L'Intersyndicale des professionnels de la santé (ISPS) a reconduit la grève pour trois autres jours (les 20, 21 et 22 mai prochains) et comme d'habitude elle est assortie d'un sit-in le dernier jour à 11 h et ce, devant le ministère de la Santé. Cette décison a été prise à l'issue d'une réunion de l'ISPS qui s'est déroulée mercredi dernier à l'effet d'évaluer l'impact du débrayage décrété les 13, 14 et 15 mai derniers. L'Intersyndicale des professionnels de la santé (ISPS) a reconduit la grève pour trois autres jours (les 20, 21 et 22 mai prochains) et comme d'habitude elle est assortie d'un sit-in le dernier jour à 11 h et ce, devant le ministère de la Santé. Cette décison a été prise à l'issue d'une réunion de l'ISPS qui s'est déroulée mercredi dernier à l'effet d'évaluer l'impact du débrayage décrété les 13, 14 et 15 mai derniers. «L'Intersyndicale des professionnels de la santé se félicite encore une fois de la forte mobilisation enregistrée à travers le territoire national malgré la campagne de désinformation et les intimidations initiées par le ministère de la Santé», déclare l'ISPS dans un communiqué diffusé jeudi. Malgré la forte pression exercée sur son département, Abdelaziz Ziari, n'a pas trouvé mieux que de déclarer au lendemain d'un mouvement de grève réussi «ne pas reconnaître l'Intersyndicale» arguant que cette srtucture «n'est pas légale». Aussi dans son communiqué, l'ISPS «dénonce fermement le revirement du Premier ministère et le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière concernant leurs engagements vis à vis de cette dernière». «Devant le mutisme, le mépris, les mesures répressives et l'absence du dialogue matérialisé ce jour par le refus de recevoir les membres de l'ISPS par le MSPRH, en contradiction avec les appels au dialogue lancés par voie de presse par le ministère de la Santé, l'Intersyndicale des professionnels de la santé décide de renouveler le mouvement de protestation pour la défense de sa plateforme ainsi que des points spécifiques à chacun de ses membres», poursuit le communiqué. Cependant l'ISPS ne ferme pas la porte au dialogue. Et d'affirmer «sa disponibilité au dialogue en prenant à témoin l'opinion publique». Ziari a donc opposé une fin de non recevoir après avoir laissé consommer un cycle de grèves chaotique qui a mis à mal les structures de santé publique à travers le territoire national. Ziari a soutenu lors d'une déclaration faite en marge du Conseil de la nation que le dialogue "se poursuit" avec certains syndicats "reconnus légalement". Pour lui, l'Intersyndicale des professionnels de la santé n'est pas reconnue. On peut supposer que le département de Ziari a pu convaincre l'un des syndicats membres de l'ISPS, à savoir, le SNPEPM (Syndicat national des enseignants du paramédical), à renoncer à soutenir le mouvment de grève puisque pour la première fois le communiqué de l'Intersyndicale ne porte pas la signature du syndicat des enseignants paramédicaux que préside Hachemi Mecheri. Ce dernier nous a confié lors du dernier sit-in devant le ministère de la Santé qu'il avait été destinataire d'une invitation à se rendre au département de Ziari. Il avait soutenu que si la tutelle satisfaisait les revendications de son syndicat, il n'était pas tenu d'accompagner l'action de l'Intersyndicale jusqu'à son terme. Notons que l'ISPS jusque-là avait toujours été constituée de 4 syndicats, celui des généralistes (SNPSP), des spécialistes (SNPSSP), des psychologues (Snapsy) et des enseignants du pramédical (SNPEPM). «L'Intersyndicale des professionnels de la santé se félicite encore une fois de la forte mobilisation enregistrée à travers le territoire national malgré la campagne de désinformation et les intimidations initiées par le ministère de la Santé», déclare l'ISPS dans un communiqué diffusé jeudi. Malgré la forte pression exercée sur son département, Abdelaziz Ziari, n'a pas trouvé mieux que de déclarer au lendemain d'un mouvement de grève réussi «ne pas reconnaître l'Intersyndicale» arguant que cette srtucture «n'est pas légale». Aussi dans son communiqué, l'ISPS «dénonce fermement le revirement du Premier ministère et le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière concernant leurs engagements vis à vis de cette dernière». «Devant le mutisme, le mépris, les mesures répressives et l'absence du dialogue matérialisé ce jour par le refus de recevoir les membres de l'ISPS par le MSPRH, en contradiction avec les appels au dialogue lancés par voie de presse par le ministère de la Santé, l'Intersyndicale des professionnels de la santé décide de renouveler le mouvement de protestation pour la défense de sa plateforme ainsi que des points spécifiques à chacun de ses membres», poursuit le communiqué. Cependant l'ISPS ne ferme pas la porte au dialogue. Et d'affirmer «sa disponibilité au dialogue en prenant à témoin l'opinion publique». Ziari a donc opposé une fin de non recevoir après avoir laissé consommer un cycle de grèves chaotique qui a mis à mal les structures de santé publique à travers le territoire national. Ziari a soutenu lors d'une déclaration faite en marge du Conseil de la nation que le dialogue "se poursuit" avec certains syndicats "reconnus légalement". Pour lui, l'Intersyndicale des professionnels de la santé n'est pas reconnue. On peut supposer que le département de Ziari a pu convaincre l'un des syndicats membres de l'ISPS, à savoir, le SNPEPM (Syndicat national des enseignants du paramédical), à renoncer à soutenir le mouvment de grève puisque pour la première fois le communiqué de l'Intersyndicale ne porte pas la signature du syndicat des enseignants paramédicaux que préside Hachemi Mecheri. Ce dernier nous a confié lors du dernier sit-in devant le ministère de la Santé qu'il avait été destinataire d'une invitation à se rendre au département de Ziari. Il avait soutenu que si la tutelle satisfaisait les revendications de son syndicat, il n'était pas tenu d'accompagner l'action de l'Intersyndicale jusqu'à son terme. Notons que l'ISPS jusque-là avait toujours été constituée de 4 syndicats, celui des généralistes (SNPSP), des spécialistes (SNPSSP), des psychologues (Snapsy) et des enseignants du pramédical (SNPEPM).