Le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) a annoncé vendredi que les membres de Boko Haram et des autres groupes extrémistes qui sévissent au Nigéria pourraient être poursuivis pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, dont celui de nettoyage ethnique. Le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) a annoncé vendredi que les membres de Boko Haram et des autres groupes extrémistes qui sévissent au Nigéria pourraient être poursuivis pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité, dont celui de nettoyage ethnique. 'Ces groupes pourraient, en effet, être jugés pour leurs attaques systématiques contre les civils en raison de l'appartenance ethnique ou religieuse de ces derniers'', a avisé le porte-parole du HCDH, Rupert Colville, lors d'une conférence de presse. Au cours des dernières semaines, plus de 220 personnes ont été tuées dans des affrontements violents entre les forces armées nigérianes et le groupe armé islamiste Boko Haram. Le HCDH a aussi exhorté le gouvernement du Nigéria, qui a annoncé le déploiement de forces militaires supplémentaires dans la région, à respecter les principes des droits de l'homme, notamment lors des patrouilles et des opérations d'urgence. La veille, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, avait fait part de sa préoccupation par la détérioration de la sécurité au Nigéria et a appelé l'ensemble des groupes extrémistes à cesser leurs attaques, alors que l'état d'urgence a été déclaré dans la partie nord-est du pays. Dans un discours prononcé mardi dernier, le président du Nigéria, Goodluck Jonathan, a annoncé le déploiement de forces militaires supplémentaires dans la région. APS 'Ces groupes pourraient, en effet, être jugés pour leurs attaques systématiques contre les civils en raison de l'appartenance ethnique ou religieuse de ces derniers'', a avisé le porte-parole du HCDH, Rupert Colville, lors d'une conférence de presse. Au cours des dernières semaines, plus de 220 personnes ont été tuées dans des affrontements violents entre les forces armées nigérianes et le groupe armé islamiste Boko Haram. Le HCDH a aussi exhorté le gouvernement du Nigéria, qui a annoncé le déploiement de forces militaires supplémentaires dans la région, à respecter les principes des droits de l'homme, notamment lors des patrouilles et des opérations d'urgence. La veille, le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, avait fait part de sa préoccupation par la détérioration de la sécurité au Nigéria et a appelé l'ensemble des groupes extrémistes à cesser leurs attaques, alors que l'état d'urgence a été déclaré dans la partie nord-est du pays. Dans un discours prononcé mardi dernier, le président du Nigéria, Goodluck Jonathan, a annoncé le déploiement de forces militaires supplémentaires dans la région. APS