'otages et à la facilitation du financement du terrorisme ». Il estime que depuis 2003, environ 150 millions d'euros de rançons auraient été versés aux groupes de terroristes activant dans la région du Sahel. Ne niant pas qu' « il faut prendre en considération l'aspect humain » qui est, selon lui, « très important », il juge qu' « il est aussi central que les Etats prennent l'engagement de ne pas payer les rançons aux groupes terroristes". Rezzag-Bara révèle que la Grande-Bretagne présentera, lors du prochain sommet du G8 prévu en Irlande du Nord, une initiative pour ramener les autres pays du groupe à s'engager à ne pas verser des rançons aux groupes terroristes. Il s'est d'ailleurs félicité de l'engagement pris par le Conseil de sécurité de l'ONU lors de sa réunion de lundi dernier où il s'est déclaré « résolu » à lutter contre le versement de rançons dans les prises d'otages en prenant acte du « Mémorandum d'Alger ». Selon lui, « c'est une victoire qui vient renforcer les étapes que nous avons franchies depuis 4 ans quand nous avons lancé cette initiative pour l'incrimination des payements de rançons aux groupes terroristes ». Le Mémorandum d'Alger, explique Rezzag-Bara, est l'œuvre de l'Algérie et des Etats-Unis qui avaient engagé une réflexion à Alger en 2012 qui a abouti à la rédaction de ce document contenant les bonnes pratiques en matière de prévention des enlèvements contre des rançons par des terroristes et l'élimination des avantages qui en découlent. Il s'est félicité aussi que ce Mémorandum avait été adopté lors de la réunion du Forum global contre le terrorisme (FGCT) tenue à Abu Dhabi (Emirats arabes unis) à la fin de l'année dernière. L'hebdomadaire français Marianne a publié dans son dernier numéro les témoignages exclusifs d'anciens terroristes du GIA (Groupe islamique armé) qui ont confirmé leur implication directe dans l'assassinat le 21 mai 1996, des sept moines français de Tibhirine, deux mois après leur enlèvement au monastère de Notre-Dame-de-l'Atlas durant les années du terrorisme. Pour Kamel Rezzag-Bara, conseiller à la Présidence, Rezzag-Bara, invité, hier, de la chaîne III de la Radio nationale, "ceci ne fait que rétablir la vérité". Il rappelle dans ce sens que « la vérité finit toujours par triompher » en référence aux témoignages d'anciens terroristes qui ont confirmé leur implication directe dans l'assassinat des 7 moines français de Tibhirine (Médéa) en 1996. Il déclare qu' « à propos de ce dramatique acte terroriste, des choses ont été dites et des manipulations infâmes ont été faites à l'égard d'institutions algériennes, notamment ses forces de sécurité ». Il est utile de rappeler que la chaîne française France 3 diffusera le 23 mai courant un documentaire consacré à cette tragédie. S'appuyant sur ce documentaire l'hebdomadaire a consacré sa rubrique «Evènement» à cette tragédie, sous le titre La vérité sur l'assassinat des moines de Tibhirine, signé par Martine Gozlan. Par ailleurs et toujours dans le contexte du terrorisme, Kamel Rezzag Bara confie que L'Algérie souhaite rendre « plus contraignante » à l'égard des Etats, la prohibition du paiement de rançons aux groupes terroristes, relevant que « certains pays, mettant en avant la préservation des vies des otages et, poussés par les très fortes pressions de leurs opinions publiques, ne veulent pas être contraints par un dispositif restrictif ». Il insiste sur le fait que « pour être dans la logique du rejet du financement du terrorisme il faut aller jusqu'au bout et rendre plus contraignante la prohibition du paiement de rançons aux groupes terroristes ». Il remarque dans ce cadre que la plupart des pays, y compris l'Algérie soutenue notamment par la Grande-Bretagne, « estiment que si on paye les rançons, c'est la voie ouverte à encore plus de prise d'otages et à la facilitation du financement du terrorisme ». Il estime que depuis 2003, environ 150 millions d'euros de rançons auraient été versés aux groupes de terroristes activant dans la région du Sahel. Ne niant pas qu' « il faut prendre en considération l'aspect humain » qui est, selon lui, « très important », il juge qu' « il est aussi central que les Etats prennent l'engagement de ne pas payer les rançons aux groupes terroristes". Rezzag-Bara révèle que la Grande-Bretagne présentera, lors du prochain sommet du G8 prévu en Irlande du Nord, une initiative pour ramener les autres pays du groupe à s'engager à ne pas verser des rançons aux groupes terroristes. Il s'est d'ailleurs félicité de l'engagement pris par le Conseil de sécurité de l'ONU lors de sa réunion de lundi dernier où il s'est déclaré « résolu » à lutter contre le versement de rançons dans les prises d'otages en prenant acte du « Mémorandum d'Alger ». Selon lui, « c'est une victoire qui vient renforcer les étapes que nous avons franchies depuis 4 ans quand nous avons lancé cette initiative pour l'incrimination des payements de rançons aux groupes terroristes ». Le Mémorandum d'Alger, explique Rezzag-Bara, est l'œuvre de l'Algérie et des Etats-Unis qui avaient engagé une réflexion à Alger en 2012 qui a abouti à la rédaction de ce document contenant les bonnes pratiques en matière de prévention des enlèvements contre des rançons par des terroristes et l'élimination des avantages qui en découlent. Il s'est félicité aussi que ce Mémorandum avait été adopté lors de la réunion du Forum global contre le terrorisme (FGCT) tenue à Abu Dhabi (Emirats arabes unis) à la fin de l'année dernière.