Le président du Mouvement des citoyens libres (MCL), un nouveau parti agréé dans la foulée des réformes politiques, a estimé hier lors d'une conférence de presse animée au siège national de son parti à Alger, que l'Algérie vit une situation dangereuse au regard, d'une part, de ce qui se passe sur le front social qui selon lui « est au bord de l'explosion », et au regard des menaces qui pèsent sur nos frontières avec le Mali, la Tunisie et la Libye, d'autre part. Le président du Mouvement des citoyens libres (MCL), un nouveau parti agréé dans la foulée des réformes politiques, a estimé hier lors d'une conférence de presse animée au siège national de son parti à Alger, que l'Algérie vit une situation dangereuse au regard, d'une part, de ce qui se passe sur le front social qui selon lui « est au bord de l'explosion », et au regard des menaces qui pèsent sur nos frontières avec le Mali, la Tunisie et la Libye, d'autre part. Boudina s'est insurgé contre « les reponsables qui n'écoutent pas les revendications des catégories sociales qui ont des revendicactions légitimes ». Et de citer « les Patriotes, les gardes communaux et les victimes du terrorisme qui ont sauvé l'Etat républicain dans les moments difficiles ». Revenant sur les élections législatives, le président du MCL, qui s'estime spolié de certains sièges à l'APN, a préconisé à l'effet de lutter contre la fraude électorale que « les représentants des partis politiques soient à l'avenir autorisés à siéger au niveau des commissions de wilaya et au niveau du ministère de l'Intérieur là où se prennent les ultimes décisions ». Pour Boudina le « peuple algérien rejette moins le principe qu'un député puisse toucher 40 millions de centimes que le mauvais usage qu'il peut en faire », soutenant que « les citoyens seraient d'accord si les députés ouvraient une permanence et plaçaient des agents pour recueillir leurs doléances ». Abordant la crise du logement, le président du MCL a soutenu que ladite crise peut être résolue si l'Etat dégageait une enveloppe financière conséquente puisque l'Algérie jouit actuellement d'une santé financière irréprochable. Et d'ajouter « on peut résorber la crise de logement en 18 mois, il suffit d'y mettre les moyens, souvenez-vous, on avait mis 18 ans pour construire l'hôtel Aurassi alors que l'hôtel Sheraton n'a nécessité que 18 mois de travaux » a-t-il argué. Boudina plaide pour un régime semi-présidentiel estimant que « la classe politique algérienne n'est pas encore apte à assumer un régime parlementaire ». Pour le conférencier, le Parlement, « émanation du peuple doit avoir les prérogatives de contrôler le pouvoir exécutif ». Boudina plaide également pour la constitutionnalisation de la société civile qu'il souhaite « voir clairement identifiée dans la future loi fondamentale ». « Nous n'avons pas besoin d'un poste de vice-président, mais il faut renforcer les prérogatives du Premier ministre » a-t-il ajouté. Interrogé sur la gestion de la maladie du président de la République, le président du MCL a regretté que le gouvernement ne communique pas sur cette question. « L'ensemble du peuple algérien est inquiet, ce n'est pas le moment de demander des comptes au président, on ne peut que se désoler de voir des messieurs qui font déjà acte de candidature pour la prochaine présidentielle, c'est immoral, mais eux aussi ils peuvent tomber malades et peut-être ils vont se retrouver dans l'impossibilité d'aller jusqu'au bout de leur peine » a-t-il soutenu. Enfin Boudina a lancé un appel à toutes les forces du camp démocratique pour la constitution d'un « pôle de démocrates loin du zaïmisme (leadership) doté d'une direction collégiale ». Boudina s'est insurgé contre « les reponsables qui n'écoutent pas les revendications des catégories sociales qui ont des revendicactions légitimes ». Et de citer « les Patriotes, les gardes communaux et les victimes du terrorisme qui ont sauvé l'Etat républicain dans les moments difficiles ». Revenant sur les élections législatives, le président du MCL, qui s'estime spolié de certains sièges à l'APN, a préconisé à l'effet de lutter contre la fraude électorale que « les représentants des partis politiques soient à l'avenir autorisés à siéger au niveau des commissions de wilaya et au niveau du ministère de l'Intérieur là où se prennent les ultimes décisions ». Pour Boudina le « peuple algérien rejette moins le principe qu'un député puisse toucher 40 millions de centimes que le mauvais usage qu'il peut en faire », soutenant que « les citoyens seraient d'accord si les députés ouvraient une permanence et plaçaient des agents pour recueillir leurs doléances ». Abordant la crise du logement, le président du MCL a soutenu que ladite crise peut être résolue si l'Etat dégageait une enveloppe financière conséquente puisque l'Algérie jouit actuellement d'une santé financière irréprochable. Et d'ajouter « on peut résorber la crise de logement en 18 mois, il suffit d'y mettre les moyens, souvenez-vous, on avait mis 18 ans pour construire l'hôtel Aurassi alors que l'hôtel Sheraton n'a nécessité que 18 mois de travaux » a-t-il argué. Boudina plaide pour un régime semi-présidentiel estimant que « la classe politique algérienne n'est pas encore apte à assumer un régime parlementaire ». Pour le conférencier, le Parlement, « émanation du peuple doit avoir les prérogatives de contrôler le pouvoir exécutif ». Boudina plaide également pour la constitutionnalisation de la société civile qu'il souhaite « voir clairement identifiée dans la future loi fondamentale ». « Nous n'avons pas besoin d'un poste de vice-président, mais il faut renforcer les prérogatives du Premier ministre » a-t-il ajouté. Interrogé sur la gestion de la maladie du président de la République, le président du MCL a regretté que le gouvernement ne communique pas sur cette question. « L'ensemble du peuple algérien est inquiet, ce n'est pas le moment de demander des comptes au président, on ne peut que se désoler de voir des messieurs qui font déjà acte de candidature pour la prochaine présidentielle, c'est immoral, mais eux aussi ils peuvent tomber malades et peut-être ils vont se retrouver dans l'impossibilité d'aller jusqu'au bout de leur peine » a-t-il soutenu. Enfin Boudina a lancé un appel à toutes les forces du camp démocratique pour la constitution d'un « pôle de démocrates loin du zaïmisme (leadership) doté d'une direction collégiale ».