Le président de la Bundesbank, la Banque centrale allemande, Jens Weidmann, appelle à ne pas baisser la garde dans la lutte contre la crise en zone euro, dans un entretien au journal Bild am Sonntag dimanche. Le président de la Bundesbank, la Banque centrale allemande, Jens Weidmann, appelle à ne pas baisser la garde dans la lutte contre la crise en zone euro, dans un entretien au journal Bild am Sonntag dimanche. Selon des extraits de cet entretien, le patron de la Buba rejoint les récentes critiques du patron de Deutsche Bank Jürgen Fitschen contre la politique de taux d'intérêt très faibles menée actuellement par la Banque centrale européenne (BCE). "Je m'inquiète que la bonne évolution des marchés financiers et en particulier les taux bas (...) conduise à lutter avec moins d'efforts contre les origines de la crise", a déclaré M. Weidmann au journal dominical. L'institution monétaire de Francfort (ouest) dispose de trois principaux taux d'intérêt, dont le taux directeur - qu'elle a abaissé la semaine dernière de 0,75% à 0,50%, soit son plus bas niveau historique -, qui détermine le coût du refinancement auprès de la BCE sur les principales opérations de crédit. Dans cet entretien, le patron de la Buba remet une nouvelle fois en question le bien-fondé de la politique de la BCE de rachat d'obligations. "Est-ce une bonne idée que nous devenions chacun réciproquement responsables de nos dettes publiques ?" s'interroge M. Weidmann. "En réalité il s'agit d'avancer sur la voie d'une union monétaire plus solide", ajoute-t-il. Dans cet interview, M. Weidmann appelle également ses concitoyens à se méfier de la situation prévalant en Allemagne, de taux d'intérêts faibles, les enjoignant à la prudence quand ils s'endettent rapporte l'APS . "La période actuelle de taux bas ne doit pas (être perçue) comme un état de fait durable". Selon des extraits de cet entretien, le patron de la Buba rejoint les récentes critiques du patron de Deutsche Bank Jürgen Fitschen contre la politique de taux d'intérêt très faibles menée actuellement par la Banque centrale européenne (BCE). "Je m'inquiète que la bonne évolution des marchés financiers et en particulier les taux bas (...) conduise à lutter avec moins d'efforts contre les origines de la crise", a déclaré M. Weidmann au journal dominical. L'institution monétaire de Francfort (ouest) dispose de trois principaux taux d'intérêt, dont le taux directeur - qu'elle a abaissé la semaine dernière de 0,75% à 0,50%, soit son plus bas niveau historique -, qui détermine le coût du refinancement auprès de la BCE sur les principales opérations de crédit. Dans cet entretien, le patron de la Buba remet une nouvelle fois en question le bien-fondé de la politique de la BCE de rachat d'obligations. "Est-ce une bonne idée que nous devenions chacun réciproquement responsables de nos dettes publiques ?" s'interroge M. Weidmann. "En réalité il s'agit d'avancer sur la voie d'une union monétaire plus solide", ajoute-t-il. Dans cet interview, M. Weidmann appelle également ses concitoyens à se méfier de la situation prévalant en Allemagne, de taux d'intérêts faibles, les enjoignant à la prudence quand ils s'endettent rapporte l'APS . "La période actuelle de taux bas ne doit pas (être perçue) comme un état de fait durable".